Respect et soutient à la police française pour leur patience

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tajali

ORDRE (douceur) & CHAOS (force)
VIB
certain se plaigne du comportement des policier alors que la police francaise est l'une des plus patience et calme que je connaisse
surtout vu le nombre de racaille sauvage sans education a laquel elle est confronté
perso j'aurai fait bien pire a leur place vu ce qu'il se prenne à longueur de journée
pourtant il font un travail remarquable malgrés le peux de moyen qu'il ont

 
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La police française peut-elle être réformée ?

Les morts et blessés graves lors d’interpellation de police s’enchaînent sans jamais conduire les pouvoirs publics à une remise en cause.

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, en 2017, la majorité et le gouvernement se sont enfermés dans une position de déni concernant les violences policières et les discriminations systémiques des forces de l’ordre.

«En France, il semble particulièrement difficile d’avoir un discours public reconnaissant l’existence du racisme systémique. La simple mention du racisme semble heurter grandement», pointait en décembre Tendayi Achiume.

Celle qui finissait alors son mandat de rapporteuse spéciale auprès du Haut-Commissariat des Nations unies, intervenait auprès d’associations dans le cadre de procédures liées aux contrôles au faciès.

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La police française est gangrenée par les fléaux du racisme et de la violence​

L'agression de Michel Zecler n'est pas le fait de quelques «brebis galeuses», elle montre l’ampleur des problèmes au sein de la police
et de leurs inévitables alliés.


Tribune. Les images sont édifiantes. Samedi dernier dans le XVIIe arrondissement de Paris, Michel Zecler, un producteur de musique, a été violemment agressé par des policiers alors qu'il entrait dans son studio.

Son calvaire a duré plusieurs minutes. De longues minutes de coups et d'insultes racistes («Sale nègre»), des appels de renforts, une grenade lacrymogène jetée dans un local clos, des jeunes terrorisés, des coups encore et toujours.

Si cette scène n’avait pas été filmée par les caméras de vidéosurveillance et par les voisins, chacun sait ce qu’il serait advenu : Michel Zecler aurait été condamné pour outrage à agents et autres délits imaginaires.

D’ailleurs, juste après cette scène de violence, une procédure judiciaire avait été ouverte à son encontre.

Il faut dire que les policiers n’avaient pas mégoté sur les mensonges les plus grossiers, affirmant notamment que Michel Zecler avait essayé de voler leurs armes.


Impunité​

Ce déchaînement avéré de violences de la part d'agents de police n'a pas immédiatement conduit la préfecture de police de Paris à suspendre ces trois agresseurs.

En vertu de quelle logique ces policiers ont-ils été maintenus en poste alors qu'ils constituaient un danger manifeste, à tout le moins pour les personnes qu'ils identifieraient comme des «nègres» ?

La préfecture estimerait-elle que des agents de police qui produisent des faux, frappent gratuitement un individu et qualifient un homme de «sale nègre» ne commettent pas des actes suffisamment graves pour qu'ils soient immédiatement suspendus ?

Faut-il donc que le scandale devienne public pour que la préfecture estime devoir réagir ?

Combien d'affaires de ce type, qui n'ont pas trouvé le chemin de la médiatisation, ont pu être minimisées ou étouffées par les hiérarchies policières à Paris et ailleurs en France ?


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Cinq ans après la mort de Cédric Chouviat, trois policiers vont être jugés pour homicide involontaire​

Le 3 janvier 2020, Cédric Chouviat, livreur à scooter, est plaqué au sol à Paris par trois fonctionnaires de police, avec son casque de moto sur la tête, lors d’un contrôle, provoquant un malaise. Hospitalisé dans un état critique, il est déclaré mort le 5 janvier.

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qui sont les raciste ?


 
Dernière édition:
Affaire Théo en France : trois policiers condamnés à des peines de 3 à 12 mois avec sursis

Trois policiers ont été condamnés à des peines allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis vendredi par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis pour l'interpellation violente en 2017 de Théo Luhaka, jeune homme noir érigé en symbole des violences policières.


Après plus de neuf heures de délibéré, le gardien de la paix Marc-Antoine Castelain a été reconnu coupable du coup de matraque qui a grièvement blessé le jeune homme alors âgé de 22 ans, dans la cité des 3.000 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Il a été condamné à 12 mois de prison avec sursis et une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant 5 ans. Des peines de 3 mois de prison avec sursis ont été prononcées à l'encontre de ses collègues Jérémie Dulin et Tony Hochart pour violences volontaires.

Théodore Luhaka, aujourd'hui âgé de 29 ans, est porteur d'une infirmité depuis son interpellation à laquelle il s'était opposé. Au cours de celle-ci, M. Castelain porte un coup avec la pointe de son bâton télescopique de défense à travers le caleçon de la victime.

Malgré deux opérations chirurgicales, Théo Luhaka souffre d'incontinence et garde des séquelles irréversibles. Il avait confié s'être "senti violé" au cours du procès.

