Résistance berbère : la mine dImider

Au sommet du mont d’Aleban, à deux kilomètres d’Imider, une localité située à quelque 200 km au nord-est d’Ouarzazat, des habitants en colère organisent un sit-in depuis déjà une année. Ils protestent contre l’exploitation d’une mine d’argent sur leurs terres depuis 1969 par la Société métallurgique d’Imider (SMI), une filiale du groupe minier Managem géré par la Société nationale d’Investissement (SNI) appelée aussi « Maroc SA », une propriété du roi du Maroc. Si cette entreprise a généré en 2010 un chiffre d’affaires de 74 millions d’euros, ce qui la place parmi les plus importantes mines d’argent en Afrique, les habitants, eux, vivent à l’âge de pierre, dans l’indigence et la pauvreté. Ils n’ont ni routes, ni dispensaires, ni écoles, ni réseau Internet. L’hôpital le plus proche est situé à 200 km.


Pire encore. La surexploitation de la mine a provoqué la pollution de leur environnement immédiat au cyanure et au mercure, deux produits chimiques que la SMI utilise pour le traitement du minerai. C’est la faiblesse et l’interruption par la suite du débit d’eau dans les puits et dans les robinets des habitants qui ont enclenché le mouvement de colère. La baisse du débit en eau atteint plus de 60 %.


En réaction à ces injustices, les habitants commencent par manifester pacifiquement leur colère devant la mine, mais face au silence méprisant de l’entreprise, ils changent radicalement de méthode. Ils coupent l’alimentation en eau de la mine. Leurs revendications sont claires. Ils exigent de partager les profits matériels de la SMI. Ils revendiquent aussi que 75 % des recrutements soient réservés aux habitants de la région touchée par la sécheresse et le chômage et exigent la participation au développement économique et sociale de la région, considérée comme l’une des plus pauvres au Maroc.


Déterminés à lutter pour leurs droits, plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants construisent des abris de fortune au sommet du mont d’Aleban, à 1400 mètres d’altitude, en dépit des conditions climatiques rudes et des intimidations des autorités.

Répression et intimidation :


Face au mouvement de protestation, les autorités ont tenté vainement de corrompre certains habitants en leur promettant des emplois et des privilèges matériels. Mais ils ne sont plus dupes. Ils connaissent le vrai visage des autorités. Déjà en 1996, quelques mois après être entamée, une manifestation similaire a été dispersée par la force. Bilan : un mort et plusieurs dizaines de militants condamnés à de lourdes peines de prison.
Quelques mois seulement après le début de ce sit-in en août 2011, le gouverneur de Tinghir a menacé de « brûler les manifestants » et d’utiliser la force contre eux. Mais, face à leur détermination, les autorités passent de l’intimidation à la répression ouverte. Elles tentent de les discréditer et commencent par arrêter un jeune militant, Mustapha Ouchtobane, en novembre 2011. Il sera condamné à quatre ans de prison ferme par le tribunal d’Ouarzazat, dans un procès expéditif digne des plus terribles des dictatures. Le 12 juillet 2012, cinq autres militants sont également arrêtés par les gendarmes à Tinghir. Le dossier semble monté de toute pièce. Un entrepreneur, connu pour ses liens avec les autorités, les accuse d’avoir vandalisé un projet de rénovation d’une maison des jeunes à Imider. Ils risquent de lourdes peines de prison.
 
Quelques mois seulement après le début de ce sit-in en août 2011, le gouverneur de Tinghir a menacé de « brûler les manifestants » et d’utiliser la force contre eux. Mais, face à leur détermination, les autorités passent de l’intimidation à la répression ouverte. Elles tentent de les discréditer et commencent par arrêter un jeune militant, Mustapha Ouchtobane, en novembre 2011. Il sera condamné à quatre ans de prison ferme par le tribunal d’Ouarzazat, dans un procès expéditif digne des plus terribles des dictatures. Le 12 juillet 2012, cinq autres militants sont également arrêtés par les gendarmes à Tinghir. Le dossier semble monté de toute pièce. Un entrepreneur, connu pour ses liens avec les autorités, les accuse d’avoir vandalisé un projet de rénovation d’une maison des jeunes à Imider. Ils risquent de lourdes peines de prison.

