Risque pays: Le Maroc tient sa notation

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
«Risque pays assez faible pour le Maroc». C’est la dernière évaluation de la Coface publiée au cours de la semaine dernière. L’assurance crédit a revu à la baisse la cote de nombreux pays. Pour le Maroc, la note A4 a été attribuée à la fois pour le risque pays qu’en ce qui concerne le climat des affaires. Cela veut dire que «les fondamentaux peuvent être marqués par quelques fragilités mais la probabilité de défaut de paiement des entreprises se situe à un niveau moyen».
L’évaluation du groupe Coface s’appuie en premier lieu sur la capacité de résilience de l’économie nationale au cas d’un retrait brutal des capitaux étrangers. Phénomène qui n’est pas écarté, compte tenu de la situation financière mondiale qui demeure assez mouvementée. Mais dans le cas du Maroc, les financements contractés présentent un caractère peu volatil. De plus, le régime de change est toujours réglementé avec un niveau de réserves équivalent à environ 5 mois d’importations. Il en est de même du système bancaire qui compte parmi les plus développés d’Afrique (hors Afrique du Sud). Sans oublier la vigilance affichée par les autorités monétaires sur la réglementation prudentielle.
En second lieu, l’assainissement des finances publiques «a conduit à un endettement gérable», analyse la dernière livraison de l’assurance crédit. Même si, dans la foulée du printemps arabe, le déficit budgétaire s’est creusé sous l’effet des subventions et de la hausse des salaires, le poids d’une grande partie de la dette extérieure reste supportable. Car, remboursable à des conditions avantageuses.
De nombreux analystes vont jusqu’à conseiller le creusement même du déficit budgétaire dans la limite du soutenable en utilisant la marge de manœuvre de l’endettement du Trésor. L’objectif étant la relance de la croissance via l’investissement. C’est un choix que beaucoup de pays ont fait, y compris ceux dont la dette souveraine a crevé le plafond. Cela permettrait plus de marge pour une politique volontariste ciblant la création d’emplois. Au demeurant, nombreux les institutionnels qui appellent au changement du modèle économique actuel sans en décliner, toutefois, les contours. Cependant, des points faibles de l’économie restent présents. A commencer par les risques d’aggravation de la balance commerciale. Le déficit approche les 12% du PIB, un niveau qui menace désormais les réserves de changes. Pour le moment, l’export reste tiré pour l’essentiel par les ventes de phosphates. Mais la faiblesse de la demande de l’Union européenne et la facture pétrolière vont peser de manière négative sur la balance commerciale. «Et malgré les revenus du tourisme et les transferts des MRE, le déficit des comptes extérieurs restera significatif», constate l’assureur crédit.

http://www.leconomiste.com/article/896912-risque-pays-le-maroc-tient-sa-notation
 
«Risque pays assez faible pour le Maroc». C’est la dernière évaluation de la Coface publiée au cours de la semaine dernière. L’assurance crédit a revu à la baisse la cote de nombreux pays. Pour le Maroc, la note A4 a été attribuée à la fois pour le risque pays qu’en ce qui concerne le climat des affaires. Cela veut dire que «les fondamentaux peuvent être marqués par quelques fragilités mais la probabilité de défaut de paiement des entreprises se situe à un niveau moyen».
L’évaluation du groupe Coface s’appuie en premier lieu sur la capacité de résilience de l’économie nationale au cas d’un retrait brutal des capitaux étrangers. Phénomène qui n’est pas écarté, compte tenu de la situation financière mondiale qui demeure assez mouvementée. Mais dans le cas du Maroc, les financements contractés présentent un caractère peu volatil. De plus, le régime de change est toujours réglementé avec un niveau de réserves équivalent à environ 5 mois d’importations. Il en est de même du système bancaire qui compte parmi les plus développés d’Afrique (hors Afrique du Sud). Sans oublier la vigilance affichée par les autorités monétaires sur la réglementation prudentielle.
En second lieu, l’assainissement des finances publiques «a conduit à un endettement gérable», analyse la dernière livraison de l’assurance crédit. Même si, dans la foulée du printemps arabe, le déficit budgétaire s’est creusé sous l’effet des subventions et de la hausse des salaires, le poids d’une grande partie de la dette extérieure reste supportable. Car, remboursable à des conditions avantageuses.
De nombreux analystes vont jusqu’à conseiller le creusement même du déficit budgétaire dans la limite du soutenable en utilisant la marge de manœuvre de l’endettement du Trésor. L’objectif étant la relance de la croissance via l’investissement. C’est un choix que beaucoup de pays ont fait, y compris ceux dont la dette souveraine a crevé le plafond. Cela permettrait plus de marge pour une politique volontariste ciblant la création d’emplois. Au demeurant, nombreux les institutionnels qui appellent au changement du modèle économique actuel sans en décliner, toutefois, les contours. Cependant, des points faibles de l’économie restent présents. A commencer par les risques d’aggravation de la balance commerciale. Le déficit approche les 12% du PIB, un niveau qui menace désormais les réserves de changes. Pour le moment, l’export reste tiré pour l’essentiel par les ventes de phosphates. Mais la faiblesse de la demande de l’Union européenne et la facture pétrolière vont peser de manière négative sur la balance commerciale. «Et malgré les revenus du tourisme et les transferts des MRE, le déficit des comptes extérieurs restera significatif», constate l’assureur crédit.

http://www.leconomiste.com/article/896912-risque-pays-le-maroc-tient-sa-notation


C'est pas ça , ce qu'ils ont dit à la tele hier.

Ils ont dit que le maroc est un pays tres fort economique car il depend pas des banques americaines, et que ses reserves en devises sont alimentées par les MREs et que c'est stable.....

par contre ils ont parle longtemps sur la crise espagnole . C'etait hier aux infos de 2M.

Et la j'apprends que le Maroc est A4
 
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