La Prédication - La réprobation du mal
Q : Doit-on réformer le mal avec la main ? Qui doit sen charger ? Veuillez citer les preuves, quAllah vous protège.
R : Allah, exalté soit-Il, a décrit parmi les caractéristiques des croyants le fait de réprouver le mal et dordonner le bien. Allah le Très-Haut dit :
« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable »1
Allah le Très-Haut dit aussi :
« Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. »2.
De même, Il dit :
« Vous êtes la meilleure communauté quon ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable »3
Les versets concernant la recommandation du bien et linterdiction du mal sont très nombreux, en raison du caractère extrêmement important que cela revêt et le grand besoin que les musulmans en ont.
Le Prophète, prière et salut dAllah sur lui, a dit dans le hadith authentique :
« Si lun de vous voit un mal, quil le change avec sa main. Sil ne le peut pas, quil le change avec sa langue. Sil ne le peut pas, quil le fasse dans son cur et ceci est le plus bas degré de la foi. »4
Ainsi, la réprobation se fait par la main pour qui en a la capacité, comme ceux qui détiennent lautorité ainsi que les instances chargés de cela, dans ce qui leur a été confié [comme responsabilité]. Il en va de même pour les brigades de répression du mal (Ahl ul-Hisba) dans ce qui leur a été confié comme mission, ainsi que le gouvernant dans ce qui lui a été confié comme responsabilité ; et le juge dans ce qui lui a été prescrit ; et la personne chez elle avec ses enfants et sa famille, dans la mesure de ses moyens.
Quant à celui qui ne le peut pas, ou qui risque, sil réprouve le mal avec la main, dengendrer discorde, dispute et bagarre, alors il nest pas tenu de le faire. Il lui suffit de réprouver par la langue afin que ne se produise pas un mal encore plus grand que celui quil a réprouvé, conformément aux écrits des savants.
Il lui suffit de réprouver par la langue comme le fait de dire : « Ô mon frère, crains Allah, cela nest pas permis, il faut délaisser cette chose, il faut faire telle chose » et par dautres belles expressions, et de façon convenable.
Après la langue, vient la désapprobation par le cur, cest-à-dire que lon déteste (le mal) avec le cur, et cela doit se voir extérieurement. Il ne faut pas rester avec les gens commettant ce mal, et ceci fait partie de la réprobation avec le cur
Et Allah se charge doctroyer laide.
Cheikh Ben Baz
Revue des Recherches, n°36, pages 122 et 121.
______________________________________
1 Le Repentir, v. 71.
2 La Famille dImrân, v. 104.
3 La Famille dImrân, v. 110.
4 Rapporté par Muslim dans son Sahîh, chapitre de la foi, n°49.
Q : Doit-on réformer le mal avec la main ? Qui doit sen charger ? Veuillez citer les preuves, quAllah vous protège.
R : Allah, exalté soit-Il, a décrit parmi les caractéristiques des croyants le fait de réprouver le mal et dordonner le bien. Allah le Très-Haut dit :
« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable »1
Allah le Très-Haut dit aussi :
« Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. »2.
De même, Il dit :
« Vous êtes la meilleure communauté quon ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable »3
Les versets concernant la recommandation du bien et linterdiction du mal sont très nombreux, en raison du caractère extrêmement important que cela revêt et le grand besoin que les musulmans en ont.
Le Prophète, prière et salut dAllah sur lui, a dit dans le hadith authentique :
« Si lun de vous voit un mal, quil le change avec sa main. Sil ne le peut pas, quil le change avec sa langue. Sil ne le peut pas, quil le fasse dans son cur et ceci est le plus bas degré de la foi. »4
Ainsi, la réprobation se fait par la main pour qui en a la capacité, comme ceux qui détiennent lautorité ainsi que les instances chargés de cela, dans ce qui leur a été confié [comme responsabilité]. Il en va de même pour les brigades de répression du mal (Ahl ul-Hisba) dans ce qui leur a été confié comme mission, ainsi que le gouvernant dans ce qui lui a été confié comme responsabilité ; et le juge dans ce qui lui a été prescrit ; et la personne chez elle avec ses enfants et sa famille, dans la mesure de ses moyens.
Quant à celui qui ne le peut pas, ou qui risque, sil réprouve le mal avec la main, dengendrer discorde, dispute et bagarre, alors il nest pas tenu de le faire. Il lui suffit de réprouver par la langue afin que ne se produise pas un mal encore plus grand que celui quil a réprouvé, conformément aux écrits des savants.
Il lui suffit de réprouver par la langue comme le fait de dire : « Ô mon frère, crains Allah, cela nest pas permis, il faut délaisser cette chose, il faut faire telle chose » et par dautres belles expressions, et de façon convenable.
Après la langue, vient la désapprobation par le cur, cest-à-dire que lon déteste (le mal) avec le cur, et cela doit se voir extérieurement. Il ne faut pas rester avec les gens commettant ce mal, et ceci fait partie de la réprobation avec le cur
Et Allah se charge doctroyer laide.
Cheikh Ben Baz
Revue des Recherches, n°36, pages 122 et 121.
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1 Le Repentir, v. 71.
2 La Famille dImrân, v. 104.
3 La Famille dImrân, v. 110.
4 Rapporté par Muslim dans son Sahîh, chapitre de la foi, n°49.