Reims Management School lance un cours en finance islamique -
Lundi 27 Avril 2009
Après l'EM Strasbourg, dont le diplôme universitaire en finance islamique a démarré en janvier, Sup de Co Reims se positionne sur ce créneau, en pleine croissance malgré la crise qui a conduit Dauphine a fermer sa formation en finance traditionnelle.Sup de Co Reims lance cette année un cours électif de spécialisation consacré à la finance islamique. « Au moment où le modèle de la finance traditionnelle est en crise, sa mise en place répond à une forte demande des professionnels, banques françaises installées à l'international ou institutions désireuses de développer ce type d'offres en France, qui font face à une pénurie de compétences », explique Ghassen Bouslama, professeur de finance à la Reims Management School.
Intitulé « Islamic Banking and Finance » et dispensé en anglais, ce cours s'adresse aux étudiants de l'école inscrits en Master I ou II, appelés à choisir parmi une centaine d'enseignements pour construire leur parcours. « C'est un bon complément à l'attention de ceux qui souhaitent se spécialiser en finance », souligne Ghassen Bouslama. D'une durée de 45 heures, il vise à leur permettre d'acquérir des connaissances sur les principes et les règles qui régissent le fonctionnement des banques et des assurances islamiques: pas d'intérêts, pas de spéculation, pas d'investissement dans les secteurs illicites, etc. Prévu pour débuter en juin, il compte déjà 70 inscrits.
Premier établissement à s'être lancé sur ce créneau, l'école de management de Strasbourg revendique quant à elle 35 étudiants pour son diplôme universitaire en finance islamique, ouvert en janvier dernier. Parmi eux, 5 sont en formation initiale, étudiants en Master I ou II. « La demande émane surtout de professionnels des banques, des assurances, ou des cabinets d'avocats, indique Michel Kalika, directeur de l'EM Strasbourg. Cela prouve qu'il y a un vrai besoin ». La formation proposée s'étale sur une durée d'un an et se compose de cinq séminaires de trois ou quatre jours chacun. Compatible avec une activité professionnelle, elle attire aussi des étudiants par-delà les frontières. « Nous accueillons des individus en provenance de six pays européens », précise Michel Kalika. L'école prévoit d'ailleurs de proposer ce diplôme en formation à distance dès la rentrée prochaine.
Catherine Gaudenz
source : La Tribune.fr
Lundi 27 Avril 2009
Après l'EM Strasbourg, dont le diplôme universitaire en finance islamique a démarré en janvier, Sup de Co Reims se positionne sur ce créneau, en pleine croissance malgré la crise qui a conduit Dauphine a fermer sa formation en finance traditionnelle.Sup de Co Reims lance cette année un cours électif de spécialisation consacré à la finance islamique. « Au moment où le modèle de la finance traditionnelle est en crise, sa mise en place répond à une forte demande des professionnels, banques françaises installées à l'international ou institutions désireuses de développer ce type d'offres en France, qui font face à une pénurie de compétences », explique Ghassen Bouslama, professeur de finance à la Reims Management School.
Intitulé « Islamic Banking and Finance » et dispensé en anglais, ce cours s'adresse aux étudiants de l'école inscrits en Master I ou II, appelés à choisir parmi une centaine d'enseignements pour construire leur parcours. « C'est un bon complément à l'attention de ceux qui souhaitent se spécialiser en finance », souligne Ghassen Bouslama. D'une durée de 45 heures, il vise à leur permettre d'acquérir des connaissances sur les principes et les règles qui régissent le fonctionnement des banques et des assurances islamiques: pas d'intérêts, pas de spéculation, pas d'investissement dans les secteurs illicites, etc. Prévu pour débuter en juin, il compte déjà 70 inscrits.
Premier établissement à s'être lancé sur ce créneau, l'école de management de Strasbourg revendique quant à elle 35 étudiants pour son diplôme universitaire en finance islamique, ouvert en janvier dernier. Parmi eux, 5 sont en formation initiale, étudiants en Master I ou II. « La demande émane surtout de professionnels des banques, des assurances, ou des cabinets d'avocats, indique Michel Kalika, directeur de l'EM Strasbourg. Cela prouve qu'il y a un vrai besoin ». La formation proposée s'étale sur une durée d'un an et se compose de cinq séminaires de trois ou quatre jours chacun. Compatible avec une activité professionnelle, elle attire aussi des étudiants par-delà les frontières. « Nous accueillons des individus en provenance de six pays européens », précise Michel Kalika. L'école prévoit d'ailleurs de proposer ce diplôme en formation à distance dès la rentrée prochaine.
Catherine Gaudenz
source : La Tribune.fr