Répression aveugle à Tindouf : Nancy Huff dénonce le silence assourdissant du Centre Robert F. Kennedy
Face à la répression sanglante des manifestations des populations séquestrées dans les camps de Tindouf par les milices du Polisario, la présidente de l’ONG américaine « Teach the Children International » (TCI), Nancy Huff, a dénoncé, mardi, le silence assourdissant du Centre Robert F. Kennedy pour la justice et les Droits de l’Homme.
« Nous avons constaté avec une grande préoccupation le silence de votre organisation à l’égard des atrocités et de la violente répression des manifestants dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, par les milices du Polisario », a regretté Mme Huff dans une lettre adressée à Kerry Kennedy, présidente de ce centre. La présidente de TCI a relevé que cette indifférence a été d’autant plus flagrante que ces mouvements de « manifestations s’étaient intensifiés durant la visite dans la région de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, ajoutant que les milices des séparatistes ont eu recours à une violence inouïe pour mater ce mouvement insurrectionnel qui s’est propagé dans les camps de Tindouf, notamment à Rabouni.
« J’invite le Centre RFK à s’élever objectivement contre les violations caractérisées et scandaleuses des droits de l’Homme et les atrocités commises par le gouvernement algérien et le Polisario contre les pensionnaires des camps de Tindouf », a souligné la présidente de TCI, une activiste des droits de l’Homme de renommée internationale, qui rappelle l’assassinat, le mois dernier près des frontières algéro-mauritaniennes, par l’armée algérienne de deux jeunes sahraouis qui essayaient de fuir les camps de Tindouf, devenus un mouroir à ciel ouvert. Les familles des victimes refusent de récupérer les dépouilles des jeunes sahraouis assassinés en l’absence d’une autopsie en bonne et due forme réalisée par une partie internationale et ont adressé dans ce sens une lettre au secrétaire générale de l’ONU, Ban ki-Moon, indique-t-elle.
Tout en stigmatisant l’intensification de la répression dans les camps de Tindouf, qui sont étroitement contrôlés par le département algérien de renseignements et de sécurité (DRS), Mme Huff, rappelle que la vie dans les camps de Tindouf est rythmée, depuis plus de trente sept années, par la violation des droits humains les plus élémentaires au mépris des conventions internationales relatives notamment aux droits de l’Homme et aux droits des réfugiés.
http://www.quid.ma/international/re...nce-assourdissant-du-centre-robert-f-kennedy/
Face à la répression sanglante des manifestations des populations séquestrées dans les camps de Tindouf par les milices du Polisario, la présidente de l’ONG américaine « Teach the Children International » (TCI), Nancy Huff, a dénoncé, mardi, le silence assourdissant du Centre Robert F. Kennedy pour la justice et les Droits de l’Homme.
« Nous avons constaté avec une grande préoccupation le silence de votre organisation à l’égard des atrocités et de la violente répression des manifestants dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, par les milices du Polisario », a regretté Mme Huff dans une lettre adressée à Kerry Kennedy, présidente de ce centre. La présidente de TCI a relevé que cette indifférence a été d’autant plus flagrante que ces mouvements de « manifestations s’étaient intensifiés durant la visite dans la région de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, ajoutant que les milices des séparatistes ont eu recours à une violence inouïe pour mater ce mouvement insurrectionnel qui s’est propagé dans les camps de Tindouf, notamment à Rabouni.
« J’invite le Centre RFK à s’élever objectivement contre les violations caractérisées et scandaleuses des droits de l’Homme et les atrocités commises par le gouvernement algérien et le Polisario contre les pensionnaires des camps de Tindouf », a souligné la présidente de TCI, une activiste des droits de l’Homme de renommée internationale, qui rappelle l’assassinat, le mois dernier près des frontières algéro-mauritaniennes, par l’armée algérienne de deux jeunes sahraouis qui essayaient de fuir les camps de Tindouf, devenus un mouroir à ciel ouvert. Les familles des victimes refusent de récupérer les dépouilles des jeunes sahraouis assassinés en l’absence d’une autopsie en bonne et due forme réalisée par une partie internationale et ont adressé dans ce sens une lettre au secrétaire générale de l’ONU, Ban ki-Moon, indique-t-elle.
Tout en stigmatisant l’intensification de la répression dans les camps de Tindouf, qui sont étroitement contrôlés par le département algérien de renseignements et de sécurité (DRS), Mme Huff, rappelle que la vie dans les camps de Tindouf est rythmée, depuis plus de trente sept années, par la violation des droits humains les plus élémentaires au mépris des conventions internationales relatives notamment aux droits de l’Homme et aux droits des réfugiés.
http://www.quid.ma/international/re...nce-assourdissant-du-centre-robert-f-kennedy/