Marcus Cubitus
VIB
Je comprends pas pourquoi les modérateurs ont clos ce sujet : ça ne dérape pas plus que d'habitude...
Bref, on continue :
Oui, c'est vrai : mea culpa ...
Bien, parlons de ce que dit Albert d'Aix : ce qu'il rapporte est consigné dans "HISTOIRE DES FAITS ET GESTES DANS LES RÉGIONS D'OUTRE-MER" :
Vois-tu là dedans du cannibalisme sacrificiel ??? Albert d'Aix insiste sur le fait de la détresse des gens torturés par la famine. Point d'enfants ici embrochés ou de Sarrasins mijotés dans les marmites.
Albert d'Aix poursuit :
Ainsi, tous ceux qui cherchaient de la nourriture à l'extérieur était systématiquement tués par les Turcs.
Le recours au cannibalisme a donc bien été un élément de survie, quoique tu en dises.
Bref, on continue :
centreat a dit:Tsss Tsss! Voyons Marcus!! Lorsque des musulmans tuent des musulmans c'est beaucoup moins grave que lorsque des non-musulmans tuent des musulmans!!! Tu savais pas ça??? Naïf!!!
Oui, c'est vrai : mea culpa ...
Lyon3 a dit:C est proprement faux puisque je t ai cite Albert d Aix qui en fait egalement mention,auteur que tu occultes depuis le debut par-ailleurs.
Bien, parlons de ce que dit Albert d'Aix : ce qu'il rapporte est consigné dans "HISTOIRE DES FAITS ET GESTES DANS LES RÉGIONS D'OUTRE-MER" :
Pendant ce temps le comte Raimond, et tous ceux qui étaient occupés avec lui au siège de Marrah, languissaient dans cette position depuis cinq semaines, et, après un si long séjour qui les fatiguait infiniment, repousses sans cesse et très vivement par les Turcs, ils eurent encore à souffrir tous les tourments de la famine.
Ce n'était point étonnant ; car le siège d'Antioche qui avait duré si longtemps, et plus tard le siège de toutes les autres villes, avaient épuisé les ressources de toutes les contrées environnantes, et la plupart des habitants s'étaient sauvés dans les montagnes, emportant avec eux leurs effets, et emmenant leurs bestiaux.
L'armée du comte Raimond et des princes, qui était demeurée avec lui, était forte de dix mille hommes, et, chose horrible à dire et à entendre raconter ! on en vint dans tout le pays à un tel excès de détresse, que les Chrétiens n'eurent pas horreur, non seulement de manger les Turcs ou les Sarrasins morts, mais encore de dévorer les chiens qu'ils pouvaient saisir, après les avoir fait rôtir : tant la faim, soutenue pendant longtemps, est plus poignante que le glaive le mieux acéré.
Vois-tu là dedans du cannibalisme sacrificiel ??? Albert d'Aix insiste sur le fait de la détresse des gens torturés par la famine. Point d'enfants ici embrochés ou de Sarrasins mijotés dans les marmites.
Albert d'Aix poursuit :
On trouva, aussi, dans les solitudes montueuses du Liban, un grand nombre de Chrétiens qui, poussés par l'impérieuse nécessité, allaient partout cherchant quelque nourriture, et étaient mis à mort par les Turcs.
Ainsi, tous ceux qui cherchaient de la nourriture à l'extérieur était systématiquement tués par les Turcs.
Le recours au cannibalisme a donc bien été un élément de survie, quoique tu en dises.