amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Depuis plus de deux ans, les habitants de la bourgade protestent contre la SMI qui exploite la mine d’argent. Si l’issue du bras de fer
se fait attendre, la population n’a rien perdu de sa détermination.
Les habitants d’Imider ne désarment pas. Depuis août 2011, il ne se passe pas un jour sans que la population de cette localité de la région de Ouarzazate n’organise un sit-in. Les protestataires se réunissent au bord de la nationale 10, à l’endroit même où la Société métallurgique d’Imiter (SMI) a creusé un puits pour fournir de l’eau à la mine d’argent, située 2 kilomètres plus loin. En ce début d’après-midi ensoleillé, la température ne dépasse pas les cinq degrés. Mais ce n’est pas pour décourager les manifestants qui forment un cercle avec les hommes d’un côté et les femmes de l’autre. Au centre, un encadrant, mégaphone à la main, répartit le temps de parole entre les participants. « Chaque famille doit mettre à disposition une personne pour assurer la permanence et assister aux sit-in », nous lance Ahmed Agraouli, membre du comité d’organisation. Après deux heures de débats sur l’avancement des négociations avec la SMI, la foule marche en direction des trois grands hameaux qui forment la bourgade d’Imider.
La suite : http://www.telquel-online.com/conte...m_term=MAROC&utm_content=MAROC&utm_source=MNN
Les habitants d’Imider ne désarment pas. Depuis août 2011, il ne se passe pas un jour sans que la population de cette localité de la région de Ouarzazate n’organise un sit-in. Les protestataires se réunissent au bord de la nationale 10, à l’endroit même où la Société métallurgique d’Imiter (SMI) a creusé un puits pour fournir de l’eau à la mine d’argent, située 2 kilomètres plus loin. En ce début d’après-midi ensoleillé, la température ne dépasse pas les cinq degrés. Mais ce n’est pas pour décourager les manifestants qui forment un cercle avec les hommes d’un côté et les femmes de l’autre. Au centre, un encadrant, mégaphone à la main, répartit le temps de parole entre les participants. « Chaque famille doit mettre à disposition une personne pour assurer la permanence et assister aux sit-in », nous lance Ahmed Agraouli, membre du comité d’organisation. Après deux heures de débats sur l’avancement des négociations avec la SMI, la foule marche en direction des trois grands hameaux qui forment la bourgade d’Imider.
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