Réponse à Bernard-Henri Lévy !
...il nest plus aveugle que celui qui ne veut voir !
Il ma été donné de lire votre dernière intervention portant sur, ce que, à linstar de vos amis sionistes, vous navez ni le courage, ni la décence, ni la franchise de qualifier par son nom véritable, à savoir « le massacre de la population de Gaza ».
Hécatombe, barbarie, boucherie, génocide, crimes de guerre, crimes contre lhumanité eurent été, pourtant, les véritables termes que vous auriez dû utiliser pour nommer lagression israélienne contre Gaza si, toutefois, vous, reconnaissiez le Statut de Rome et la Convention de Genève, que foulent aux pieds vos amis, comme ils le font pour les résolutions de la Communauté internationale... depuis plus dun demi-siècle.
Car, vous et moi pour peu que nous soyons sincères, savons quil ny a pas, et ny a jamais eu de « conflit israélo-palestinien », d« opérations », ou encore de « représailles » laissant supposer un équilibre de forces, tant il est bien clair, sinon limpide, que, sur le terrain saffrontent :
Des civils, peu ou pas, ou mal armés, cherchant à défendre leurs femmes et leurs enfants quIsraël assassine depuis plus de soixante ans,
Et une force militaire que jai baptisé ADL, acronymes pour lArmée Des Lâches, la quatrième du monde, nous dit-on, suréquipée, surarmée, usant de toute sa puissance de feu même des munitions proscrites, de tout son arsenal, jusquau nucléaire, par lutilisation dobus à luranium appauvri, contre une population.
Vous et moi, pour peu que nous soyons véridiques, savons quil nexiste pas de disproportion dans la lutte, pas même de dissymétrie, ni encore de déséquilibre, ce ne sont là que mots creux et doux euphémismes. Ce qui se pratique, aujourdhui, à Gaza, cest la raison du plus fort, dont vous êtes adepte, parce que Sioniste. Ce qui sy fait est une monstruosité innommable, un massacre inqualifiable, une boucherie, similaire à celle du ghetto de Varsovie en sachant, toutefois, que celui-ci ne comptait que 380.000 juifs alors que Gaza est constituée, aujourdhui, de plus de 1.300.000 musulmans et chrétiens confondus.
Vous et moi, M. Levy, avons un point commun, nous sommes Juifs, Français.
Mais lêtre ne signifie aucunement adopter, de manière inconditionnelle, une position pro-israélienne, dautant moins que lÉtat sioniste se distingue, aujourdhui, par son éminente agressivité, son insatiable expansionnisme et son incurable bellicisme.
Il le prouve à chaque instant de la vie des Gazaouis.
Lêtre, ne signifie aucunement verser dans une idéologie, le Sionisme, qualifiée, déjà, de raciste et dont tout le fondement est basé sur la négation et la destruction dun peuple, le palestinien.
Nous divergeons, par contre, et sommes radicalement opposés par nos combats.
Les vôtres, que vous qualifiez pourtant d « humanistes », nont jamais contré, ni même dénoncé, les crimes et lApartheid, pourtant flagrant, dIsraël. Pis encore, ils ont tenté de détourner lattention du public, par dautres « enquêtes », pour faire diversion sur les crimes commis en Palestine. Et, ce ne sont ni vos envolées lyriques, ni vos apparitions théâtrales sur les plateaux télévisés qui y ont réussi car la preuve de la barbarie israélienne est faite, aujourdhui, et Gaza en est le témoin... vivant, dirais-je !
Les miens, sont basés sur une participation effective dans les conflits armés. Jai vu, entendu, senti, touché, palpé les méfaits dIsraël... de près... de très près !
Pas plus que vous, je ne suis expert militaire, toutefois à linverse, ma conscience ma néanmoins commandé de refuser le crime, de le condamner mais aussi de le combattre. Avez-vous seulement vu des enfants déchiquetés par des obus, brûlés par le napalm, estropiés par des bombes à fragmentation lancées par les avions israéliens... pas en vidéo... mais réellement, sur le vif ? Je ne le crois pas sinon votre discours aurait été différent... totalement différent car il y a un monde qui sépare le virtuel, de la réalité sur le terrain.
Aussi, comme vous le fîtes :
Vanter la trop grande « retenue » dIsraël devant des roquettes artisanales du Hamas, que vous tentez, dans votre style pathétique, dassimiler presque à des ogives nucléaires, terrorisant la population de Sdérot que vous vîtes, (vîtes-vous Gaza et hier le Sud du Liban, comme moi, totalement détruit ? Non ! Donc vous ne pouvez savoir, encore moins comparer) me parait dun cynisme effroyable.
Minimiser les destructions humaines et matérielles faites par Israël à Gaza et rendre responsable du « châtiment » infligé, les gouvernants, cest-à-dire donner du crédit à la punition collective, ne peut que révulser.
