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Les patients atteints dinsuffisance rénale chronique (IRC) auraient des risques coronariens similaires à ceux de patients ayant déjà fait un infarctus, selon une étude publiée mardi dans le journal médical britannique The Lancet.
Létude effectuée sur près de 1,3 million de personnes admises dans des hôpitaux canadiens sur une période de deux ans suite à un infarctus du myocarde, a comparé les risques dinfarctus chez des patients atteints dIRC, de diabète, ayant déjà eu un infarctus ou encore une combinaison de tous ces facteurs.
Si les patients atteints dIRC ou de diabète avaient des risques similaires davoir un infarctus à ceux ayant déjà eu un infarctus dans le passé, la proportion de patients décédés dans les 30 jours ayant suivi leur admission à lhôpital était nettement plus importante pour les insuffisants rénaux.
Nos recherches suggèrent fortement quon peut considérer linsuffisance rénale chronique comme un risque similaire à celui dun premier infarctus, note le Dr Marcello Tonelli de lUniversité dAlberta qui a dirigé létude.
Linsuffisance rénale chronique pourrait être ajoutée à la liste des critères pour définir les personnes présentant les risques les plus élevés daccidents coronariens, selon ce chercheur dans larticle du Lancet.
Cette étude pourrait, note Lancet, permettre à des patients à risque élevé de recevoir des statines un médicament destiné à réduire le taux de mauvais cholestérol dans le sang.
Plus de deux millions de Français sont atteints dinsuffisance rénale chronique à des degrés divers, parfois associée à du diabète.
Dans un commentaire également publié par Lancet, George Bakris, de lUniversité de Chicago, a rendu hommage à lampleur de létude, tout en invitant à la prudence en ce qui concerne linterprétation des résultats, en labsence dinformations sur les traitements pris par les patients inclus dans létude ou sur leur pression artérielle.
Ces découvertes mettent laccent sur limportance de la prévention, dans la mesure où les patients atteints de maladies rénales chroniques représentent une part importante des victimes dinfarctus, a-t-il ajouté.
source:Libération
Les patients atteints dinsuffisance rénale chronique (IRC) auraient des risques coronariens similaires à ceux de patients ayant déjà fait un infarctus, selon une étude publiée mardi dans le journal médical britannique The Lancet.
Létude effectuée sur près de 1,3 million de personnes admises dans des hôpitaux canadiens sur une période de deux ans suite à un infarctus du myocarde, a comparé les risques dinfarctus chez des patients atteints dIRC, de diabète, ayant déjà eu un infarctus ou encore une combinaison de tous ces facteurs.
Si les patients atteints dIRC ou de diabète avaient des risques similaires davoir un infarctus à ceux ayant déjà eu un infarctus dans le passé, la proportion de patients décédés dans les 30 jours ayant suivi leur admission à lhôpital était nettement plus importante pour les insuffisants rénaux.
Nos recherches suggèrent fortement quon peut considérer linsuffisance rénale chronique comme un risque similaire à celui dun premier infarctus, note le Dr Marcello Tonelli de lUniversité dAlberta qui a dirigé létude.
Linsuffisance rénale chronique pourrait être ajoutée à la liste des critères pour définir les personnes présentant les risques les plus élevés daccidents coronariens, selon ce chercheur dans larticle du Lancet.
Cette étude pourrait, note Lancet, permettre à des patients à risque élevé de recevoir des statines un médicament destiné à réduire le taux de mauvais cholestérol dans le sang.
Plus de deux millions de Français sont atteints dinsuffisance rénale chronique à des degrés divers, parfois associée à du diabète.
Dans un commentaire également publié par Lancet, George Bakris, de lUniversité de Chicago, a rendu hommage à lampleur de létude, tout en invitant à la prudence en ce qui concerne linterprétation des résultats, en labsence dinformations sur les traitements pris par les patients inclus dans létude ou sur leur pression artérielle.
Ces découvertes mettent laccent sur limportance de la prévention, dans la mesure où les patients atteints de maladies rénales chroniques représentent une part importante des victimes dinfarctus, a-t-il ajouté.
source:Libération