Regroupement familial : regarder la réalité en face

boptitprince

je ne suis qu'un prince..
http://www.lesoir.be/debats/editos/...milial-regarder-la-realite-en-face-818765.php

Regroupement familial : regarder la réalité en face
HUGUES DORZEE

lundi 31 janvier 2011, 06:38

facebookdel.icio.usmyspacewindows livewikiotwitter
Toute personne qui peut prouver un lien de parenté avec un membre de sa famille séjournant en Belgique peut bénéficier, à certaines conditions, du regroupement familial. Il obtiendra alors un titre de séjour, limité ou non, selon les cas. Depuis 30 ans, cette procédure est devenue la principale source de migration légale dans notre pays.

En 2006, les conditions d'admission ont été renforcées (les membres de la famille doivent disposer d'un seul domicile, d'un logement « suffisant », d'une assurance-maladie, etc.). Et les autorités belges disposent, depuis bien longtemps, de moyens divers pour vérifier le bien-fondé du lien de parenté (tests ADN, enquêtes de police…).

Pour certains, la loi belge est trop laxiste ; pour d'autres, trop contraignante. Tous les partis semblent d'accord pour la réviser. Dans quel sens ? Rien n'est décidé.

Un texte est en chantier au Parlement. Il fait partie de ces débats sensibles, politiquement explosifs, tributaires d'un hypothétique gouvernement.

C'est regrettable. Car il serait temps de mener un débat de fond, sans œillère ni démagogie, sur ce sujet difficile, mais ô combien important. Et l'étude révélée par la Fondation Roi Baudouin démontre qu'il y a urgence.

Le regroupement familial se fait, d'abord et avant tout, pour des raisons conjugales. Deux pays d'origine se détachent : le Maroc et la Turquie. Les migrants sont des jeunes et essentiellement des femmes. Un sur deux est sans emploi. Un sur cinq se retrouve seul endéans les cinq ans.

Tout à coup, le couple vacille, le projet migratoire d'un des conjoints tourne mal. Avec, au bout de l'aventure, des enfants à élever, une méconnaissance de la langue, un isolement social, l'absence de ressources financières, un retour difficile au pays.

Et, dans le pire des cas, la révélation de situations encore bien plus graves (mariages de complaisance, arrangés ou forcés, séquestrations, violences conjugales…). Ne pas regarder de face ces aspects-là du regroupement familial, c'est nier la réalité, c'est fermer les yeux sur les dérives et les abus, c'est prendre le risque de laisser le racisme et la xénophobie gagner chaque jour un peu plus de terrain. Un risque inutile par les temps qui courent.
 
Dix mille regroupés familiaux par an
Rédaction en ligne

lundi 31 janvier 2011, 07:09

facebookdel.icio.usmyspacewindows livewikiotwitters'abonnerrssnetvibesgoogle readeryahoo

Près de 10.000 personnes ont bénéficié du regroupement familial en 2008. L’immigration marocaine représente la majeure partie des regroupements familiaux en Belgique. Le dossier complet dans Le Soir

DR
Qui sont ces migrants venus rejoindre un ou plusieurs membres de leur famille en Belgique ?

Le regroupement familial apparaît comme la première source de séjour légal sur le territoire belge : en 2008, l’Office des étrangers a délivré 9.993 permis de séjour pour ce motif et en a refusé 3.860. La Fondation Roi Baudouin, secondée par l’ULB et l’Université d’Anvers, s’est livrée à une analyse approfondie de ces chiffres. Qui « se regroupe » ? Pourquoi ? Qu’advient-il après cette reconstitution ?

Le regroupement familial représente 63 % des dossiers de séjours. Les deux principaux pays d’immigration sont le Maroc (5.975 personnes dont 4.768 sont des conjoints) et la Turquie (2.021 migrants dont 1.661 pour des raisons conjugales ou assimilées). Un migrant sur cinq finit par se retrouver seul dans les cinq ans. C’est davantage le cas pour ceux venus d’Afrique subsaharienne et du Maroc. Avec, à la clé, des situations sociales difficiles (isolement, précarité…)
 
6/10 de ces immigrants (tous) sont des femmes. Aussi bien des brésiliennes que des ukrainiennes que d'autres.

Il y a dix ans 75% de ces immigrant(e)s n'avaient pas de travail dans la 1° année. Aujourd'hui c'est 50%.

Pour les marocain(e)s et les turcs (turques) le pourcentage est plus élevé.

Plusieurs raisons sont avancées:

- beaucoup de ces migrants n'ont pas de diplômes/formations

- équivalence des diplômes

- manque de connaissance du français ou du néerlandais. Beaucoup (trop) de femmes ne s'expriment qu'en berbère (?).

- l'épouse, surtout parmi les marocaines, est généralement enceinte dès la 1° année. Les "européennes" cherchent d'abord un travail stable puis.....

