maidoc
DR IDRISSI M. AHMED
Rondeau existentiel
KAYFA YAGFOU MINA EL HAYATE,
MANE LAHOU HATIHI EL OYOUBE
ou
COMMENT ÉCHAPPER A LA VIE,
QUAND ON A TOUS CES DÉFAUTS ?
RÉSURGENCE
Comme une couleuvre qui s'avale la queue
Pour s'enfuir en son fort intérieur...
Sagesse ?
Comme un scorpion chauffé à blanc
Qui se pique pour mourir...
Courage ?
J'exploite mes douleurs pour crier mes misères
Et mes insomnies pour me railler les vers.
Cynisme ?
N'est-ce pas se moquer de l'argile
Où rampent nos miasmes,
Et du temps qui nous rend fragiles ?
Dépit existentiel !
POSTURES ET IMPOSTURES
Voici une fille violée qu'on veut marier de force.
A son violeur évidement pour sauver la face.
La famille, la société aiment cette justice-là!
L'hymen est parti, à toi macho la victime,
Saignante et rodée sur sa croix,
Son calvaire est le lit, horreur capitale!
Pour en jouir toute la vie elle se rappellera
Que la religion dit amen, aux premières fatwas,
Et le droit des humains, le cocu en est là.
Sauf que la fille prend les devants,
Pour sauver son honneur et maudire
Le pays, avant de s'occire tragiquement
Se saigne sur les rails ou se pend
Le peuple de Hakkaoui se morfond
Le parlement absentéiste et moutonnant
Reprendra-t-il les devants ?
Celle-là est une bonne, dit-on
Son père décide de la marier
Elle décide de se défenestrer
En sautant du balcon de ses employeurs
Devant une foule en spectacle qui attend.
Devenez qui mourut ? Un passant !
Hier, en mal de haine nazie, c'était un blond,
Un filleul de viking, suédois, finlandais ou danois
Qui a étala près d'une centaine d'innocents.
Hier encore, ce fut un jeune américain, armé,
Pléonasme, qui aurait voulu tuer toute la terre,
Son école la première, après ses parents !
Là des échos, après la parodie du printemps.
A Tunis, Bouazizi devint célèbre,
Illuminant la révolte par son autodafé
En chassant la dynastie des Zine !
La Révolution arabe est en délire
Le peuple se fâche au Yémen et au Caire
La rue, après les funérailles et les tirs
Sur les processions a chassé les tyrans !
On se souvient de l'holocauste d'Iraq
Et du pendu si cher aux Bush, Saddam...
Pour leurs mensonges sordides
Qu'ils soient à jamais maudits
On se souvient de Bel Ladden, coulé
En mer... dans un boc le ciment ?
Qui croire quand l'Amérique vous ment ?
Après la promenade de Sarko et de l'Otan,
Voilà qu'on commence à oublier la Lybie,
Et son inénarrable et fantasque dictateur.
L'empereur d'Afrique, Kadhafi Mouâmar !
Quand depuis un an, la Syrie sous le Lion
Bachar, se déchire alignant soixante mille âmes
Pour le moment....
Et leurs débris dans les fosses communes,
Sous les yeux de la Russie et de la Chine
Alors que ce n'est pas fini, gageons,
Que demain se sera le tour de l'Iran !
Chacun connait la suite du feuilleton
Seule les méthodes changent
Gardant ses mensonges au même slogan :
" L'Amérique a peur pour Israël,
Celle-ci l'exploite en lui faisant rappeler "
KAYFA YAGFOU MINA EL HAYATE,
MANE LAHOU HATIHI EL OYOUBE
ou
COMMENT ÉCHAPPER A LA VIE,
QUAND ON A TOUS CES DÉFAUTS ?
RÉSURGENCE
Comme une couleuvre qui s'avale la queue
Pour s'enfuir en son fort intérieur...
Sagesse ?
Comme un scorpion chauffé à blanc
Qui se pique pour mourir...
Courage ?
J'exploite mes douleurs pour crier mes misères
Et mes insomnies pour me railler les vers.
Cynisme ?
N'est-ce pas se moquer de l'argile
Où rampent nos miasmes,
Et du temps qui nous rend fragiles ?
Dépit existentiel !
POSTURES ET IMPOSTURES
Voici une fille violée qu'on veut marier de force.
A son violeur évidement pour sauver la face.
La famille, la société aiment cette justice-là!
L'hymen est parti, à toi macho la victime,
Saignante et rodée sur sa croix,
Son calvaire est le lit, horreur capitale!
Pour en jouir toute la vie elle se rappellera
Que la religion dit amen, aux premières fatwas,
Et le droit des humains, le cocu en est là.
Sauf que la fille prend les devants,
Pour sauver son honneur et maudire
Le pays, avant de s'occire tragiquement
Se saigne sur les rails ou se pend
Le peuple de Hakkaoui se morfond
Le parlement absentéiste et moutonnant
Reprendra-t-il les devants ?
Celle-là est une bonne, dit-on
Son père décide de la marier
Elle décide de se défenestrer
En sautant du balcon de ses employeurs
Devant une foule en spectacle qui attend.
Devenez qui mourut ? Un passant !
Hier, en mal de haine nazie, c'était un blond,
Un filleul de viking, suédois, finlandais ou danois
Qui a étala près d'une centaine d'innocents.
Hier encore, ce fut un jeune américain, armé,
Pléonasme, qui aurait voulu tuer toute la terre,
Son école la première, après ses parents !
Là des échos, après la parodie du printemps.
A Tunis, Bouazizi devint célèbre,
Illuminant la révolte par son autodafé
En chassant la dynastie des Zine !
La Révolution arabe est en délire
Le peuple se fâche au Yémen et au Caire
La rue, après les funérailles et les tirs
Sur les processions a chassé les tyrans !
On se souvient de l'holocauste d'Iraq
Et du pendu si cher aux Bush, Saddam...
Pour leurs mensonges sordides
Qu'ils soient à jamais maudits
On se souvient de Bel Ladden, coulé
En mer... dans un boc le ciment ?
Qui croire quand l'Amérique vous ment ?
Après la promenade de Sarko et de l'Otan,
Voilà qu'on commence à oublier la Lybie,
Et son inénarrable et fantasque dictateur.
L'empereur d'Afrique, Kadhafi Mouâmar !
Quand depuis un an, la Syrie sous le Lion
Bachar, se déchire alignant soixante mille âmes
Pour le moment....
Et leurs débris dans les fosses communes,
Sous les yeux de la Russie et de la Chine
Alors que ce n'est pas fini, gageons,
Que demain se sera le tour de l'Iran !
Chacun connait la suite du feuilleton
Seule les méthodes changent
Gardant ses mensonges au même slogan :
" L'Amérique a peur pour Israël,
Celle-ci l'exploite en lui faisant rappeler "