Le fonctionnaire de police avait exprimé sa "compassion" après avoir provoqué la grave blessure mais a estimé son "coup légitime", "enseigné à l'école".

Une enquête administrative de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) avait conclu à "un usage disproportionné de la force" lors de l'interpellation.


Presque sept ans après cette "affaire Théo" au retentissement national, le débat sur le maintien de l'ordre et l'usage de la force n'a cessé de ressurgir avec notamment la mort de Nahel, tué lors d'un contrôle routier par un tir de police en juin.


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Toulouse : un policier accusé d'avoir violé plusieurs femmes au sein de son commissariat​


Une affaire dérangeante. Un policier, aujourd'hui âgé de 52 ans, a été mis en examen à Toulouse pour des viols et agressions sexuelles sur six femmes entre 2017 et 2018, a appris Le Figaro, confirmant une information de la Dépêche du Midi .

Le brigadier-chef aurait commis ces actes dans l'enceinte du commissariat toulousain où il exerçait.

En 2018, une femme entendue dans le cadre d'une autre affaire affirme avoir été violée par un policier toulousain, en 2017, alors qu'elle venait au commissariat pour se plaindre de son compagnon violent.


Six plaignantes​

L'IGPN (l'Inspection générale de la police nationale) se saisit de l'affaire et va convoquer l'officier de police judiciaire après ce premier signalement.

Le mis en cause donne alors le nom de deux autres femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles au sein du commissariat, mais «consenties» selon lui. «L'IGPN a mené une enquête très poussée, salue Me Emmanuelle Franck qui représente l'une des victimes avec Me Alexandre Martin.

Ils se sont dit qu'avec ce mode opératoire, il devait sûrement y avoir d'autres victimes. Ils ont donc cherché et ont fini par trouver trois autres femmes.» À chaque fois, c'est le même mode opératoire :

«Ce sont des femmes qui sont en situation de fragilité, qui viennent déposer des plaintes pour des situations compliquées, qui impliquent souvent la garde d'enfants. Notre cliente était sidérée au moment des faits, qui ont eu lieu à la fin de l'audition, alors qu'elle était en pleurs après lui avoir confié des informations compromettantes».

Au total, six femmes ont déposé plainte.
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“Lettre au policier qui m’a tiré dessus : j’ai perdu mon œil, mon cerveau et la personne que j’étais”

Une demi-heure après son arrivée en bas de l’avenue des Champs-Élysées, Vanessa Langard, fille et petite-fille de militaires, décide d’aller manifester à Paris pour la première fois depuis son adolescence.

Une demi-heure est grièvement blessée au visage par un tir de LBD40 (lanceur de balles de défense d’un calibre de 40 millimètres). Aujourd’hui, elle raconte son histoire dans un documentaire poignant de Matteo Moeschler, lui aussi blessé lors d’une manifestation. Diffusé en replay sur France.tv jusqu’au 5 juin, Ma blessure d’âge adulte multiplie les témoignages de mutilés des manifs et demande des comptes au pouvoir et aux forces de l’ordre.

La manifestation venait juste de commencer, l’ambiance était bon enfant, il ne se passait rien. À un moment, nous avons vu une rangée de CRS. Nous étions quatre, nous nous sommes donné la main en nous disant :

“Éloignons-nous, on ne sait jamais, s’ils gazent…” Nous avons marché trois minutes et je me suis retrouvée au sol. Je ne me rappelle rien, sauf le cri d’une femme : “Appelez les pompiers, elle s’est pris un coup de flash-ball !”

Ma vie d’avant, c’est fini. Mon œil gauche ne voit plus. Tracer un trait, c’est compliqué, discerner les couleurs aussi. Mon cerveau a été impacté par votre tir : on m’a diagnostiqué une nécrose cérébrale définitive. Je souffre aussi d’épilepsie.

J’ai des difficultés à me concentrer et des douleurs dues aux plaques de métal dans mon crâne. Des troubles de l’odorat – impossible de retravailler avec des fours, comme je le faisais en tant que décoratrice sur verre, d’y faire cuire des pièces.

Du jour au lendemain, j’ai perdu mon œil, mon cerveau, mais aussi la personne que j’étais : toujours active, capable de mener plusieurs activités en même temps. Moi, qui étais discrète et détestais me faire remarquer, aujourd’hui, tout le monde me voit avec mes lunettes et le verre opaque plaqué sur mon œil gauche.

Les gens qui, comme moi, ont été blessés gravement perdent tout, ont souvent des idées noires. Je suis “invalide stade 2”. Ce qui implique des soins incessants : rééducation du cerveau deux fois par semaine, kiné deux fois aussi.

Les traitements médicamenteux sont lourds. Les indemnités journalières que je perçois dans l’attente de l’évolution de mon dossier ne me permettent pas de vivre. Ma mère est désespérée de voir sa fille handicapée. Tout cela est en train de nous détruire – le trauma autant que la blessure physique.


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