Les pays arabes, dans leur majorité, n'ont aucune espèce de compassion pour leur peuple. Les dirigeants, souvent carricaturés par les puissances occidentales (qui les maintient comme pour mieux les soumettre) ne cherchent pas à enrichir ni même entretenir une identité nationale autour d'une culture commune. Culture riche de ses héritages passés, quitte à tirer les leçons des erreurs et approximations faites et entretenues.
Alors que sur les rives de la Méditerrannée, le "peuple maghrébin", souvent jeune, plein de rêves et d'ambitions, vit sous la férule de ses dictateurs, rien ne bouge, l'on accepte les choses comme un trépas inéluctable. Comble de l'ironie, la victimisation, le retour fantasmé à un Islam caduque par souci de retour à des valeurs morales et la perpétuelle répentance post-coloniale sont invoqués comme pour mieux excuser (si ce n'est pour la légitimer) l'incompétence de nos dirigeants, la corruption généralisée à tous les étages, les incivilités de peuples vus encore par le nord développé comme des indigènes incapables, sans les occidentaux de se structurer, de dialoguer ou de tout simplement se civiliser.
La question que l'on peut se poser est la suivante. Louis XVI a eu la tête tranchée. Pourquoi, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Libye et, in extenso, dans quasiment toute l'Afrique et dans les pays de culture arabo-musulmane, l'on a l'impression que les peuples acceptent la situation sans jamais pouvoir ni même vouloir la renverser pour plus d'équité, de libertés, de respect de la dignitité humaine.
Croyez-vous que l'origine de cette incapacité est culturelle voire religieuse (d'autres diront génétique). L'acceptation de son mektoub, de son destin la fatalité comme corollaire figent les choses en même temps que le malaise et les inégalités s'accroissent dans le déni total des gouvernants.
Sommes-nous condamnés à être soumis ?
Votre pt de vue m'intéressent.
[dm]x8ucbj[/dm]
ps : je ne suis pas fan-zémmouriste, c'est juste pour entamer le débat.
++
Alors que sur les rives de la Méditerrannée, le "peuple maghrébin", souvent jeune, plein de rêves et d'ambitions, vit sous la férule de ses dictateurs, rien ne bouge, l'on accepte les choses comme un trépas inéluctable. Comble de l'ironie, la victimisation, le retour fantasmé à un Islam caduque par souci de retour à des valeurs morales et la perpétuelle répentance post-coloniale sont invoqués comme pour mieux excuser (si ce n'est pour la légitimer) l'incompétence de nos dirigeants, la corruption généralisée à tous les étages, les incivilités de peuples vus encore par le nord développé comme des indigènes incapables, sans les occidentaux de se structurer, de dialoguer ou de tout simplement se civiliser.
La question que l'on peut se poser est la suivante. Louis XVI a eu la tête tranchée. Pourquoi, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Libye et, in extenso, dans quasiment toute l'Afrique et dans les pays de culture arabo-musulmane, l'on a l'impression que les peuples acceptent la situation sans jamais pouvoir ni même vouloir la renverser pour plus d'équité, de libertés, de respect de la dignitité humaine.
Croyez-vous que l'origine de cette incapacité est culturelle voire religieuse (d'autres diront génétique). L'acceptation de son mektoub, de son destin la fatalité comme corollaire figent les choses en même temps que le malaise et les inégalités s'accroissent dans le déni total des gouvernants.
Sommes-nous condamnés à être soumis ?
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