Au bord de la route, les enfants vous proposent les fruits de saison servis avec un large sourire, grand comme un jour de fête : régalez-vous
Sur la route nationale n° 7 reliant El Jadida et Marrakech roulent des milliers de voitures toutes catégories confondues, et le trafic devient si grand en été notamment. Sur le tronçon Sidi Ismaïl El Jadida, les destinations sont tellement nombreuses quon pourrait se diriger à la rose des vents : Safi, Essaouira, Agadir bref le sud ; Casablanca, Rabat, Tanger, tout le nord.
Ca roule, ça roule sans arrêt, de jour comme de nuit, sans, pour autant, que la circulation se perturbe, en dépit de létat défectueux de la route sur certains tronçons, que se soit au niveau de la chaussée ou au niveau des bas côtés.
Il faut tout simplement rouler raisonnablement pour arriver sûrement. Car il y a de quoi simposer ce comportement : on est appelé à sarrêter quelque part pour sapprovisionner de fruits de saisons, surtout des figues et des figues de barbarie.
Le témoignage faits par Mustapha, un petit bout, qui, depuis quil a quitté les bancs de lécole, expose avec ses petits copains des villages limitrophes de cette route paisible, pas loin de Sidi Ismaïl, leurs marchandises en fruits de saison : figues, figues de barbarie, pastèques ou melons, nous permettent de connaître un peu ces gamins qui tout au long de nos routes lèvent leur étendard, soit pour vous inviter à mettre pied à terre en vue de faire des emplettes, soit pour les salamalecs souriants.
« Jai 13 ans. Je suis en sixième. Lannée prochaine, jirai au collège à Sidi Ismaïl en première année. Je dois macheter des vêtements, des livres. Cest pourquoi nous sommes ici, mes camarades et moi, » se présente Mustapha. Lécole nest pas loin de chez nous et les conditions dapprentissage ne sont plus défavorables. On a remis de nouvelles fenêtres, on a blanchi les murs, murer la cour et installer un portail peint en bleu et en jaune. On y a planté des arbres et des fleurs.
Ce qu'ils font au bord de la route est un métier quoique saisonnier et rapporte quand même un peu « Allah yajâal baraka ! Nous devons nous lever très tôt, ma mère, ma sur et moi pour cueillir ces figues car, le matin, on évite les épines et on a un fruit frais. Après avoir passé le balai, on dispose les figues dans les paniers. On les charge, soit sur les ânes, soit sur la charrette, et direction la route. »
Driss, un cousin germain, dans la même classe que Mustapha, ne tarde pas de déclarer que : « Moi aussi, je serai au collège cette année. » Il ajoute que la marchandise « est abondante cette année. On dit que les figues de barbarie foisonnent lannée de sécheresse. » Et à la place du blé, on récolte les figues. Faites gaffe ! A en manger modérément car « karmouss nsara galou ghaddar », dit la chanson populaire.
« Effectivement, on en consomme beaucoup plus que les années clémentes en pluies, nous fait remarquer Bouchaïb, » cet homme de douar Rouahla dont la présence savère indispensable « car un enfant narrive pas à raisonner un enfant, en cas de pépin, explique-t-il. »
Sur la route nationale n° 7 reliant El Jadida et Marrakech roulent des milliers de voitures toutes catégories confondues, et le trafic devient si grand en été notamment. Sur le tronçon Sidi Ismaïl El Jadida, les destinations sont tellement nombreuses quon pourrait se diriger à la rose des vents : Safi, Essaouira, Agadir bref le sud ; Casablanca, Rabat, Tanger, tout le nord.
Ca roule, ça roule sans arrêt, de jour comme de nuit, sans, pour autant, que la circulation se perturbe, en dépit de létat défectueux de la route sur certains tronçons, que se soit au niveau de la chaussée ou au niveau des bas côtés.
Il faut tout simplement rouler raisonnablement pour arriver sûrement. Car il y a de quoi simposer ce comportement : on est appelé à sarrêter quelque part pour sapprovisionner de fruits de saisons, surtout des figues et des figues de barbarie.
Le témoignage faits par Mustapha, un petit bout, qui, depuis quil a quitté les bancs de lécole, expose avec ses petits copains des villages limitrophes de cette route paisible, pas loin de Sidi Ismaïl, leurs marchandises en fruits de saison : figues, figues de barbarie, pastèques ou melons, nous permettent de connaître un peu ces gamins qui tout au long de nos routes lèvent leur étendard, soit pour vous inviter à mettre pied à terre en vue de faire des emplettes, soit pour les salamalecs souriants.
« Jai 13 ans. Je suis en sixième. Lannée prochaine, jirai au collège à Sidi Ismaïl en première année. Je dois macheter des vêtements, des livres. Cest pourquoi nous sommes ici, mes camarades et moi, » se présente Mustapha. Lécole nest pas loin de chez nous et les conditions dapprentissage ne sont plus défavorables. On a remis de nouvelles fenêtres, on a blanchi les murs, murer la cour et installer un portail peint en bleu et en jaune. On y a planté des arbres et des fleurs.
Ce qu'ils font au bord de la route est un métier quoique saisonnier et rapporte quand même un peu « Allah yajâal baraka ! Nous devons nous lever très tôt, ma mère, ma sur et moi pour cueillir ces figues car, le matin, on évite les épines et on a un fruit frais. Après avoir passé le balai, on dispose les figues dans les paniers. On les charge, soit sur les ânes, soit sur la charrette, et direction la route. »
Driss, un cousin germain, dans la même classe que Mustapha, ne tarde pas de déclarer que : « Moi aussi, je serai au collège cette année. » Il ajoute que la marchandise « est abondante cette année. On dit que les figues de barbarie foisonnent lannée de sécheresse. » Et à la place du blé, on récolte les figues. Faites gaffe ! A en manger modérément car « karmouss nsara galou ghaddar », dit la chanson populaire.
« Effectivement, on en consomme beaucoup plus que les années clémentes en pluies, nous fait remarquer Bouchaïb, » cet homme de douar Rouahla dont la présence savère indispensable « car un enfant narrive pas à raisonner un enfant, en cas de pépin, explique-t-il. »