Le rôle des femmes amazighe dans la résistance

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Les femmes participaient de plusieurs manières à la résistance contre le colonisateur : elles approvisionnaient en eau et nourriture les combattants, chargeaient les fusils et parfois remplaçaient les morts au front. Elles marquaient les hommes qui fuyaient les combats avec du henné pour les ridiculiser et les marginaliser et interdisaient à leurs épouses de s’approvisionner en eau aux puits et aux sources ; les femmes de la tribu Romara demandaient même le divorce lorsque leur mari refusait de participer au combat. Les femmes surveillaient également les mouvements des troupes ennemies et renseignaient les combattants avec un code spécial [1]. De leur terrasse, elles jetaient des pierres, de l’eau ou de l’huile bouillante sur les policiers.

Dans le Rif les sources espagnoles mentionnent qu’un grand nombre de femmes ont participé à la guerre du Rif dirigée par Mohand U Abdelkrim Khattabi ; ainsi Aïcha Bent Abi Ziane, âgée de dix ans seulement, aurait joué un rôle assez important dans la bataille d’Anoual en 1921 où les Espagnols furent écrasés et refoulés jusqu’à Millilia. On cite aussi les noms de Mamat Al Farkhania, Aïcha Ouarghalia et Haddhoum Ut Al Hassan.

Dans la résistance du Moyen Atlas dirigée par Moha ou Hamou Azzayani contre les Français, Itto sa fille a mené la lutte aux côtés de son père et l’a poursuivie même après la mort de ce dernier jusqu’à ce qu’elle-même soit tuée. Dans le sud du Maroc, des femmes ont aussi participé directement aux combats : Aïcha Al Amrania, de la tribu Aït Ba Amrane est l’une de celles qui ont été tuées dans la guerre d’Assak en 1916. Plus tard, la bataille de Boukafer dans la montagne du Saghro qui a eu lieu entre janvier et mars 1933 a fait 327 martyrs parmi lesquels on compte 117 femmes . Pendant toute cette période, le rôle des femmes ne s’est pas limité à l’affrontement militaire direct, elles représentaient également leur mari dans les assemblées de la tribu.

Source : Tamazight .com
 
Les femmes participaient de plusieurs manières à la résistance contre le colonisateur : elles approvisionnaient en eau et nourriture les combattants, chargeaient les fusils et parfois remplaçaient les morts au front. Elles marquaient les hommes qui fuyaient les combats avec du henné pour les ridiculiser et les marginaliser et interdisaient à leurs épouses de s’approvisionner en eau aux puits et aux sources ; les femmes de la tribu Romara demandaient même le divorce lorsque leur mari refusait de participer au combat. Les femmes surveillaient également les mouvements des troupes ennemies et renseignaient les combattants avec un code spécial [1]. De leur terrasse, elles jetaient des pierres, de l’eau ou de l’huile bouillante sur les policiers.

Dans le Rif les sources espagnoles mentionnent qu’un grand nombre de femmes ont participé à la guerre du Rif dirigée par Mohand U Abdelkrim Khattabi ; ainsi Aïcha Bent Abi Ziane, âgée de dix ans seulement, aurait joué un rôle assez important dans la bataille d’Anoual en 1921 où les Espagnols furent écrasés et refoulés jusqu’à Millilia. On cite aussi les noms de Mamat Al Farkhania, Aïcha Ouarghalia et Haddhoum Ut Al Hassan.

Dans la résistance du Moyen Atlas dirigée par Moha ou Hamou Azzayani contre les Français, Itto sa fille a mené la lutte aux côtés de son père et l’a poursuivie même après la mort de ce dernier jusqu’à ce qu’elle-même soit tuée. Dans le sud du Maroc, des femmes ont aussi participé directement aux combats : Aïcha Al Amrania, de la tribu Aït Ba Amrane est l’une de celles qui ont été tuées dans la guerre d’Assak en 1916. Plus tard, la bataille de Boukafer dans la montagne du Saghro qui a eu lieu entre janvier et mars 1933 a fait 327 martyrs parmi lesquels on compte 117 femmes . Pendant toute cette période, le rôle des femmes ne s’est pas limité à l’affrontement militaire direct, elles représentaient également leur mari dans les assemblées de la tribu.

Source : Tamazight .com

Azul ouyma,

La resistance des femmes Amazighs (Timazighines) continuent même aujourd'hui. Leur plus grands combat c'est la langue Amazigh qu'elles transmettent à leurs enfants c'est plus important que les batailles menaient par les hommes.
Je ne dis pas ça pour faire bien mais battre l'ennemi (a3daw) et parler sa langue 20 ans ou 50 ans aprés ça sert à rien. Malheureusement c'est le cas de certaines regions aujourd'hui du maroc. Ils ont résisté en Amazigh et vive "libre" en Arabe.
 
Oh les mecs faut arrêter .... tu parles de trucs qui ont 100 ans C bon quoi.... on a compris que les plus vaillants et vaillantes au Maroc etaient les malines bissri et leur femmes....
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Je viens de tombé sur cet article intéressant qui parle de Adju Muh la femme qui a tué 40 soldats français lors de la bataille de Bougafer
ouaqiouna.com/?p=639
 
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