Reportage: comment cet enfant de 9 ans, emmené en Syrie par sa mère, a finalement été rapatrié par la Belgique

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Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
"J'ai vieilli " constate-t-elle lorsque nous lui montrons la photo que nous venons de prendre, voile islamique et masque Covid laissant seulement émerger ses yeux et leurs contours plissés.


Elle a vieilli et ses trois enfants ont grandi.

L’aîné, qu’elle a emmené en Syrie pour rejoindre le califat en 2014, sans l’accord du père resté en Belgique, a aujourd’hui 9 ans.


" Je veux qu’il parte. Il ne peut plus rester ici. Il déprime.


Un enfant qui déprime à 9 ans, ce n’est pas normal. "
[…] " Il ne va pas à l’école ici parce qu’il se fait tout le temps agresser.

Il est trop brun pour certains, trop blanc pour d’autres ".


Dans le bureau d’accueil du camp de Roj, à proximité de la frontière turque, le jeune garçon écoute parler sa mère avec un large sourire malgré la rudesse des propos.


Sollicité pour savoir s’il souhaite en effet rejoindre son père en Belgique, l’enfant confirme d’une voix basse : " je l’aime et j’essaie de venir mais je n’y arrive pas ".


Heidi De Pauw est présente.


La directrice de Child Focus a fait le déplacement en Syrie avec l’association des victimes de terrorisme " V-Europe " ainsi que les parlementaires Georges Dallemangne (cdH) et Koen Metsu (N-VA).


Un de leurs objectifs est de réévaluer la situation dans les camps du nord-est de la Syrie, où 23 femmes belges, épouses de djihadistes, et une soixantaine d’enfants ont été placés au fil des défaites du groupe terroriste Etat islamique.

Je demande que mon fils puisse rentrer en Belgique auprès de son père
Une vingtaine d’enfants belges ont été identifiés dans le camp de Roj, plus petit et plus structuré que celui d’Al Hol, 100 kilomètres au sud.


A l’aide de son smartphone, Heidi De Pauw enregistre la déclaration de la mère prête à laisser partir son fils, afin de transmettre le message aux autorités belges. La demande, formulée le mardi 8 décembre dans l’après-midi, est également captée par une caméra de la RTBF sur place :


" je demande que mon fils puisse rentrer en Belgique auprès de son père.

Je précise bien : auprès de son père ! C’est très dur pour moi mais je sais que c’est pour le bien de mon fils. Je voudrais aussi qu’on n’oublie pas mes deux autres enfants car ils sont innocents.

Ils ne sont pas responsables de mes choix. "



Son choix a été celui du califat du groupe terroriste Etat islamique.


Avec le père de ses deux plus jeunes enfants, un djihadiste bien placé dans les rangs de l’organisation rencontré sur place, ils ont été parmi les derniers à quitter la zone de Baghouz, ultime réduit du groupe terroriste tombé en mars 2019.


Dans les mois suivants, elle a continué à marquer son soutien au djihad, ainsi qu’en témoignent des déclarations rapportées par plusieurs médias.

La mère de l’enfant ne rentrera pas en Belgique​



Pour cette mère, le retour en Belgique n’est pas une option.


La Belgique refuse de rapatrier ses ressortissants adultes présents en zone irako-syrienne.


Une fuite du camp pour tenter de quitter la Syrie via la Turquie est hasardeuse et dangereuse.


Pour ses enfants nés en Syrie, elle sollicite de l’aide humanitaire sur place car ils sont " bien trop petits pour être séparés de moi " et " parce que ce ne sont pas des conditions de vie. " " On ne reçoit que des lentilles vertes et brunes.

C’est très dur de leur en faire manger tous les jours. Ma fille est toute menue alors qu’elle a 3 ans. "


Heidi De Pauw, directrice de Child Focus, a recueilli et envoyé au gouvernement belge la demande de la mère et de l’enfant


La vidéo tournée par Heidi De Pauw est envoyée en Belgique le jour même.


Des contacts discrets sont établis dès les heures suivantes entre Belges et autorités locales.



La situation est complexe : l’administration autonome du nord-est de la Syrie qui gère la région n’est pas reconnue par la communauté internationale alors que le passage par Damas et le régime de Bachar Al-Assad est, lui, tout simplement impossible.


Malgré l’absence de reconnaissance officielle, c’est donc bien avec les Kurdes du nord-est du pays, le Rojava, que la Belgique discute et échange de documents.


Les Affaires étrangères font état " de coopération avec les autorités locales ". Mi-décembre, un accord est trouvé au sujet du rapatriement, validé pour le gouvernement belge. Des papiers de voyage sont préparés.

C’est un geste humanitaire important
Ce vendredi matin, l’agence " Hawar News Agency " (ANHA), liée à l’autorité kurde du nord-est de la Syrie, publie la vidéo d’une rencontre officielle entre le département des affaires étrangères du Rojava, dont son coprésident Abdul Karim Omar, et des représentants de l’État belge.



Selon l’agence locale, la délégation belge est arrivée dans la région mercredi via à l’Irak.



Toujours selon ANHA, la délégation belge était composée de diplomates belges basés à Amman, en Jordanie.




 
Je vais me taire.........

Mais ça bouille en moi


angry simon cowell GIF
 
Il faut l’autorisation de la mère pour le faire rentrer en Belgique ? :confused:

Les deux autres ne sont pas Belges … que vont‑ils devenir ? En tous cas, elle, les destinait à être des instruments de cette guerre.
 
Oui quelques explications ici



Il faut l’autorisation de la mère pour le faire rentrer en Belgique ? :confused:

Les deux autres ne sont pas Belges … que vont‑ils devenir ? En tous cas, elle, les destinait à être des instruments de cette guerre.
 
Elle ose encore se plaindre de recevoir que des lentilles corail à manger ?
ben elle avait qu'à pas emmener ses enfants dans cette meirde c'est quel genre de mère ca ?
sauvons les enfants et laissons pourrir les adultes qui ont choisi d'aller en Syrie
 
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