Qualifier de « crimes de guerre » les actes des Palestiniens et en absoudre Israël, pis encore, en faire une partisane de lhumanisme, relève de limmoralité.
Nier le blocus pratiqué par un État assassin alors quil est visible pour tous, ne peut que montrer un ridicule qui ferait rire, nétait la situation tragique.
Votre « papier », M. Lévy, a le mérite, toutefois - et cest bien le seul - de montrer le fanatisme idéologique quaffichent les Sionistes, le formatage à la pensée unique, la négation des réalités du terrain.
Curieusement, votre discours en la circonstance, me rappelle la déclaration de Roosevelt, sur les exécutions dotages, faite à Washington le 25 octobre 1941. La date nest pas la même, les circonstances non plus, mais vous y verrez une profonde similitude avec les crimes commis à Gaza : « La pratique consistant à exécuter en masse dinnocents otages en représailles dattaques isolées... révolte un monde pourtant déjà endurci aux souffrances et aux brutalités. Les peuples civilisés ont depuis longtemps adopté le principe quaucun homme ne peut être puni pour les actes dun autre. Incapables dappréhender les personnes ayant pris part à ces attaques, les Nazis, selon leurs méthodes caractéristiques, égorgent cinquante ou cent personnes innocentes. »
Ainsi, justifier la politique de représailles, comme vous le fîtes, et ne pas condamner le bombardement de populations innocentes, cest mettre à lindex Varsovie et les actes, contre les Nazis, des Organisations juives de combat. Cest disculper les assassins, des crimes commis dans le ghetto.
Il serait intéressant de vous citer ce qua écrit Ariel Wilner, lun des combattants dans la capitale polonaise, et, peut-être, comprendrez-vous le désespoir des Palestiniens : « Nous ne voulons pas sauver notre vie. Personne ne sortira vivant dici. Nous voulons sauver la dignité humaine. »
En conclusion, je vous laisse méditer sur le dernier paragraphe de la déclaration de Roosevelt. Il me parait caractériser parfaitement la barbarie israélienne... même si elle peut provoquer, chez vous, une... « Lévit à Sion » :
« Ce sont-là des actes dhommes désespérés qui savent au fond de leur cur quils ne peuvent pas vaincre. Le terrorisme napportera jamais la paix en Europe. Il ne fait que semer les germes dune haine qui, un jour, amènera un terrible châtiment. »
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article9352
...il nest plus aveugle que celui qui ne veut voir !
Il ma été donné de lire votre dernière intervention portant sur, ce que, à linstar de vos amis sionistes, vous navez ni le courage, ni la décence, ni la franchise de qualifier par son nom véritable, à savoir « le massacre de la population de Gaza ».
Hécatombe, barbarie, boucherie, génocide, crimes de guerre, crimes contre lhumanité eurent été, pourtant, les véritables termes que vous auriez dû utiliser pour nommer lagression israélienne contre Gaza si, toutefois, vous, reconnaissiez le Statut de Rome et la Convention de Genève, que foulent aux pieds vos amis, comme ils le font pour les résolutions de la Communauté internationale... depuis plus dun demi-siècle.
Car, vous et moi pour peu que nous soyons sincères, savons quil ny a pas, et ny a jamais eu de « conflit israélo-palestinien », d« opérations », ou encore de « représailles » laissant supposer un équilibre de forces, tant il est bien clair, sinon limpide, que, sur le terrain saffrontent :
Des civils, peu ou pas, ou mal armés, cherchant à défendre leurs femmes et leurs enfants quIsraël assassine depuis plus de soixante ans,
Et une force militaire que jai baptisé ADL, acronymes pour lArmée Des Lâches, la quatrième du monde, nous dit-on, suréquipée, surarmée, usant de toute sa puissance de feu même des munitions proscrites, de tout son arsenal, jusquau nucléaire, par lutilisation dobus à luranium appauvri, contre une population.
Vous et moi, pour peu que nous soyons véridiques, savons quil nexiste pas de disproportion dans la lutte, pas même de dissymétrie, ni encore de déséquilibre, ce ne sont là que mots creux et doux euphémismes. Ce qui se pratique, aujourdhui, à Gaza, cest la raison du plus fort, dont vous êtes adepte, parce que Sioniste. Ce qui sy fait est une monstruosité innommable, un massacre inqualifiable, une boucherie, similaire à celle du ghetto de Varsovie en sachant, toutefois, que celui-ci ne comptait que 380.000 juifs alors que Gaza est constituée, aujourdhui, de plus de 1.300.000 musulmans et chrétiens confondus.
Vous et moi, M. Levy, avons un point commun, nous sommes Juifs, Français.
