Seul les employés peu qualifiés pourraient souffrir de l'arrivée de ces nouveaux travailleurs
BRUXELLES Régulariser les sans-papiers n'aura pas de conséquence négative sur l'emploi, conclut une étude de l'Institut de recherches économiques et sociales (Ires) de l'Université catholique de Louvain (UCL) dont les résultats sont repris jeudi dans les journaux de Vers l'Avenir et dans L'Echo.
Seul les employés peu qualifiés pourraient souffrir de l'arrivée de ces nouveaux travailleurs. Les conséquences sur l'emploi des travailleurs belges peu qualifiés resteront néanmoins limitées et diminueront avec le temps.
Pour les emplois les plus qualifiés, l'effet d'une régularisation des sans-papiers sera par contre bénéfique, estiment les auteurs de l'étude pour qui la régularisation constituerait un plus pour l'économie belge.
L'un des trois auteurs de cette étude, David de la Croix, affirme "qu'invoquer des arguments économiques pour ne pas régulariser les sans-papiers est complètement erroné et que, donc, les véritables arguments sont simplement idéologiques".
Selon ce chercheur, "on peut régulariser au moins 50.000 sans-papiers. Cela restera toujours positif pour nous".
© La Dernière Heure 2009
BRUXELLES Régulariser les sans-papiers n'aura pas de conséquence négative sur l'emploi, conclut une étude de l'Institut de recherches économiques et sociales (Ires) de l'Université catholique de Louvain (UCL) dont les résultats sont repris jeudi dans les journaux de Vers l'Avenir et dans L'Echo.
Seul les employés peu qualifiés pourraient souffrir de l'arrivée de ces nouveaux travailleurs. Les conséquences sur l'emploi des travailleurs belges peu qualifiés resteront néanmoins limitées et diminueront avec le temps.
Pour les emplois les plus qualifiés, l'effet d'une régularisation des sans-papiers sera par contre bénéfique, estiment les auteurs de l'étude pour qui la régularisation constituerait un plus pour l'économie belge.
L'un des trois auteurs de cette étude, David de la Croix, affirme "qu'invoquer des arguments économiques pour ne pas régulariser les sans-papiers est complètement erroné et que, donc, les véritables arguments sont simplement idéologiques".
Selon ce chercheur, "on peut régulariser au moins 50.000 sans-papiers. Cela restera toujours positif pour nous".
© La Dernière Heure 2009