Recul d'environ 60 % des exportations des phosphates

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Casablanca d'antan
VIB
Les phosphates et dérivés, qui ont toujours tiré vers le haut les exportations nationales, ont vu leurs ventes à l'étranger chuter de 59,5 %, à fin février dernier, pour s'établir à quelque 2 milliards DH, soit 12,2 % du total des exportations contre 20,5 % une année auparavant. Cette baisse s'explique essentiellement par le recul enregistré au niveau du volume exporté dans la mesure où les prix des phosphates et dérivés sur les marchés internationaux sont inscrits dans leur majorité sur un trend haussier, selon l'Office des changes.
C'est le cas des phosphates, dont les exportations ont atteint, à fin février dernier, 707,9 millions DH, s'inscrivant ainsi en baisse de 58,5 %, pour un volume également en régression de 77,3 %. Le tonnage exporté des phosphates s'est élevé, à fin février dernier, à 447.400 tonnes seulement contre 1,97 million de tonnes une année auparavant.

Le 07-04-2009 à 09:38
 
j'ai compris qu'on était dans la ***** juste en lisant le titre..

mais la question à laquelle je ne trouve pas de réponse est la suivante:

MAIS PK?
 
je vous rassure pas de soucis les recettes vont rester les mêmes , j'avais lu que le prix de la tonne de phosphate à doubler , donc moins de frais pour extraire ..... donc
 
Le prix de la tonne de phosphate est passé de 866 dirhams début 2008 à 1582 dirhams cette année. A fin février, le Royaume a exporté 447.400 tonnes pour 707,9 millions de dirhams contre 1,97 millions de tonnes à fin février 2008, soit un volume en baisse de 77,3%.
 
Le prix de la tonne de phosphate est passé de 866 dirhams début 2008 à 1582 dirhams cette année. A fin février, le Royaume a exporté 447.400 tonnes pour 707,9 millions de dirhams contre 1,97 millions de tonnes à fin février 2008, soit un volume en baisse de 77,3%.

la perte est énorme!

y a t'il un pays qui a exporté plus de phosphates que nous?
 
L'Iran est l'un des premiers pays importateurs de phosphate marocain. Selon les chiffres du ministère du Commerce extérieur, les exportations marocaines vers ce pays ont atteint 340 millions de dirhams en 2007, constituées principalement de phosphates et ses dérivés.
 
Le secteur du phosphate occupe une place de choix dans l’économie marocaine. Il est d’ailleurs, l’un des premiers pourvoyeurs de devise du Maroc, et sa valorisation pourrait aujourd’hui atténuer l’impact de la crise internationale dans le pays.

En effet, quelques 250 chercheurs et industriels venus de 25 pays ont fait le déplacement du 18 au 20 mars à Marrakech pour prendre part à la troisième édition du Covaphos, une conférence internationale sur la valorisation des phosphates et dérivés.
Pour M. Abdelaâmi Kossir, maître de recherche au Centre d’études et de recherches des phosphates minéraux (Cerphos), dépendant de l’Office chérifien des phosphates (OCP), « Un grand potentiel dans les nouvelles utilisations du phosphore nous attend » indique-t-il.
Et parmi les nouvelles applications du phosphore, des dérivés pour les batteries de voitures, sachant que sont programmées à l’horizon 2011, près d’un million de voitures rien qu’aux USA. Surprenant ce qu’on peut faire et produire grâce aux différentes utilisations des produits transformés.
On retiendra du Covaphos III, la conférence sur la valorisation des phosphates et dérivés organisée à Marrakech par le Cerphos, de multitudes autres applications, comme les additifs aux produits alimentaires ou encore comme catalyseurs pour la transformation des huiles végétales en bio-carburants…

La rencontre d’envergure mondiale, qui a regroupé cette semaine et durant trois jours les chercheurs, universitaires et industriels venus de 25 pays, a permis de présenter et échanger autour des résultats de travaux de recherche et des expériences industrielle en relation avec le phosphate et dérivés. «Le Covaphos est un rendez-vous unique pour consolider la collaboration entre l’université et le monde industriel», insiste Jamal Maghnouj, directeur du centre de recherches.
D’après ses responsables, le champ de Cerphos est immense surtout lorsqu’on sait qu’il devra permettre d’apporter des réponses techniquement opérationnelles et économiquement viables à des défis actuels et futurs.
«L’investissement en R& D est important au moment où les produits les plus classiques sont le plus touchés par la crise». Le Cerphos est ainsi chargé, entre autres, de la promotion de l’usage d’acide phosphorique purifié utilisé dans l’industrie agroalimentaire. Ce centre, créé en 1975 par le groupe OCP, intervient comme un fournisseur d’idées et de technologies pour la valorisation des phosphates. Erigé en société autonome, avec ses 40 grands chercheurs et 80 techniciens, il a déposé plusieurs brevets, mais vend ses technologies en particulier aux filiales de l’OCP. Aujourd’hui, des unités de traitement d’acide phosphoriques sont basées uniquement sur des techniques développées par la filiale R&D, Cerphos.
Parmi les procédés faits maison, une unité à Safi et une autre d’enrichissement par le lavage flottation à El Youssoufia. Avec ses 5 laboratoires d’études, le Cerphos recherche génère 120 millions de DH est de chiffre d’affaires. Il constitué d’un réseau de compétences regroupant des chercheurs marocains et étrangers spécialisés dans les différents domaines liés à l’activité phosphorique.

l'Economiste
 
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