Quelques mois seulement après le début de ce sit-in en août 2011, le gouverneur de Tinghir a menacé de « brûler les manifestants » et d’utiliser la force contre eux. Mais, face à leur détermination, les autorités passent de l’intimidation à la répression ouverte. Elles tentent de les discréditer et commencent par arrêter un jeune militant, Mustapha Ouchtobane, en novembre 2011. Il sera condamné à quatre ans de prison ferme par le tribunal d’Ouarzazat, dans un procès expéditif digne des plus terribles des dictatures. Le 12 juillet 2012, cinq autres militants sont également arrêtés par les gendarmes à Tinghir. Le dossier semble monté de toute pièce. Un entrepreneur, connu pour ses liens avec les autorités, les accuse d’avoir vandalisé un projet de rénovation d’une maison des jeunes à Imider. Ils risquent de lourdes peines de prison.



Les autorités jouent « le pourrissement » :


Enfermées dans une impasse sécuritaire, les autorités risquent à nouveau d’user de la force pour déloger les manifestants du mont d’Aleban, au lieu de négocier une issue à cette situation. Les procès intentés aux militants du Mouvement sur la voie de 96 et la lourde peine infligée à Mustapha Ouchtobane n’étaient qu’un prélude. Dans un pays ou seul l’arbitraire est roi, une réaction brutale des autorités contre les manifestants n’est pas à exclure. La vigilance doit être de mise.
Il semble que les autorités et l’administration de la SMI jouaient le « pourrissement ». Elles comptaient sur l’essoufflement du mouvement de protestation et la démobilisation des habitants. Peine perdue. Le mouvement continue à gagner du terrain. Les habitants sont plus que jamais déterminés à arracher leurs droits à l’entreprise et à vivre dignement sur leur propre terre. Même les enfants n’ont pas échappé au mouvement. Ils ont manifesté fréquemment à Tinghir et près de la mine, ils ont boycotté l’école et ont observé une année blanche.
Le silence des hautes autorités de l’État et la répression qui frappe les militants du Mouvement sur la voie de 96, une année après le début de ce sit-in, est une infamie et une insulte aux habitants de cette région. Ce silence est synonyme de mépris
 
Que faire alors ?


Bien que la spontanéité des rassemblements et l’aspect festif de la lutte des habitants d’Imider ait certains côtés positifs, elle a souvent des inconvénients. Les « sit-inneurs » sont certes déterminés à arracher leurs droits. Mais, la détermination, suffit-elle à elle seule pour faire fléchir une entreprise de la taille de la SMI ? La réponse est bien sûr non. Le combat est loin d’être gagné.
Il est alors urgent que de nouvelles pistes soient explorées afin d’exercer plus de pressions sur cette entreprise et, par ricochet, sur les autorités. L’absence de planification de nouvelles actions laissera au hasard des choix cruciaux, ce qui pourrait avoir des résultats désastreux.

Lhoussain Azergui

http://blogs.mediapart.fr/blog/amalina/040812/resistance-berbere-la-mine-d-imider-maroc
 
Que faire alors ?


Bien que la spontanéité des rassemblements et l’aspect festif de la lutte des habitants d’Imider ait certains côtés positifs, elle a souvent des inconvénients. Les « sit-inneurs » sont certes déterminés à arracher leurs droits. Mais, la détermination, suffit-elle à elle seule pour faire fléchir une entreprise de la taille de la SMI ? La réponse est bien sûr non. Le combat est loin d’être gagné.
Il est alors urgent que de nouvelles pistes soient explorées afin d’exercer plus de pressions sur cette entreprise et, par ricochet, sur les autorités. L’absence de planification de nouvelles actions laissera au hasard des choix cruciaux, ce qui pourrait avoir des résultats désastreux.

Lhoussain Azergui

http://blogs.mediapart.fr/blog/amalina/040812/resistance-berbere-la-mine-d-imider-maroc


>>>Que faire alors ?


contacter bhl, l'arabie saoudite et le qatar en ce moment ils proposent des "packs

révolution du peuple contre tyran"

ça marche très bien apparemment
 
Au sommet du mont d’Aleban, à deux kilomètres d’Imider, une localité située à quelque 200 km au nord-est d’Ouarzazat, des habitants en colère organisent un sit-in depuis déjà une année. Ils protestent contre l’exploitation d’une mine d’argent sur leurs terres depuis 1969 par la Société métallurgique d’Imider (SMI), une filiale du groupe minier Managem géré par la Société nationale d’Investissement (SNI) appelée aussi « Maroc SA », une propriété du roi du Maroc. Si cette entreprise a généré en 2010 un chiffre d’affaires de 74 millions d’euros, ce qui la place parmi les plus importantes mines d’argent en Afrique, les habitants, eux, vivent à l’âge de pierre, dans l’indigence et la pauvreté. Ils n’ont ni routes, ni dispensaires, ni écoles, ni réseau Internet. L’hôpital le plus proche est situé à 200 km.....