- les choses ont évolué ces 10 dernières années pour deux raisons principales:
- le très gros effort du Maroc pour l'enseignement
- le changement d'habitude chez les turcs belges:ils épousent de plus en plus de femmes des villes plutôt que des campagnes, (formation, coutumes, habitudes de vie) même si leur belle famille vit dans des régions reculées.

Pour les divorces (1/5 après 5 ans) il semble que la cause en revient aux mariages arrangés. Dans certaines familles le but est encore de faciliter l'entrée d'un homme par mariage sans tenir compte de la compatibilité des futurs époux.

Pour les femmes, beaucoup de belgo-marocains retournent se marier au pays par tradition par amour du pays.....

Tout cela n'est pas une vérité à prendre ou à laisser. ;)
 
Les chiffres du dernier rapport OE 2009 (2010 sortira ds quelques mois )

Activités du service Visa de regroupement familial

Au préalable, il convient de rappeler que les postes diplomatiques ou consulaires, peuvent,
dans certains cas, délivrer d’office un visa demandé dans le cadre d’un regroupement
familial.

Aussi, les chiffres repris ci-dessous ne peuvent donner une vue complète de la
problématique de regroupement familial mais rendent compte de l’activité du service :

17.775 décisions ont été prises (au lieu de 17.214) dont : 13.872 définitives + 3.903
« surseoir »
En détails :

- 9.993 décisions d’accord du visa (au lieu de 10.059 en 2008);
- 3.860 décisions de refus du visa (au lieu de 3.477 en 2008);
- 3.903 décisions de surseoir (au lieu de 3.657 en 2008), dont
- 2.469 ou 63,2,% (au lieu de 67,4%) dans l’attente de la production de documents
complémentaires
- 1.266 ou 32,4% (au lieu de 32,6 %) dans l’attente de l’avis rendu par le Parquet à la
suite des enquêtes du Parquet menées dans le cadre de la lutte contre les mariages
de complaisance
- 168 Pour Belgie route ou 4,3%;
- 19 sans objet (au lieu de 21 en 2008).
Le nombre de demandes de visa transmises, pour autorisation, à l’Office des Etrangers par
les postes diplomatiques ou consulaires a augmenté par rapport à l’année précédente
14.046 au lieu de 13.659 demandes en 2008)

des belges ne parlent pas néerlandais
des belges n'ont pas de diplômes ,ne savent pas écrire ,lire,calculer
des belges divorcent tt aussi rapidement

tout n est pas noir ni tout blanc

on peut aussi prendre ou ....laisser ...
 
"des belges n'ont pas de diplômes ,ne savent pas écrire ,lire,calculer
des belges divorcent tt aussi rapidement "

Il est difficile de trouver du travail si on ne parle pas la langue de la région. Il y a une forte communauté marocaine à Anvers. Et l'insertion y semble plus difficile qu' ailleurs.

En Belgique l'enseignement est obligatoire depuis probablement 80 ans. Il ne doit pas y avoir beaucoup de belges qui ne savent ni lire ni écrire ( ni calculer).....sauf parmi de nouveaux belges pour qui les caractères latins sont un problème.

Pour ce qui est du divorce je ne connais pas les données dans les différentes communautés. Je ne connais pas non plus le taux de divorce dans les familles marocaines.

Ces données concernent une étude.....et ne servent certainement pas à dénigrer ou à attaquer une communauté.....belge ou bientôt belge. ;)
 
Aujourd’hui encore, partout dans le monde et même en Belgique, des millions de personnes ne savent ni lire, ni écrire. Ce phénomène touche principalement les femmes. En effet, sur 774 millions d’adultes qui ne savent ni lire, ni écrire, 516 millions sont des femmes.


En Belgique, il est difficile de donner un chiffre précis mais environ un adulte sur dix en Communauté Française, c’est-à-dire en Wallonie et à Bruxelles, serait analphabète. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire ce chiffre ne concerne pas uniquement les étrangers.

http://leligueur.citoyenparent.be/r...unes/68/un-belge-sur-dix-est-analphabete.html
 
On va jouer à déterminer la communauté qui compte le plus d'analphabètes?

Cette étude donne des observations faites sur une communauté qui manifestement semble être une des communautés qui éprouve le plus de difficultés à vivre et à travailler en Belgique.

Tout ne s'explique pas uniquement par des discriminations.....

Je regrette d'être intervenu sur ce sujet. ;)
 
Si tu considère que c est un jeu c est ton droit je voulais juste rectifier il ne s agit pas uniquement des communautés étrangères ,qui seraient analphabètes ,d ailleurs c est bien indiqué sur le site du ligueur et tu parles d études ,et bien je te parle de l ensemble de la population belge, non belge ,ou en devenir belge
tu interviens si tu veux et où tu veux...:rolleyes:
 
Retour
Haut