Cela fait déjà trois ans que le Docteur Hakim Yousfi, ophtalmologue à l’hôpital Erasme, remue ciel et terre pour retrouver sa fille, Inès.
La petite avait à peine un an lorsqu’elle a été enlevée du domicile familial, à Bruxelles, par sa mère, Dorota, et sa grand-mère, Wanda Romaniuk, toutes deux polonaises.
Entretemps, la maman est décédée mais la grand-mère retient toujours l’enfant en Pologne.
Dans cette affaire, toutes les décisions de justice donnent pourtant raison au père d’Inès.
"On a rarement des décisions aussi claires dans le cas d’un rapt parental", explique Maître Joanna Wsolek, l’avocate du papa.
"La maman de l’enfant est malheureusement décédée.
Son papa est donc le seul parent qui lui reste.
Et la convention de La Haye stipule que c’est le droit fondamental d’un enfant d’être élevée par son parent, de ne pas être orphelin.", ajoute l’avocat.
C’est d’ailleurs ce qu’ont confirmé tous les tribunaux, belges et polonais, qui se sont penchés sur cette affaire depuis le rapt d’Inès.
Selon la justice des deux pays, le papa est aujourd’hui le seul détenteur de l’autorité parentale sur Inès et celle-ci doit donc lui être remise dans les plus brefs délais.
Mais deux ans après ces jugements, on attend toujours l’exécution de la décision par les autorités polonaises.
Inès est retrouvée le 15 juin
Pendant près de trois ans, Hakim Yousfi a sillonné la Pologne des dizaines de fois dans l’espoir de trouver une trace de sa fille… en vain.
Jusqu’au 15 juin dernier, lorsqu’il apprend que la police a enfin retrouvé Inès.
"Elle a été découverte, avec sa grand-mère, sur un parking dans la petite ville de Radom, située à une centaine de kilomètres au sud de Varsovie", explique le papa.
Une joie de courte durée car, depuis lors, Hakim n’a été autorisé à revoir sa fille qu’un mois plus tard et pendant à peine quelques minutes.
"On m’a fait venir dans le petit appartement où Inès était retenue, raconte le papa.
En arrivant, on a dit à mon avocate et à la Consule de Belgique en Pologne, qui me soutiennent toutes les deux dans mes démarches, qu’elles ne pouvaient pas m’accompagner.
Cela m’a surpris car il y avait à l’intérieur une dizaine de personnes.
Des policiers, les propriétaires des lieux, le procureur, le curateur judiciaire, le délégué général aux droits de l’enfant, des psychologues et des avocats.
J’avais les larmes aux yeux. Je me suis rapproché tout doucement d’Inès et j’ai commencé à lui fredonner les berceuses que je lui chantais quand elle était petite… mais la grand-mère la tenait fermement dans ses bras et faisait tout pour l’empêcher de me regarder.
Je ne l’ai donc vue que de dos… Et tout ça avec ses 11 personnes autour de moi. C’était horrible !".
La petite avait à peine un an lorsqu’elle a été enlevée du domicile familial, à Bruxelles, par sa mère, Dorota, et sa grand-mère, Wanda Romaniuk, toutes deux polonaises.
Entretemps, la maman est décédée mais la grand-mère retient toujours l’enfant en Pologne.
Dans cette affaire, toutes les décisions de justice donnent pourtant raison au père d’Inès.
"On a rarement des décisions aussi claires dans le cas d’un rapt parental", explique Maître Joanna Wsolek, l’avocate du papa.
"La maman de l’enfant est malheureusement décédée.
Son papa est donc le seul parent qui lui reste.
Et la convention de La Haye stipule que c’est le droit fondamental d’un enfant d’être élevée par son parent, de ne pas être orphelin.", ajoute l’avocat.
C’est d’ailleurs ce qu’ont confirmé tous les tribunaux, belges et polonais, qui se sont penchés sur cette affaire depuis le rapt d’Inès.
Selon la justice des deux pays, le papa est aujourd’hui le seul détenteur de l’autorité parentale sur Inès et celle-ci doit donc lui être remise dans les plus brefs délais.
Mais deux ans après ces jugements, on attend toujours l’exécution de la décision par les autorités polonaises.
Inès est retrouvée le 15 juin
Pendant près de trois ans, Hakim Yousfi a sillonné la Pologne des dizaines de fois dans l’espoir de trouver une trace de sa fille… en vain.
Jusqu’au 15 juin dernier, lorsqu’il apprend que la police a enfin retrouvé Inès.
"Elle a été découverte, avec sa grand-mère, sur un parking dans la petite ville de Radom, située à une centaine de kilomètres au sud de Varsovie", explique le papa.
Une joie de courte durée car, depuis lors, Hakim n’a été autorisé à revoir sa fille qu’un mois plus tard et pendant à peine quelques minutes.
"On m’a fait venir dans le petit appartement où Inès était retenue, raconte le papa.
En arrivant, on a dit à mon avocate et à la Consule de Belgique en Pologne, qui me soutiennent toutes les deux dans mes démarches, qu’elles ne pouvaient pas m’accompagner.
Cela m’a surpris car il y avait à l’intérieur une dizaine de personnes.
Des policiers, les propriétaires des lieux, le procureur, le curateur judiciaire, le délégué général aux droits de l’enfant, des psychologues et des avocats.
J’avais les larmes aux yeux. Je me suis rapproché tout doucement d’Inès et j’ai commencé à lui fredonner les berceuses que je lui chantais quand elle était petite… mais la grand-mère la tenait fermement dans ses bras et faisait tout pour l’empêcher de me regarder.
Je ne l’ai donc vue que de dos… Et tout ça avec ses 11 personnes autour de moi. C’était horrible !".