Réunion aux AE au sujet du rapport américain sur le trafic d'êtres humains
Des spécialistes appellent à une réponse «vigoureuse»
C'est aujourd'hui qu'une séance de travail se tiendra au ministère des Affaires étrangères pour décider de la réponse officielle du gouvernement algérien au rapport du Département d'Etat américain sur le trafic d'êtres humains publié récemment.
Pour les observateurs, le document en question est «une agression» contre l'Algérie. Une réaction «vive» et «agressive» de la part du gouvernement est «appropriée», car c'est ce que «veulent réellement entendre les dirigeants du pouvoir américain».
Un diplomate algérien qui a vécu longtemps aux Etats-Unis d'Amérique avait déclaré en aparté que le régime américain n'apprécie pas la «passivité» de l'Algérie lorsqu'il est question de répondre à certaines questions en rapport avec le respect des droits de l'homme.
Le Département d'Etat américain produit annuellement d'innombrables rapports sur le monde en procédant à des classements et à l'établissement de «listes noires» parfois de «pays condamnables» et «qui risquent des représailles». Maître Farouk Ksentini, président de la commission consultative de promotion et de protection des Droits de l'homme a dénoncé «cette façon de voir des Américains quant aux problèmes des sociétés notamment algérienne. Nous avons affaire à des rapports qui ont une vocation d'agression et non pas d'aide en matière d'information», a tenu à dénoncer le président de la commission de consultation et de protection des droits de l'homme, estimant qu'une réponse officielle de l'Algérie à l'égard des Etats-Unis d'Amérique est «nécessaire» malgré le fait que les Américains nen sont pas à leur première action de dénigrement de l'Etat algérien.
On se rappelle à ce propos l'an dernier la fameuse mesure de contrôle au scanner corporel des ressortissants algériens aux frontières américaines, mesure considérant les personnes détenant la nationalité algérienne comme de «potentiels terroristes pouvant perpétrer des attentats aux Etats-Unis».
L'Algérie avait officiellement protesté contre cette décision de la Maison-Blanche de porter notre pays comme fournisseur de terroristes sur la liste noire des Américains.
Les observateurs algériens les plus avertis ont compris que le dernier rapport américain émanant d'un département des Affaires étrangères est l'éternel recommencement de «la politique de haine du pouvoir américain à l'égard de l'Algérie».
Le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz a promis dimanche dernier que les autorités vont répondre officiellement aux «accusations américaines».
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Des spécialistes appellent à une réponse «vigoureuse»
C'est aujourd'hui qu'une séance de travail se tiendra au ministère des Affaires étrangères pour décider de la réponse officielle du gouvernement algérien au rapport du Département d'Etat américain sur le trafic d'êtres humains publié récemment.
Pour les observateurs, le document en question est «une agression» contre l'Algérie. Une réaction «vive» et «agressive» de la part du gouvernement est «appropriée», car c'est ce que «veulent réellement entendre les dirigeants du pouvoir américain».
Un diplomate algérien qui a vécu longtemps aux Etats-Unis d'Amérique avait déclaré en aparté que le régime américain n'apprécie pas la «passivité» de l'Algérie lorsqu'il est question de répondre à certaines questions en rapport avec le respect des droits de l'homme.
Le Département d'Etat américain produit annuellement d'innombrables rapports sur le monde en procédant à des classements et à l'établissement de «listes noires» parfois de «pays condamnables» et «qui risquent des représailles». Maître Farouk Ksentini, président de la commission consultative de promotion et de protection des Droits de l'homme a dénoncé «cette façon de voir des Américains quant aux problèmes des sociétés notamment algérienne. Nous avons affaire à des rapports qui ont une vocation d'agression et non pas d'aide en matière d'information», a tenu à dénoncer le président de la commission de consultation et de protection des droits de l'homme, estimant qu'une réponse officielle de l'Algérie à l'égard des Etats-Unis d'Amérique est «nécessaire» malgré le fait que les Américains nen sont pas à leur première action de dénigrement de l'Etat algérien.
On se rappelle à ce propos l'an dernier la fameuse mesure de contrôle au scanner corporel des ressortissants algériens aux frontières américaines, mesure considérant les personnes détenant la nationalité algérienne comme de «potentiels terroristes pouvant perpétrer des attentats aux Etats-Unis».
L'Algérie avait officiellement protesté contre cette décision de la Maison-Blanche de porter notre pays comme fournisseur de terroristes sur la liste noire des Américains.
Les observateurs algériens les plus avertis ont compris que le dernier rapport américain émanant d'un département des Affaires étrangères est l'éternel recommencement de «la politique de haine du pouvoir américain à l'égard de l'Algérie».
Le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz a promis dimanche dernier que les autorités vont répondre officiellement aux «accusations américaines».
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