Rencontre à haut risque à Rome

[Bjorn]

Selon les médias, la ministre libyenne des Affaires étrangères Nayla al-Mangush aurait rencontré son homologue israélien Eli Cohen la semaine dernière lors d'une visite d'État à Rome.
Un éventuel accord entre les deux pays aurait été discuté, a ensuite déclaré Cohen à la presse israélienne.

En Libye, pays qui rejette le droit d'Israël à exister et n'a aucun lien officiel avec Jérusalem, la prétendue réunion a suscité la colère et indignation.
Dès dimanche, des manifestants sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays, brûlant des drapeaux israéliens et des pneus de voiture.

 

[Drianke]

Diplomatie.

En Libye, le gouvernement Dbeibah a-t-il voulu se rapprocher d’Israël ?​

La révélation d’une rencontre à Rome entre la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush, et son homologue israélien, Eli Cohen, a provoqué un tollé en Libye, donnant lieu à des manifestations. Son limogeage par le Premier ministre, Abdel Hamid Dbeibah, n’écarte pas l’hypothèse d’une tentative concertée de normalisation des relations avec l’État hébreu, impossible à accepter pour la population libyenne.

La ministre des Affaires étrangères libyenne, Najla Al-Mangoush, a été limogée par son gouvernement lundi 28 août, au lendemain de révélations concernant une rencontre avec son homologue israélien, Eli Cohen, la semaine dernière, à Rome, rapporte Ha’Aretz. Comme le précise le quotidien israélien, les deux pays n’entretiennent pas de relations officielles.

LIRE AUSSI : Libye. Luttes d’influence à Tripoli : des affrontements entre groupes rivaux font 55 morts
Najla Al-Mangoush et Eli Cohen s’étaient entretenus de manière “fortuite et non officielle”, précise le ministère des Affaires étrangères de la Libye dans un communiqué rendu public dimanche pour tenter de désamorcer la polémique. La rencontre n’avait pour objet “ni discussions, ni accords ni consultations”, affirme Tripoli, qui “rejette catégoriquement toute normalisation avec Israël”.
Des témoins rapportent que des protestations ont éclaté à Tripoli et dans plusieurs villes pour dénoncer ce qui ressemble à un rapprochement avec Israël. Des manifestants en colère ont fait irruption au ministère des Affaires étrangères et attaqué la maison du Premier ministre, Abdel Hamid Dbeibah. Des groupes de jeunes ont également coupé des routes, brûlé des pneus et brandi le drapeau palestinien, rapporte le site d’information panarabe Arabi21.


Pour l’instant, des informations contradictoires entourent le sort de la ministre limogée. Certains médias affirment que Najla Al-Mangoush a quitté la Libye en direction de la Turquie, alors que d’autres avancent qu’elle a interdiction de quitter le pays, explique le correspondant de la chaîne de télévision panarabe Al-Ghad.

A suivre....

​

 

[Drianke]

“Coup diplomatique” ?​

Pour ne rien arranger, le ministère des Affaires étrangères israélien a enfoncé le clou et déclaré lundi que la réunion avait été “planifiée au plus haut niveau”, note pour sa part la chaîne de télévision saoudienne à vocation panarabe Al-Arabiya. Tel-Aviv souligne notamment que la Libye a un “intérêt à développer ses relations avec Israël pour renforcer ses liens avec l’Occident”. Les autorités nient toutefois être à l’origine de la fuite concernant la rencontre entre les deux ministres.

Par ailleurs, des responsables politiques ont affirmé que cette rencontre “n’était pas fortuite et a duré plus d’une heure”, et qu’il était même prévu qu’une annonce publique soit faite.

Difficile de savoir si Abdel Hamid Dbeibah était au courant de l’entrevue. Sa décision de suspendre Najla Al-Mangoush suggère que cette dernière a agi sans son accord, fait remarquer le journal hébreu The Times of Israel. Pourtant, deux hauts responsables du gouvernement libyen ont confié, sous couvert d’anonymat, que Dbeibah avait donné son feu vert à la réunion le mois dernier lors d’une visite à Rome. Dans cette tentative de coup diplomatique, Al-Mangoush aurait donc servi de fusible pour calmer la colère de la population.

Selon Ha’Aretz, l’un des hauts responsables libyens aurait expliqué que “la réunion était liée aux efforts de médiation dirigés par les États-Unis visant à amener la Libye à établir des relations diplomatiques avec Israël”. Abdel Hamid Dbeibah est à la tête d’un gouvernement mis en place dans le cadre d’un processus de paix parrainé par l’ONU. Depuis un an, il doit composer avec un gouvernement concurrent, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, qui lui dispute le pouvoir. Haftar a lui-même déjà entrepris un rapprochement avec Israël.

Malik Ben Salem

 

[Yancine]

@Drianke

Franchement que peut bien décider seule Najla al-Mangoush en sa qualité de ministre des Affaires étrangères si elle n’a pas reçu des ordres de sa hiérarchie!

Ce n’est pas possible!

C’est une tentative faite en secret entre le chef du gouvernement d’unité nationale (GNU) basé à Tripoli, Abdulhamid al-Dbeibah et le régime sioniste sous la coupe des USA

La réaction des USA après la révélation de ce secret par le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen a été très mal perçu par l’Administration américaine qui a condamné l’action de Cohen.
Sa “fuite” en Turquie est une décision de el-Dbeibah pour la protéger et s’en sortir à bon compte!

 

[Yancine]

Tout ça, sent bon le sionisme à plein nez. Et cette mangouste doit être très proche de la tribu errante ou en faire partie. La rencontre fortuite en Italie a du être préparée par les mêmes intermédiaires habituels BHL, le nabot, ou d’autres que nous connaissons bien en France et ailleurs !!

 

[Marbeldano]

Tout ça, sent bon le sionisme à plein nez. Et cette mangouste doit être très proche de la tribu errante ou en faire partie. La rencontre fortuite en Italie a du être préparée par les mêmes intermédiaires habituels BHL, le nabot, ou d’autres que nous connaissons bien en France et ailleurs !!

Quand Poutine reçoit chaleureusement son homologue israélien, t'en fais pas des tonnes, bizarrement

 

[Bjorn]

Le dialogue est important, même entre individus qui n'ont pas les mêmes intérêts.

Seuls les psychorigides ne sont pas de cet avis.

 

[Yancine]

Quand Poutine reçoit chaleureusement son homologue israélien, t'en fais pas des tonnes, bizarrement

Poutine n'est pas le chef d'un État arabe que je sache !
On parle ici de la Libye de feu Mou3amr Kadhafi.

 

[Marbeldano]

Poutine n'est pas le chef d'un État arabe que je sache !
On parle ici de la Libye de feu Mou3amr Kadhafi.

*état africain