Elle prend 66% du low cost
· Montage financier en cours
· TUI conserve la gestion opérationnelle, RAM, la «coordination du réseau».
LE modèle low-cost représente-t-il une menace pour les compagnies traditionnelles? Atlas Blue, filiale hybride de Royal Air Maroc, est, depuis, rentrée dans les rangs parce que nayant pas réussi à faire baisser les coûts. Mais, RAM na pas cessé dévoquer le besoin dun outil low-cost, sachant que la tentative de le faire elle-même na pas fonctionné «du fait de la taille de la flotte trop petite, du site internet commercial pas assez puissant» (sic!), explique Driss Benhima, PDG du groupe. En conséquence, Atlas Blue est aujourdhui airliner de RAM, na plus de facette commerciale. De ce fait, elle est devenue un simple sous- traitant, vendant ainsi des heures de vols à Royal Air Maroc.
La nouvelle expérience dans le low-cost de RAM, en finalisation, avec le groupe TUI, à travers sa filiale low-cost, Jet4you, est très différente. Car selon Benhima, «il sagit dune prise de participation financière majoritaire, portant sur 2/3 du capital de la compagnie. Pour lheure, le montant de la transaction est encore gardé secret.
Contactés par LEconomiste, les deux nouveaux partenaires annoncent que «lévaluation de cette opération est en cours».
Toutefois, le choix de ce «rapprochement stratégique» ne souffre aucune ambigüité: «laisser la gestion des facteurs opérationnels à la filiale aérienne du groupe TUI, JetAirfly, et RAM soccupe de la coordination du réseau». Pour Benhima, cette opération permet à son groupe de prendre pied dans une flotte de plus de 147 avions, «tous low-cost», mais aussi de «bénéficier dun site internet commercial dédié». Cest dire quà la fois, en termes commercial et opérationnel, Jet4you bénéficie de tous les facteurs faisant delle une compagnie low-cost. «Ce qui nétait pas le cas de Atlas Blue qui, elle, était adossée à une compagnie classique et les coûts dexploitation qui vont avec», admet le PDG de RAM. Cest connu que les compagnies low-cost opèrent principalement une stratégie de domination par les coûts. Stratégie qui vise à minimiser les coûts de revient pour proposer le produit le moins cher possible. Plus que jamais, cet objectif est vital pour Jet4you car «avoir un billet à bas prix est le principal atout de la compagnie».
Selon de toutes premières informations sur ce deal, laccord signé entre les groupes TUI et RAM consiste à aménager le réseau, les routes, le pricing de Jet4you afin quelle soit le complément naturel du réseau RAM. Bien plus, «cet accord permet surtout doffrir aux clients de la compagnie des tarifs compétitifs sur les lignes à haute densité de trafic».
Pour Driss Benhima, «cest ça qui fait sens» dans ce deal. De plus, «cette opération permet au groupe Royal Air Maroc de récupérer sa part de marché prépondérante», lance-t-il un brin provocateur. En clair, le groupe entend porter dici 2011 cette part de 45%, actuellement, à 55%.
Royal Air Maroc que lon donnait agonisante, que lon disait une compagnie aux abois, en très grande difficulté financière, il y a seulement quelques mois, montre par cette initiative quelle a gardé tout son caractère offensif. De surcroît «elle tient surtout à occuper le terrain». Le message de Benhima est sans équivoque.
l'économiste.
· Montage financier en cours
· TUI conserve la gestion opérationnelle, RAM, la «coordination du réseau».
LE modèle low-cost représente-t-il une menace pour les compagnies traditionnelles? Atlas Blue, filiale hybride de Royal Air Maroc, est, depuis, rentrée dans les rangs parce que nayant pas réussi à faire baisser les coûts. Mais, RAM na pas cessé dévoquer le besoin dun outil low-cost, sachant que la tentative de le faire elle-même na pas fonctionné «du fait de la taille de la flotte trop petite, du site internet commercial pas assez puissant» (sic!), explique Driss Benhima, PDG du groupe. En conséquence, Atlas Blue est aujourdhui airliner de RAM, na plus de facette commerciale. De ce fait, elle est devenue un simple sous- traitant, vendant ainsi des heures de vols à Royal Air Maroc.
La nouvelle expérience dans le low-cost de RAM, en finalisation, avec le groupe TUI, à travers sa filiale low-cost, Jet4you, est très différente. Car selon Benhima, «il sagit dune prise de participation financière majoritaire, portant sur 2/3 du capital de la compagnie. Pour lheure, le montant de la transaction est encore gardé secret.
Contactés par LEconomiste, les deux nouveaux partenaires annoncent que «lévaluation de cette opération est en cours».
Toutefois, le choix de ce «rapprochement stratégique» ne souffre aucune ambigüité: «laisser la gestion des facteurs opérationnels à la filiale aérienne du groupe TUI, JetAirfly, et RAM soccupe de la coordination du réseau». Pour Benhima, cette opération permet à son groupe de prendre pied dans une flotte de plus de 147 avions, «tous low-cost», mais aussi de «bénéficier dun site internet commercial dédié». Cest dire quà la fois, en termes commercial et opérationnel, Jet4you bénéficie de tous les facteurs faisant delle une compagnie low-cost. «Ce qui nétait pas le cas de Atlas Blue qui, elle, était adossée à une compagnie classique et les coûts dexploitation qui vont avec», admet le PDG de RAM. Cest connu que les compagnies low-cost opèrent principalement une stratégie de domination par les coûts. Stratégie qui vise à minimiser les coûts de revient pour proposer le produit le moins cher possible. Plus que jamais, cet objectif est vital pour Jet4you car «avoir un billet à bas prix est le principal atout de la compagnie».
Selon de toutes premières informations sur ce deal, laccord signé entre les groupes TUI et RAM consiste à aménager le réseau, les routes, le pricing de Jet4you afin quelle soit le complément naturel du réseau RAM. Bien plus, «cet accord permet surtout doffrir aux clients de la compagnie des tarifs compétitifs sur les lignes à haute densité de trafic».
Pour Driss Benhima, «cest ça qui fait sens» dans ce deal. De plus, «cette opération permet au groupe Royal Air Maroc de récupérer sa part de marché prépondérante», lance-t-il un brin provocateur. En clair, le groupe entend porter dici 2011 cette part de 45%, actuellement, à 55%.
Royal Air Maroc que lon donnait agonisante, que lon disait une compagnie aux abois, en très grande difficulté financière, il y a seulement quelques mois, montre par cette initiative quelle a gardé tout son caractère offensif. De surcroît «elle tient surtout à occuper le terrain». Le message de Benhima est sans équivoque.
l'économiste.