Mais lêtre ne signifie aucunement adopter, de manière inconditionnelle, une position pro-israélienne, dautant moins que lÉtat sioniste se distingue, aujourdhui, par son éminente agressivité, son insatiable expansionnisme et son incurable bellicisme.
Il le prouve à chaque instant de la vie des Gazaouis.
Lêtre, ne signifie aucunement verser dans une idéologie, le Sionisme, qualifiée, déjà, de raciste et dont tout le fondement est basé sur la négation et la destruction dun peuple, le palestinien.
Nous divergeons, par contre, et sommes radicalement opposés par nos combats.
Les vôtres, que vous qualifiez pourtant d « humanistes », nont jamais contré, ni même dénoncé, les crimes et lApartheid, pourtant flagrant, dIsraël. Pis encore, ils ont tenté de détourner lattention du public, par dautres « enquêtes », pour faire diversion sur les crimes commis en Palestine. Et, ce ne sont ni vos envolées lyriques, ni vos apparitions théâtrales sur les plateaux télévisés qui y ont réussi car la preuve de la barbarie israélienne est faite, aujourdhui, et Gaza en est le témoin... vivant, dirais-je !
Les miens, sont basés sur une participation effective dans les conflits armés. Jai vu, entendu, senti, touché, palpé les méfaits dIsraël... de près... de très près !
Pas plus que vous, je ne suis expert militaire, toutefois à linverse, ma conscience ma néanmoins commandé de refuser le crime, de le condamner mais aussi de le combattre. Avez-vous seulement vu des enfants déchiquetés par des obus, brûlés par le napalm, estropiés par des bombes à fragmentation lancées par les avions israéliens... pas en vidéo... mais réellement, sur le vif ? Je ne le crois pas sinon votre discours aurait été différent... totalement différent car il y a un monde qui sépare le virtuel, de la réalité sur le terrain.
Aussi, comme vous le fîtes :
Vanter la trop grande « retenue » dIsraël devant des roquettes artisanales du Hamas, que vous tentez, dans votre style pathétique, dassimiler presque à des ogives nucléaires, terrorisant la population de Sdérot que vous vîtes, (vîtes-vous Gaza et hier le Sud du Liban, comme moi, totalement détruit ? Non ! Donc vous ne pouvez savoir, encore moins comparer) me parait dun cynisme effroyable.
Minimiser les destructions humaines et matérielles faites par Israël à Gaza et rendre responsable du « châtiment » infligé, les gouvernants, cest-à-dire donner du crédit à la punition collective, ne peut que révulser.
Qualifier de « crimes de guerre » les actes des Palestiniens et en absoudre Israël, pis encore, en faire une partisane de lhumanisme, relève de limmoralité.
Nier le blocus pratiqué par un État assassin alors quil est visible pour tous, ne peut que montrer un ridicule qui ferait rire, nétait la situation tragique.
Votre « papier », M. Lévy, a le mérite, toutefois - et cest bien le seul - de montrer le fanatisme idéologique quaffichent les Sionistes, le formatage à la pensée unique, la négation des réalités du terrain.
Curieusement, votre discours en la circonstance, me rappelle la déclaration de Roosevelt, sur les exécutions dotages, faite à Washington le 25 octobre 1941. La date nest pas la même, les circonstances non plus, mais vous y verrez une profonde similitude avec les crimes commis à Gaza : « La pratique consistant à exécuter en masse dinnocents otages en représailles dattaques isolées... révolte un monde pourtant déjà endurci aux souffrances et aux brutalités. Les peuples civilisés ont depuis longtemps adopté le principe quaucun homme ne peut être puni pour les actes dun autre. Incapables dappréhender les personnes ayant pris part à ces attaques, les Nazis, selon leurs méthodes caractéristiques, égorgent cinquante ou cent personnes innocentes. »
Ainsi, justifier la politique de représailles, comme vous le fîtes, et ne pas condamner le bombardement de populations innocentes, cest mettre à lindex Varsovie et les actes, contre les Nazis, des Organisations juives de combat. Cest disculper les assassins, des crimes commis dans le ghetto.
Il serait intéressant de vous citer ce qua écrit Ariel Wilner, lun des combattants dans la capitale polonaise, et, peut-être, comprendrez-vous le désespoir des Palestiniens : « Nous ne voulons pas sauver notre vie. Personne ne sortira vivant dici. Nous voulons sauver la dignité humaine. »
En conclusion, je vous laisse méditer sur le dernier paragraphe de la déclaration de Roosevelt. Il me parait caractériser parfaitement la barbarie israélienne... même si elle peut provoquer, chez vous, une... « Lévit à Sion » :
« Ce sont-là des actes dhommes désespérés qui savent au fond de leur cur quils ne peuvent pas vaincre. Le terrorisme napportera jamais la paix en Europe. Il ne fait que semer les germes dune haine qui, un jour, amènera un terrible châtiment. »
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article9352