Rentrée scolaire 2013-2014 rime avec semaine de 4 jours et demi

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Rentrée scolaire 2013-2014 rime avec semaine de 4 jours et demi

Le 10/01/2013, par la Rédaction de Net-iris, dans Civil / Famille & Personne.


Calendrier de l'année scolaire 2013-2014 et école le mercredi matin : un planning à connaître dès à présent pour anticiper la modification des emplois du temps.

Plan :

Introduction
Les propositions de réforme en débat
Le calendrier scolaire de l'année 2013-2014
Rappel - Le calendrier scolaire de l'année 2012-2013

Introduction

Le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) a rendu un avis défavorable (par 55 voix contre et 5 pour) sur le projet de décret du Gouvernement visant à modifier les rythmes scolaires dans la perspective de rétablir la semaine de 4,5 jours, indique le syndicat SnUipp-FSU.
Les points de blocage et d'insatisfaction ont essentiellement porté sur les compétences des Conseils d'école dans l'organisation du temps scolaire (les membres du Conseil souhaitant que chaque Conseil d'école décide de l'emploi du temps dans son école), la nécessaire élaboration d'un "Projet Educatif Territorial", et l'absence de revalorisation des salaires des enseignants.

Le Gouvernement n'étant pas tenu par l'avis du CNESER, il pourrait passer outre pour faire adopter son projet par le Parlement.

Cette réforme est pourtant fondée sur les recommandations du rapport sur la refondation de l'école de la République qui a, pendant près de 2 mois, mobilisé 800 acteurs de la communauté éducative. Ces acteurs ont notamment recommandé au ministre de l'Education nationale d'augmenter l'âge de l'obligation scolaire et de réformer les rythmes scolaires.

A l'occasion du Congrès des maires de France qui s'est tenu le 20 novembre 2012, le Président de la République, François Hollande, avait confirmé son intention de mettre en oeuvre la réforme des rythmes scolaires "dès la rentrée de septembre 2013". Le projet de loi devrait être présenté sous peu en Conseil des ministres et entrer en vigueur en deux temps.

L'Etat répond ainsi favorablement à une revendication des maires qui s'inquiétaient depuis des mois des conséquences de cette réorganisation sur le coût et l'organisation des activités extrascolaires dans leurs communes (avec le recrutement de personnels dédiés, la mise à disposition de locaux, la réorganisation des transports scolaires, etc.).

Dès la rentrée scolaire 2013-2014, les communes qui le souhaitent pourront mettre en place le nouveau rythme scolaire. Un fonds spécifique de 250 millions d'euros sera dédié à l'accompagnement des collectivités volontaires dans la mise en oeuvre de la réforme, dès lors que des dépenses supplémentaires seront justifiées.
A la rentrée suivante, c'est-à-dire celle de septembre 2014, toutes les communes et les familles devront se soumettre à la réforme.

la suite sur
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mam
 
Appel à la grève contre les nouveaux rythmes scolaires
Source :
21/01/2013 à 13:52

Des syndicats d'enseignants appellent à la grève mardi dans les écoles primaires parisiennes pour protester contre les nouveaux
rythmes scolaires, à la veille de la présentation du projet de loi pour la refondation pour l'école.

Une journée d'action nationale est également prévue mercredi à l'appel d'une intersyndicale qui réclame le report de la mise
en oeuvre de la semaine de 4 jours et demi officiellement prévue pour la rentrée 2013.

Selon le projet de décret du gouvernement, les communes ont jusqu'au 8 février pour saisir le département et demander un
report d'un an de l'entrée en vigueur de la réforme, soit à la rentrée 2014.

"Il faut changer les rythmes scolaires mais pas n'importe comment", estime le SNUipp-FSU, premier syndicat des enseignants
du primaire, qui prévoit d'adresser mercredi 101 interpellations pour "un vrai changement" au ministre de l'Education Vincent
Peillon.

Le SNUipp-FSU, qui prône un report de la mesure à la rentrée 2014, se dit toutefois ouvert à des modifications dès 2013 "dans
la mesure où les conditions de réussite seraient réunies localement et que ces propositions émaneraient des conseils d'école."

Selon la Mairie de Paris, 84% des enseignants parisiens ont indiqué leur intention de faire grève et le service minimum d'accueil
(SMA) ne pourra être assuré que dans 66 des 624 établissements concernés par ce dispositif qui s'applique lorsque le taux de
grévistes dépasse 25%.

"MOUVEMENT MASSIF"

"Ce mouvement de grève est massif (...) Compte tenu du nombre restreint d'agents disponibles, le SMA ne pourra être
organisé que dans 66 écoles parisiennes", indique la Mairie dans un communiqué.

La ville invite les parents à s'informer dès lundi via les tableaux d'affichage placés à l'entrée des écoles sur la mise en place
ou non d'un SMA dans l'établissement de leur enfant.

François Hollande s'est engagé en octobre à procéder à une refonte de l'école avec la volonté de mettre en oeuvre des
changements structurels plutôt qu'une énième réforme.

Un fonds spécifique de 250 millions d'euros va être débloqué en 2013 pour aider les collectivités à financer la prise en charge
des enfants pendant les heures réaménagées par la réforme.

A Paris, le Front de Gauche appelle Bertrand Delanoë à reporter une réforme "bâclée" qui "dégrade sensiblement les conditions
de travail des enseignants."

Le maire socialiste a fait part début janvier de son intention de mettre en oeuvre la réforme des rythmes scolaires dès 2013
dans sa ville.

"Rien n'indique qu'elle permettra de lutter contre les inégalités scolaires qui existent à Paris, comme ailleurs. C'est à cette
question qu'une réforme de l'école devrait s'atteler", estime Ian Brossat, président du groupe PCF-PG au conseil de Paris.

A l'UMP, on dénonce une réforme qui n'est "ni financée, ni correctement préparée" et un calendrier "trop serré et
complètement irréaliste".

.../...
 
suite et fin

"Le retour à la semaine de quatre jours et demi représente un coût important pour les collectivités, qui n'a pas du tout été
évalué", a dénoncé la semaine dernière le secrétaire national à l'Education de l'UMP, Franck Riester, dans un communiqué.

"Les questions de la prise en charge financière de l'accueil périscolaire ou des transports scolaires n'ont toujours pas été
tranchées, et ce n'est pas la dotation de 50 euros par élève promise aux communes qui permettra de résoudre cette
équation", a-t-il ajouté.

Marine Pennetier et Marion Douet,

mam
 
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