Répression et intimidation :


Face au mouvement de protestation, les autorités ont tenté vainement de corrompre certains habitants en leur promettant des emplois et des privilèges matériels. Mais ils ne sont plus dupes. Ils connaissent le vrai visage des autorités. Déjà en 1996, quelques mois après être entamée, une manifestation similaire a été dispersée par la force. Bilan : un mort et plusieurs dizaines de militants condamnés à de lourdes peines de prison.
Quelques mois seulement après le début de ce sit-in en août 2011, le gouverneur de Tinghir a menacé de « brûler les manifestants » et d’utiliser la force contre eux. Mais, face à leur détermination, les autorités passent de l’intimidation à la répression ouverte. Elles tentent de les discréditer et commencent par arrêter un jeune militant, Mustapha Ouchtobane, en novembre 2011. Il sera condamné à quatre ans de prison ferme par le tribunal d’Ouarzazat, dans un procès expéditif digne des plus terribles des dictatures. Le 12 juillet 2012, cinq autres militants sont également arrêtés par les gendarmes à Tinghir. Le dossier semble monté de toute pièce. Un entrepreneur, connu pour ses liens avec les autorités, les accuse d’avoir vandalisé un projet de rénovation d’une maison des jeunes à Imider. Ils risquent de lourdes peines de prison.

C'est scandaleux de voir autant de bassesse, mais apparemment il s'agit de la stratégie utilisée par les dictateurs.
 
c'est quoi l'objectif du post ?
Faire connaitre la cause Imidiriens qui ont réaliser quelque chose de vraiment concret. Ils ont réussi à faire le plus long sit-in de l'histoire, qui mérite amplement de figurer dans le Guiness des records. En fait, cela fait plus d'une année que les populations de cette région miséreuse et oubliée, mais pourvue d'un sous sol on ne peut plus riche, se battent pour avoir leur petite part de la mine d'argent- la plus grande d'Afrique- exploitée par le très puissant holding royal.
 
Qu'est-ce que c'est énervant de si bon matin!

Et le roi dans tout ça?

Que de la hogra face aux gens du pays!

Alors que face aux pêcheurs espagnols avec qui, un contrat de pêche sur les côtes marocaines arrivait à terme, a été renouvelé contre le gré de tout le monde! et eux, ils y sont pas allés de main morte...
 
C'est ce qui me laisse perplexe avec ces gens là,

Pourquoi cette manière de diviser la société??

Il n'y a pourtant que des marocains au Maroc


Le problème c'est que au Maghreb les seuls contestataires sont des amazigh. Les autres contestataires sont en majorité des islamistes et il faut s'en méfier comme de la peste car ces gens sont soit des lèches-babouches du gouvernement soit des terroristes et traître potentiels à leurs nations comme ce fut le cas en Lybie, en Egypte et en Syrie maintenant.

L'immense majorité des arabes au Maroc (et au Maghreb) subit les évènements sans broncher.
 
Bientôt tu vas me dire que le Maroc est votre terre promise.
Quant à ceux à qui t'as fait allusion, c'est bien vous qui les protège et les aide à spolier et écraser leur peuple.


Chem ig imss7en kappa n ait bou reghmane. Nech 3ammars m'arrigh udm inou ghar thmourth nsen khams marrath i n'har.

Erev tov!
 
Droit minier ?
Les richesses du sous-sol sont propriétés de l’État, qui concède des permis d'exploitation ...
Des mines d'argent, au phosphate, les chemins passent-ils par la manipulation des infos et une finalité inavouable ?
Quelles sont les véritables objectifs ?
Quelles sont les revendications légitimes ?
Le droit du travail n'est pas tribal, les marocains indépendamment de leurs origines peuvent postuler à un emploi, la clause des 75% est anti-constitutionnelle et ne tient compte ni de la compétence, ni des qualifications ou besoins d'une entreprise.
La pollution peut être techniquement contrôlée ...
Résistance berbère ............. :D ......... :D
Ce titre politichien dessert la cause des populations en quête d'emploi et d'amélioration des conditions de vie, ce qui est parfaitement légitime, reste qu'ils doivent s'adresser aux élus et non à une société de droit privé ...
 
