-La stratégie algérienne d'instrumentalisation de la question des droits de l'Homme mise en échec (Loulichki Nations Unies (NY), 02/05/10 -
Le conseil de sécurité de l'ONU a finalement opposé une fin de non recevoir aux manoeuvres conjointes de l'Algérie et du polisario en dépit de leur intense campagne en vue de l'induire en erreur sur la question des droits de l'Homme au Sahara marocain et de leurs tentatives menées jusqu'au bout du débat sur la résolution 1920 pour en altérer la nature, a affirmé l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, M. Mohamed Loulichki.
Le Conseil de Sécurité privilégie le soutien au processus politique de règlement.
En effet, en adoptant à l'unanimité la résolution 1920, le conseil a veillé à la prorogation du mandat "existant" de la MINURSO, excluant ipso-facto l'idée d'un élargissement de celui-ci aux droits de l'Homme, a-t-il relevé.
"En désespoir de cause, a-t-il poursuivi, l'Algérie a cherché aussi et à maintes reprises, à introduire la mention d'un mécanisme de vérification des droits de l'Homme. Cette option a été à son tour écartée par le Conseil de sécurité, après l'avoir été par le Secrétaire général dans son dernier Rapport".
A cet égard, il a relevé que la campagne médiatique et diplomatique menée depuis Alger et Tindouf pour donner crédit aux allégations faisant état d'une situation préoccupante des droits de l'Homme au Sahara "n'aura pas trompée les membres du Conseil de sécurité qui sont bien au fait de ce dossier et qui ont tenu à privilégier le soutien au processus politique de règlement de ce différend".
Cette référence appuyée et sans précédent à l'obligation de recensement des populations des camps de Tindouf, auquel s'oppose avec immoralité l'Algérie depuis plus de 30 ans, constitue une brèche significative dans la politique du statut quo qu'elle tente d'imposer aux Nations Unies dans le traitement de cette question, a-t-il affirmé, soulignant que "le voile opaque que l'Algérie a toujours dressé pour masquer la réalité de la situation des populations des camps de Tindouf est entrain de tomber".
"
"Pour sa part, le Royaume du Maroc reste confiant, fort de son consensus national toujours renouvelé et du soutien de la Communauté internationale et du Conseil de sécurité", a précisé M. Loulichki, rappelant que "l'initiative d'autonomie et les efforts sérieux et crédibles du Maroc ont été, à nouveau, consacrés par le Conseil, ainsi que la nécessité pour les Parties de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis".
A présent, a-t-il poursuivi, "la Communauté internationale attend de l'Algérie et du polisario qu'ils se montrent respectueux des résolutions du Conseil et cessent leur politique d'instrumentalisation qui a été rejetée par l'Organe exécutif des Nations Unies et qui porte dangereusement atteinte à la sécurité et à l'intégration régionales".
Le moment est venu pour l'Algérie, a-t-il ajouté, de tirer les enseignements des circonstances qui ont entouré la négociation et l'adoption de la résolution 1920, de faire preuve de responsabilité et de se décider enfin à devenir le partenaire crédible et sérieux que la Communauté internationale attend pour favoriser le règlement de ce différend et contribuer à la concrétisation de l'idéal maghrébin.
"Aujourd'hui, il est temps que l'Algérie et le polisario se résignent à permettre aux populations des camps de Tindouf d'exprimer librement leur choix quant à leur retour parmi les leurs" au Maroc, a-t-il encore souligné.
Evoquant "le retour récent au Maroc de vagues de jeunes fuyant ces camps", M. Loulichki a fait remarquer qu'il est "révélateur du souhait profond qui anime l'ensemble de cette population, maintenue depuis des décennies dans une situation de précarité humainement condamnable et d'otage d'une politique en totale déphasage par rapport à l'évolution du monde".
Le conseil de sécurité de l'ONU a finalement opposé une fin de non recevoir aux manoeuvres conjointes de l'Algérie et du polisario en dépit de leur intense campagne en vue de l'induire en erreur sur la question des droits de l'Homme au Sahara marocain et de leurs tentatives menées jusqu'au bout du débat sur la résolution 1920 pour en altérer la nature, a affirmé l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, M. Mohamed Loulichki.
Le Conseil de Sécurité privilégie le soutien au processus politique de règlement.
En effet, en adoptant à l'unanimité la résolution 1920, le conseil a veillé à la prorogation du mandat "existant" de la MINURSO, excluant ipso-facto l'idée d'un élargissement de celui-ci aux droits de l'Homme, a-t-il relevé.
"En désespoir de cause, a-t-il poursuivi, l'Algérie a cherché aussi et à maintes reprises, à introduire la mention d'un mécanisme de vérification des droits de l'Homme. Cette option a été à son tour écartée par le Conseil de sécurité, après l'avoir été par le Secrétaire général dans son dernier Rapport".
A cet égard, il a relevé que la campagne médiatique et diplomatique menée depuis Alger et Tindouf pour donner crédit aux allégations faisant état d'une situation préoccupante des droits de l'Homme au Sahara "n'aura pas trompée les membres du Conseil de sécurité qui sont bien au fait de ce dossier et qui ont tenu à privilégier le soutien au processus politique de règlement de ce différend".
Cette référence appuyée et sans précédent à l'obligation de recensement des populations des camps de Tindouf, auquel s'oppose avec immoralité l'Algérie depuis plus de 30 ans, constitue une brèche significative dans la politique du statut quo qu'elle tente d'imposer aux Nations Unies dans le traitement de cette question, a-t-il affirmé, soulignant que "le voile opaque que l'Algérie a toujours dressé pour masquer la réalité de la situation des populations des camps de Tindouf est entrain de tomber".
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"Pour sa part, le Royaume du Maroc reste confiant, fort de son consensus national toujours renouvelé et du soutien de la Communauté internationale et du Conseil de sécurité", a précisé M. Loulichki, rappelant que "l'initiative d'autonomie et les efforts sérieux et crédibles du Maroc ont été, à nouveau, consacrés par le Conseil, ainsi que la nécessité pour les Parties de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis".
A présent, a-t-il poursuivi, "la Communauté internationale attend de l'Algérie et du polisario qu'ils se montrent respectueux des résolutions du Conseil et cessent leur politique d'instrumentalisation qui a été rejetée par l'Organe exécutif des Nations Unies et qui porte dangereusement atteinte à la sécurité et à l'intégration régionales".
Le moment est venu pour l'Algérie, a-t-il ajouté, de tirer les enseignements des circonstances qui ont entouré la négociation et l'adoption de la résolution 1920, de faire preuve de responsabilité et de se décider enfin à devenir le partenaire crédible et sérieux que la Communauté internationale attend pour favoriser le règlement de ce différend et contribuer à la concrétisation de l'idéal maghrébin.
"Aujourd'hui, il est temps que l'Algérie et le polisario se résignent à permettre aux populations des camps de Tindouf d'exprimer librement leur choix quant à leur retour parmi les leurs" au Maroc, a-t-il encore souligné.
Evoquant "le retour récent au Maroc de vagues de jeunes fuyant ces camps", M. Loulichki a fait remarquer qu'il est "révélateur du souhait profond qui anime l'ensemble de cette population, maintenue depuis des décennies dans une situation de précarité humainement condamnable et d'otage d'une politique en totale déphasage par rapport à l'évolution du monde".