Bonjour,
J'ai trouvé sur le site de FR2 "envoyé spécial" de 2008 (page 21)article sur les enfants du Maroc qui vivent dans la rue.
MAROC Les enfants des rues
Une goutte deau dans locéan
1Une stratégie a été adoptée par la société civile marocaine : construire des centres pour abriter certains de ces enfants des rues, et s'efforcer de les réintégrer dans le système scolaire et dans des familles, mais le défi est immense. Le nombre des enfants excède souvent les portefeuilles financiers de ces structures, et de nombreux enfants sont renvoyés.
"Nous nous efforçons d'offrir de l'aide à ces enfants. Nous ne disons pas que nous allons régler le problème une fois pour toute", dit Al Tahir Skali, de Casbah Association Casbah pour les Efants en Situation Difficile.
Son groupe construit actuellement un refuge pour les enfants sans domicile fixe à Mohammedia, dans le cadre de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain. Cet asile offrira l'hébergement, la scolarisation, la nourriture et éventuellement, l'intégration socio-professionnelle. Mais alors qu'il y a des milliers d'enfants des rues dans la seule ville de Mohammedia, le centre ne pourra en loger plus de cent. Même si l'expérience s'avère concluante, elle ne sera qu'une petite goutte d'eau dans la mer.
Skali reconnaît la difficulté de l'intervention
(6.11.2009) reportage e 2008 ENVOYE SPECIAL sur FR2 de 10.2008
Skali reconnaît la difficulté de l'intervention dans la lutte en faveur des sans-abris. "Beaucoup de gens ne répondent pas à notre initiative en raison de leur addiction aux stupéfiants", dit-il. "Ils s'enfuient pour revenir dans la rue. Nous avons alors le sentiment d'avoir échoué, à l'exception de cas très rares. Malgré tout, nous n'avons jamais perdu espoir, et nous avons adopté une politique de prévention. Aujourd'hui, nous recherchons dans des familles très pauvres des enfants qui pourraient potentiellement aller vivre dans la rue. Nous appellons ces familles à prendre soin de leurs enfants, à les placer dans un centre, nous les aidons à retourner à l'école ou à continuer leur formation professionnelle".
Hamid Tachfin, travailleur social à l'association Bayti, reconnaît que la pauvreté a contribué à l'épidémie des enfants des rues. Des situations sociales difficiles peuvent pousser l'enfant à vivre dans la rue et souvent, à chuter dans le monde des stupéfiants et du crime.
[Imane Belhaj] La pauvreté, les disputes conjugales et le divorce sont les principaux facteurs précipitant les enfants à la rue.
"Nous sommes arrivés à la conclusion que c'est une grande souffrance qui se dissimule derrière la plupart des cas," dit Tachfin. "La pauvreté familiale, l'échec scolaire, la peur de la famille, le divorce des parents [et] les disputes conjugales sont le plus souvent à l'origine de la vie dans la rue, qui fait embrasser un destin inconnu".
Convaincre les enfants de placer leur confiance dans les centres et les associations créées pour leur venir en aide est encore difficile. Les jeunes sans abri ont perdu toute confiance dans la capacité de la société à les aider. Ils ne croient même plus en eux-mêmes. Ils n'ont souvent d'autre désir que de courir librement et de vivre sans le contrôle des adultes.
Une histoire à fin heureuse, néanmoins, pourrait être celle de Noureddine, âgé de 12 ans. Les autres enfants des rues le battaient âprement et régulièrement au nom de leur simple amusement, mais Bayti l'a sauvé des trottoirs.
"J'ai trouvé un nouveau refuge et de nouveaux amis ici," dit-il. La chose la plus importante que j'ai faite, c'est de retourner à l'école, et je ne la quitterai jamais plus, parce que Bayti va me soutenir jusqu'au bout. C'est une occasion qui n'est pas donnée à tous", ajoute le garçonnet.
Najat M'jid, Président de Bayti, dit que les efforts déployés par les quelques centres et associations du Maroc qui s'occupent des enfants des rues commencent à porter leurs fruits. "Lorsque nous faisons le compte du nombre d'enfants qui sont capables annuellement de se réintégrer, que ce soit dans les familles ou les écoles, nous nous aperçevons que nous progressons d'année en année."
M'jit ajoute, malgré tout, que pour pouvoir s'occuper du phénomène dans toute son ampleur, il reste beaucoup à faire. "Nous n'avons pas encore élaboré de plan spécifique pour lutter contre les vrais problèmes qui engendrent les enfants des rues : la pauvreté, l'exode rural, l'école et sa qualité, le taux croissant de chômage et la perte pour les jeunes de l'espoir de pouvoir se construire un avenir dans leur propre pays", dit-elle.
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
Maroc
Société civile
Enfants
Pauvreté
Désolée je ne sais pas encore envoyer de PJ JE VIENS DE TROUVER !
Je pense qu'en te rapprochant de cette association, tu pourras du super bon travail pour ces enfants et même peut-être pour les + agés
que sont les anciens, si il y en a.