Chem ig imss7en kappa n ait bou reghmane. Nech 3ammars m'arrigh udm inou ghar thmourth nsen khams marrath i n'har.

Erev tov!


D'abord je traduis ce que tu viens de dire, pour que les autres connaitront bien le fond de ta pensée et ce que tu leur dois comme haine et insultes.

"Tu es une lèche bottes des fils de chameaux, moi , jamais je me prosterne en leur direction cinq fois par jours."

pour te répondre, je ne cesserai jamais de remercier les arabes de nous avoir amené l'Islam, au cas ou tu le sais pas, l'islam est une religion universelle, que tu le veuille ou pas, elle n'est pas destinée qu'aux arabes, je t'invite devant l'entrée de centre islamique à BXL, tu comprendras la puissance et le succès de l'islam, vu le nombre des convertis (es) et les musulmans non arabes et tu comprendras aussi que n'importe qui ne peut pas être musulman, l'islam ça se mérite.
 
D'abord je traduis ce que tu viens de dire, pour que les autres connaitront bien le fond de ta pensée et ce que tu leur dois comme haine et insultes.

"Tu es une lèche bottes des fils de chameaux, moi , jamais je me prosterne en leur direction cinq fois par jours."

pour te répondre, je ne cesserai jamais de remercier les arabes de nous avoir amené l'Islam, au cas ou tu le sais pas, l'islam est une religion universelle, que tu le veuille ou pas, elle n'est pas destinée qu'aux arabes, je t'invite devant l'entrée de centre islamique à BXL, tu comprendras la puissance et le succès de l'islam, vu le nombre des convertis (es) et les musulmans non arabes et tu comprendras aussi que n'importe qui ne peut pas être musulman, l'islam ça se mérite.


Les bladinautes savent tous - sauf ceux qui se sont inscrits récement- ce que je pense de l'idéologie Arabo-musulmane. Ma pensée est mieux éxprimée par "Iwisntmazirt". Son francais est meilleur que le mien.

"Tu es une lèche bottes des fils de chameaux, moi , jamais je me prosterne en leur direction cinq fois par jours."

Ce que j'ai écrit en Tamazight, c'était pour toi. Dis à ton traducteur, que la première phase est: "Toi, tu brosses la veste" des "Ait chameauliers". Jamais je me prosternerai, c'est vrai. Mais moi, j'ai écrit: "je me suis jamais prostèrné..." Sinon, en gros, c'est juste.

Le jour où tu me réponds dans cinq minutes après mon intervention, je saurai plus de ta "Rifaineté" et Amazigheté. Pas quatre jours plus tard.

Pour ta religion, tu peux pointer de ton *** au ciel plus de cinq fois par jour, si ca te chante, je m'en bats les noix.

Ps. C'est à quel heure déjà que tu fermes le guichet pour convertions à ta religion de dévelopement et de prospérité? :

Shavua tov v'Shabat shalom!

Fin du hors sujet.
 
Les bladinautes savent tous - sauf ceux qui se sont inscrits récement- ce que je pense de l'idéologie Arabo-musulmane. Ma pensée est mieux éxprimée par "Iwisntmazirt". Son francais est meilleur que le mien.

"Tu es une lèche bottes des fils de chameaux, moi , jamais je me prosterne en leur direction cinq fois par jours."

Ce que j'ai écrit en Tamazight, c'était pour toi. Dis à ton traducteur, que la première phase est: "Toi, tu brosses la veste" des "Ait chameauliers". Jamais je me prosternerai, c'est vrai. Mais moi, j'ai écrit: "je me suis jamais prostèrné..." Sinon, en gros, c'est juste.

Le jour où tu me réponds dans cinq minutes après mon intervention, je saurai plus de ta "Rifaineté" et Amazigheté. Pas quatre jours plus tard.

Pour ta religion, tu peux pointer de ton *** au ciel plus de cinq fois par jour, si ca te chante, je m'en bats les noix.

Ps. C'est à quel heure déjà que tu fermes le guichet pour convertions à ta religion de dévelopement et de prospérité? :

Shavua tov v'Shabat shalom!

Fin du hors sujet.

J'ai nullement besoin de te justifier ou te prouver quoique se soit, qu'est ce que je m'en fou de ton existence, et j'ai nullement besoin de quiconque traducteur pour comprendre tes âneries.
sinon , pour ta vulgarité, tu ferai mieux de la garder pour ta mère, c'est de sa faute si tu es élevé de la sorte.
 
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