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Les conditions du regroupement familial étaient au coeur du débat ce vendredi en Commission de l'Intérieur de la Chambre. Les étrangers qui vivent en Belgique devront répondre à des critères plus sévères pour faire venir leur famille.
Après cinq mois de discussions, la Commission de l’Intérieur de la Chambre a voté ce vendredi soir la proposition de loi qui va durcir les critères pour le regroupement familial. Il s’agissait de changer les conditions que doit remplir celui qui se fait rejoindre par son conjoint, ses enfants, ou ses parents. La majorité a rassemblé MR, Open VLD, CD&V, N-VA, ainsi que trois des quatre PS. "C’est une présence de 12 mois sur le territoire belge avant de pouvoir procéder à un regroupement familial sur notre territoire, la deuxième chose, c’est de pouvoir garantir un logement décent pour la personne, et enfin d’assurer des revenus pour prendre en charge la personne qui vient sur notre territoire", explique Jacqueline Galant, députée MR, au micro de Mathieu Col pour RTL-TVI.
Le lot des Belges différent de celui des pays de l'UE
La principale question qui a divisé les partis, c'est le revenu minimal que doit avoir la personne qui demande le regroupement. Dans la future loi, il sera fixé à 100% du revenu d’insertion sociale pour les Européens, mais 120% pour les Belges, comme les personnes habitant hors de l’Union européenne. "Les Belges ne sont pas traités à égalité avec les Européens. Un Bulgare ou un Roumain aura des conditions d’accès plus favorables qu’un Belge, et ça pour nous c’est totalement inacceptable," a déclaré Zoé Genot, députée Ecolo. "C’est contraire à ce que le Conseil d’Etat avait émis comme remarque dans son avis. C’est dommage et nous le regrettons très profondément", ajoute Rachid Madrane, député PS.
Après cinq mois de discussions, la Commission de l’Intérieur de la Chambre a voté ce vendredi soir la proposition de loi qui va durcir les critères pour le regroupement familial. Il s’agissait de changer les conditions que doit remplir celui qui se fait rejoindre par son conjoint, ses enfants, ou ses parents. La majorité a rassemblé MR, Open VLD, CD&V, N-VA, ainsi que trois des quatre PS. "C’est une présence de 12 mois sur le territoire belge avant de pouvoir procéder à un regroupement familial sur notre territoire, la deuxième chose, c’est de pouvoir garantir un logement décent pour la personne, et enfin d’assurer des revenus pour prendre en charge la personne qui vient sur notre territoire", explique Jacqueline Galant, députée MR, au micro de Mathieu Col pour RTL-TVI.
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La principale question qui a divisé les partis, c'est le revenu minimal que doit avoir la personne qui demande le regroupement. Dans la future loi, il sera fixé à 100% du revenu d’insertion sociale pour les Européens, mais 120% pour les Belges, comme les personnes habitant hors de l’Union européenne. "Les Belges ne sont pas traités à égalité avec les Européens. Un Bulgare ou un Roumain aura des conditions d’accès plus favorables qu’un Belge, et ça pour nous c’est totalement inacceptable," a déclaré Zoé Genot, députée Ecolo. "C’est contraire à ce que le Conseil d’Etat avait émis comme remarque dans son avis. C’est dommage et nous le regrettons très profondément", ajoute Rachid Madrane, député PS.