Chers amis et amants de la Vérité,
Il y a quelque chose de profondément violent dans le concept de révélation divine qui nous tombe du ciel. Des hommes (en général ce sont des hommes) viennent nous dire que Dieu leur a parlé et qu'il leur commande de croire en des choses et de poser des gestes auxquels ils n'auraient pas pensé eux-mêmes.
Plutôt que d'argumenter rationnellement, comme l'ont fait les philosophes grecs, on prétend que «c'est la volonté de Dieu» et on ajoute des menaces de punitions si on ne se soumet pas. Parfois, il s'agit non seulement de punitions de l'enfer, mais de punitions temporelles, avec le concours des autorités civiles...
Ce faisant, on traite l'être humain comme un enfant, qui n'a pas atteint sa majorité, et qui est incapable de déterminer par lui-même ce qui est bon et mal (attention: je dis pas que les humains adultes inventent des normes, je dis qu'ils les découvrent par l'investigation rationnelle).
Croire que Dieu parle à l'être humain, et surtout qu'il le fait par l'intermédiaire d'hommes particuliers qui ont eux-mêmes intérêt à ce qu'on les croie, c'est faire violence à l'intelligence. C'est entrer par effraction dans la conscience et essayer de se l'asservir. Une tactique efficace est d'utiliser des idées non réfutables, comme «Dieu», «enfer éternel», «la souffrance comme test ou punition».
On peut discuter à savoir si l'existence d'un dieu est nécessaire pour fonder objectivement les valeurs morales, mais cela est une question distincte de celle des révélations. Dieu au sens où les déistes entendaient ce terme ne nous fait pas violence. Du moins tant qu'on n'y joint pas une interprétation politique contraignante.
Il y a quelque chose de profondément violent dans le concept de révélation divine qui nous tombe du ciel. Des hommes (en général ce sont des hommes) viennent nous dire que Dieu leur a parlé et qu'il leur commande de croire en des choses et de poser des gestes auxquels ils n'auraient pas pensé eux-mêmes.
Plutôt que d'argumenter rationnellement, comme l'ont fait les philosophes grecs, on prétend que «c'est la volonté de Dieu» et on ajoute des menaces de punitions si on ne se soumet pas. Parfois, il s'agit non seulement de punitions de l'enfer, mais de punitions temporelles, avec le concours des autorités civiles...
Ce faisant, on traite l'être humain comme un enfant, qui n'a pas atteint sa majorité, et qui est incapable de déterminer par lui-même ce qui est bon et mal (attention: je dis pas que les humains adultes inventent des normes, je dis qu'ils les découvrent par l'investigation rationnelle).
Croire que Dieu parle à l'être humain, et surtout qu'il le fait par l'intermédiaire d'hommes particuliers qui ont eux-mêmes intérêt à ce qu'on les croie, c'est faire violence à l'intelligence. C'est entrer par effraction dans la conscience et essayer de se l'asservir. Une tactique efficace est d'utiliser des idées non réfutables, comme «Dieu», «enfer éternel», «la souffrance comme test ou punition».
On peut discuter à savoir si l'existence d'un dieu est nécessaire pour fonder objectivement les valeurs morales, mais cela est une question distincte de celle des révélations. Dieu au sens où les déistes entendaient ce terme ne nous fait pas violence. Du moins tant qu'on n'y joint pas une interprétation politique contraignante.