Réforme des retraites : les années d'études bientôt prises en compte ?

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mam80

la rose et le réséda
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Réforme des retraites : les années d'études bientôt prises en compte ?

Bonne nouvelle pour tous diplômés de l'enseignement supérieur : leurs années d'études pourraient désormais compter dans le calcul de leur futur retraite. Souvent oublié, ce sujet promet de faire débat lors de la prochaine rencontre gouvernementale avec les syndicats, le 26 août, en vue de finaliser la réforme des retraites. Explications.

> Comment sont prises en compte les années d'études à l'heure actuelle dans le calcul de la retraite ?

"C'est très simple, elle ne sont pas comptabilisées", commente Jacques Martel, administrateur de l'UNIR (Union nationale interprofessionnelle des retraités) pour la CFE CGC. Sauf que "le nombre grandissant d'élèves poursuivant des études au-delà du bac nécessite de revoir les règles de validation des annuités pour le calcul des droits à la retraite", commente le syndicat des cadres dans une note rédigée à l'issue de la Conférence sociale de juin dernier. Un constat partagé par le syndicat des étudiants. Pour l'Unef, "l'accumulation des années "blanches" rend la poursuites d'études pénalisantes".

Des revendications qui auraient été prises en compte par la ministre des Affaires sociales. A en croire les informations du Figaro, les propositions de réforme remises par Marisol Touraine, le 31 juillet dernier, au Premier ministre comporteraient un volet pour prendre en compte les longues études dans le calcul des retraites. Le service de presse de la CFE CGC s'est d'ailleurs fendu d'un communiqué pour s'en féliciter. Contacté par Capital.fr, le ministère des Affaires sociales refuse de confirmer cette information.

> Pourquoi mieux prendre en compte les études dans le calcul des retraites des futures générations ?

Ceux qui ont 30 ans aujourd'hui ont validé 12 trimestres de moins que ceux nés entre 1950 et 1974 au même âge, selon la DREES. D'abord, parce que les jeunes font des études de plus en plus longues. Ainsi, près de huit bacheliers sur 10 poursuivent des études supérieures, selon les chiffres de l'Insee. Or, toutes ces années passées sur les bancs de la fac ne comptent pas pour le calcul des années de cotisations, ce qui oblige mécaniquement les jeunes générations à travailler plus longtemps pour acquérir le nombre de trimestres requis et, ainsi, toucher une pension à taux plein.

la suite sur http://www.capital.fr/retraite/actu...-bientot-prises-en-compte-864233#xtor=EPR-226

réponse le 26 août


mam
 
Dernière édition:
actuellement, contrairement a ce que dit l article, on peut racheter jusqu a 3 années ( 12 trimestres) au titre des années d études ou années incomplètes de cotisations

si la reforme c 'est de donner systématiquement ces 3 années "gratuites"..... devinez ce qui va se passer;
chacun paiera le cout que cela représente sur les cotisations retraite toute sa vie..

En gros au lieu de payer si on a vraiment besoin et en fin de carriere et bien
on aura un droit gratuit et on paiera systematiquement besoin ou pas par solidarité pour les autres et cela tout au long de sa carriere;

et allez savoir ce qui sera fait de vos cotisations...
l ancien système etait plus facile a controler; au moins on savait combien on payait et ce qu on y gagnait soi meme

cette reforme est juste une arnaque mediatique pour eviter une explosion de colere des jeunes generations a l approche de la rentree sociale avec la reforme des retraites
on noie le poisson pas un faux cadeau....
 
bon courage les djeuns'....vous êtes pas au bout .... :D

Retraites : la durée de cotisation continuera d'augmenter après 2020

La durée de cotisation nécessaire pour une retraite complète continuerait à progresser au rythme actuel.

On atteindrait alors 43 années de cotisation pour les assurés nés en 1975, qui prendront leur retraite à partir de 2037.

La préparation de la réforme des retraites est dans sa dernière ligne droite. Les arbitrages finaux seront rendus dans les tout prochains jours. François Hollande et Jean-Marc Ayrault doivent en particulier trancher entre deux options pour combler les déficits : hausse de la CSG ou relèvement des cotisations. La solution de la CSG tient la corde (« Les Echos » du 9 août). « C'est une option qui a sa cohérence », a encore jugé hier sur France 2 la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, précisant que les décisions n'étaient « pas encore prises ».

Un autre volet de la réforme semble, lui, pratiquement bouclé. La durée de cotisation nécessaire pour obtenir une pension sans décote devrait continuer à progresser au-delà de 2020, à peu près au même rythme que ce qui se passe actuellement. « C'est l'hypothèse centrale », confie un conseiller gouvernemental. Depuis la loi Fillon de 2003, la durée de cotisation progresse régulièrement, au fur et à mesure que l'espérance de vie s'allonge. Cette règle permet de maintenir constant le rapport entre la durée de la vie de travail et la durée de la retraite. Pour chaque génération, les gains d'espérance de vie sont partagés entre la durée de cotisation, à hauteur des deux tiers, et la durée de la retraite, à hauteur du tiers restant. Concrètement, la durée de cotisation augmente d'un trimestre tous les deux ou trois ans. Les assurés qui prennent leur retraite cette année doivent avoir cotisé au moins 41 annuités. On passera à 41 ans et demi pour la génération 1955 et 41 ans et trois trimestres pour les personnes nées en 1958, qui partiront à la retraite en 2020.

Options convergentes

Au-delà de 2020, la loi ne prévoit rien, et le gouvernement hésitait jusqu'à présent sur le rythme de l'allongement retenu après cette date. Deux scénarios sont encore sur la table, mais ils sont très proches. Le premier consisterait à prolonger purement et simplement le mécanisme prévu par la loi Fillon. Le second instaurerait une règle plus rigide : la durée augmenterait d'un trimestre toutes les trois générations. Dans les faits, cela reviendrait sensiblement au même. On arriverait à 42 annuités pour les assurés nés en 1962 et 43 ans pour la génération 1975, qui prendra sa retraite à partir de 2037. Cela permettrait d'économiser 2,3 milliards d'euros par an d'ici à 2030, selon le rapport de Yannick Moreau.

La seconde option offrirait davantage de clarté - les quadragénaires sauraient dès aujourd'hui à quoi s'en tenir. L'inconvénient, c'est que cela conduirait le gouvernement à afficher une durée de cotisation élevée, même si celle-ci n'interviendrait qu'à un horizon lointain. Dans les deux cas, un ajustement serait toujours possible. L'exécutif compte mettre en place un pilotage du système de retraite pour en adapter les paramètres si nécessaire.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/r...-continuera-d-augmenter-apres-2020-596717.php
 
Les années d'études sont plus ou moins déja prises en compte vu qu'ils y a des facilités pour le rachat de ses propres années d'études.
D'ailleurs pour les jeunes travailleurs vaut mieux les racheter maintenant que 2 mois avant la retraite ... LOL !
 
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