Bon courage
A bientôt. Tiens nous au courant
J'ai trouvé sur le site de FR2 "envoyé spécial" de 2008 (page 21)article sur les enfants du Maroc qui vivent dans la rue.
MAROC Les enfants des rues
Une goutte deau dans locéan
1Une stratégie a été adoptée par la société civile marocaine : construire des centres pour abriter certains de ces enfants des rues, et s'efforcer de les réintégrer dans le système scolaire et dans des familles, mais le défi est immense. Le nombre des enfants excède souvent les portefeuilles financiers de ces structures, et de nombreux enfants sont renvoyés.
"Nous nous efforçons d'offrir de l'aide à ces enfants. Nous ne disons pas que nous allons régler le problème une fois pour toute", dit Al Tahir Skali, de Casbah Association Casbah pour les Efants en Situation Difficile.
Son groupe construit actuellement un refuge pour les enfants sans domicile fixe à Mohammedia, dans le cadre de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain. Cet asile offrira l'hébergement, la scolarisation, la nourriture et éventuellement, l'intégration socio-professionnelle. Mais alors qu'il y a des milliers d'enfants des rues dans la seule ville de Mohammedia, le centre ne pourra en loger plus de cent. Même si l'expérience s'avère concluante, elle ne sera qu'une petite goutte d'eau dans la mer.
Skali reconnaît la difficulté de l'intervention
(6.11.2009) reportage e 2008 ENVOYE SPECIAL sur FR2 de 10.2008
Skali reconnaît la difficulté de l'intervention dans la lutte en faveur des sans-abris. "Beaucoup de gens ne répondent pas à notre initiative en raison de leur addiction aux stupéfiants", dit-il. "Ils s'enfuient pour revenir dans la rue. Nous avons alors le sentiment d'avoir échoué, à l'exception de cas très rares. Malgré tout, nous n'avons jamais perdu espoir, et nous avons adopté une politique de prévention. Aujourd'hui, nous recherchons dans des familles très pauvres des enfants qui pourraient potentiellement aller vivre dans la rue. Nous appellons ces familles à prendre soin de leurs enfants, à les placer dans un centre, nous les aidons à retourner à l'école ou à continuer leur formation professionnelle".
Hamid Tachfin, travailleur social à l'association Bayti, reconnaît que la pauvreté a contribué à l'épidémie des enfants des rues. Des situations sociales difficiles peuvent pousser l'enfant à vivre dans la rue et souvent, à chuter dans le monde des stupéfiants et du crime.
[Imane Belhaj] La pauvreté, les disputes conjugales et le divorce sont les principaux facteurs précipitant les enfants à la rue.
"Nous sommes arrivés à la conclusion que c'est une grande souffrance qui se dissimule derrière la plupart des cas," dit Tachfin. "La pauvreté familiale, l'échec scolaire, la peur de la famille, le divorce des parents [et] les disputes conjugales sont le plus souvent à l'origine de la vie dans la rue, qui fait embrasser un destin inconnu".
Convaincre les enfants de placer leur confiance dans les centres et les associations créées pour leur venir en aide est encore difficile. Les jeunes sans abri ont perdu toute confiance dans la capacité de la société à les aider. Ils ne croient même plus en eux-mêmes. Ils n'ont souvent d'autre désir que de courir librement et de vivre sans le contrôle des adultes.
Une histoire à fin heureuse, néanmoins, pourrait être celle de Noureddine, âgé de 12 ans. Les autres enfants des rues le battaient âprement et régulièrement au nom de leur simple amusement, mais Bayti l'a sauvé des trottoirs.
"J'ai trouvé un nouveau refuge et de nouveaux amis ici," dit-il. La chose la plus importante que j'ai faite, c'est de retourner à l'école, et je ne la quitterai jamais plus, parce que Bayti va me soutenir jusqu'au bout. C'est une occasion qui n'est pas donnée à tous", ajoute le garçonnet.
Najat M'jid, Président de Bayti, dit que les efforts déployés par les quelques centres et associations du Maroc qui s'occupent des enfants des rues commencent à porter leurs fruits. "Lorsque nous faisons le compte du nombre d'enfants qui sont capables annuellement de se réintégrer, que ce soit dans les familles ou les écoles, nous nous aperçevons que nous progressons d'année en année."
M'jit ajoute, malgré tout, que pour pouvoir s'occuper du phénomène dans toute son ampleur, il reste beaucoup à faire. "Nous n'avons pas encore élaboré de plan spécifique pour lutter contre les vrais problèmes qui engendrent les enfants des rues : la pauvreté, l'exode rural, l'école et sa qualité, le taux croissant de chômage et la perte pour les jeunes de l'espoir de pouvoir se construire un avenir dans leur propre pays", dit-elle.
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
Maroc
Société civile
Enfants
Pauvreté
Désolée je ne sais pas encore envoyer de PJ JE VIENS DE TROUVER !
Je pense qu'en te rapprochant de cette association, tu pourras du super bon travail pour ces enfants et même peut-être pour les + agés
que sont les anciens, si il y en a.
Bon courage
A bientôt. Tiens nous au courant