La Cour des Comptes (CC) a publié à la fin du mois de mars dernier, son rapport pour l'exercice 2008. La publication dudit rapport, qui met en cause la gestion administrative et financière de plusieurs établissements publics, a été saluée par certaines ONG et plusieurs médias. Mais, elle a aussi été critiquée par d’autres associations comme Transparency Maroc (TM) pour diverses raisons.
TM avait été parmi les premières organisations à saluer le travail de la CC. "Il faut se féliciter de tels rapports, mais il doit y avoir une suite judiciaire. Sinon, leur crédibilité en sera affectée", avait confié à l’AFP, Azeddine Akesbi, membre de TM. Toutefois, l’institution chargée du contrôle de la gestion des organismes publics et de l'emploi des fonds n’a pas échappé aux critiques. TM a dénoncé la publication tardive du rapport, lors de la session ordinaire de son Conseil national, le 10 Avril à Casablanca.
L’association qui lutte contre la corruption au Maroc a souhaité dans un communiqué, que les révélations du rapport soient suivies de mesures concrètes. "La nature pénale de plusieurs faits rapportés justifie manifestement l’engagement de l’action publique à l’encontre de leurs auteurs ainsi que la restitution des biens publics détournés", a souligné TM. La Cour doit continuer ses actions. Ainsi, TM a indiqué que "le président de la Cour ne saurait se soustraire à l’obligation d’engager l’enquête judiciaire, sans faillir au mandat qui lui est conféré à la tête du parquet pour protéger l’ordre public et l’Etat de droit". En effet, le président de la CC a déclaré qu’il transmettrait tous les dossiers au ministère de la Justice.
La CC a aussi recommandé la création en son sein, d’une chambre spécialisée dans le suivi des déclarations du patrimoine. Pour TM, il s’agit d’un "camouflet" pour la CC, qui n’est pas en mesure d’assurer cette fonction avec les moyens actuels dont elle dispose. D’où la nécessité prônée par TM, de consacrer davantage de moyens à la disposition de la Cour. "Elle confirme ainsi la position exprimée par notre association à ce sujet et l’impératif de mettre en œuvre des moyens suffisants pour crédibiliser ce levier de prévention de la corruption", poursuit le communiqué
Pour rappel, le rapport a été publié en deux parties. La première concerne les insertions de la CC ainsi que les réponses apportées par les entités contrôlées, alors que la deuxième est le travail réalisé par les Cours régionales des comptes. Plus de 130 missions de contrôle de gestion ont été effectuées en 2008 par la CC, précisait le rapport. De nombreuses établissements publics et collectivités locales ont été épinglés par la CC pour des "irrégularités" dans leur fonctionnement, comme la mauvaise gestion ou les négligences. En tête de ces organismes, il y a la Marocaine des jeux et des sports. La Société nationale de transport et de logistique (SNTL), l'Université Cadi Ayyad de Marrakech, l'Office national des aéroports (ONDA) ou encore le ministère de l'Energie et des Mines, font partis également des établissements mis en cause par la CC.
http://www.webremix.info/fr/g/maroc/maroc.html
TM avait été parmi les premières organisations à saluer le travail de la CC. "Il faut se féliciter de tels rapports, mais il doit y avoir une suite judiciaire. Sinon, leur crédibilité en sera affectée", avait confié à l’AFP, Azeddine Akesbi, membre de TM. Toutefois, l’institution chargée du contrôle de la gestion des organismes publics et de l'emploi des fonds n’a pas échappé aux critiques. TM a dénoncé la publication tardive du rapport, lors de la session ordinaire de son Conseil national, le 10 Avril à Casablanca.
L’association qui lutte contre la corruption au Maroc a souhaité dans un communiqué, que les révélations du rapport soient suivies de mesures concrètes. "La nature pénale de plusieurs faits rapportés justifie manifestement l’engagement de l’action publique à l’encontre de leurs auteurs ainsi que la restitution des biens publics détournés", a souligné TM. La Cour doit continuer ses actions. Ainsi, TM a indiqué que "le président de la Cour ne saurait se soustraire à l’obligation d’engager l’enquête judiciaire, sans faillir au mandat qui lui est conféré à la tête du parquet pour protéger l’ordre public et l’Etat de droit". En effet, le président de la CC a déclaré qu’il transmettrait tous les dossiers au ministère de la Justice.
La CC a aussi recommandé la création en son sein, d’une chambre spécialisée dans le suivi des déclarations du patrimoine. Pour TM, il s’agit d’un "camouflet" pour la CC, qui n’est pas en mesure d’assurer cette fonction avec les moyens actuels dont elle dispose. D’où la nécessité prônée par TM, de consacrer davantage de moyens à la disposition de la Cour. "Elle confirme ainsi la position exprimée par notre association à ce sujet et l’impératif de mettre en œuvre des moyens suffisants pour crédibiliser ce levier de prévention de la corruption", poursuit le communiqué
Pour rappel, le rapport a été publié en deux parties. La première concerne les insertions de la CC ainsi que les réponses apportées par les entités contrôlées, alors que la deuxième est le travail réalisé par les Cours régionales des comptes. Plus de 130 missions de contrôle de gestion ont été effectuées en 2008 par la CC, précisait le rapport. De nombreuses établissements publics et collectivités locales ont été épinglés par la CC pour des "irrégularités" dans leur fonctionnement, comme la mauvaise gestion ou les négligences. En tête de ces organismes, il y a la Marocaine des jeux et des sports. La Société nationale de transport et de logistique (SNTL), l'Université Cadi Ayyad de Marrakech, l'Office national des aéroports (ONDA) ou encore le ministère de l'Energie et des Mines, font partis également des établissements mis en cause par la CC.
http://www.webremix.info/fr/g/maroc/maroc.html