Depuis dix ans, une soixantaine de personnes dont quinze enfants vivaient dans un labyrinthe souterrain, sans lumière, ni chauffage, ni aération, sous l'autorité d'un prophète autodéclaré.
Les autorités russes ont annoncé jeudi avoir découvert le 1er août un bunker souterrain qui abritait les membres d'une secte islamique. Une maison en briques rouges de trois étages, équipée d'un minaret avec un croissant de lune d'étain, se dressait au-dessus de l'installation souterraine. Située à 800 kilomètres à l'est de Moscou dans la banlieue de Kazan, dans la République russe du Tatarstan, la secte comptait une soixantaine de membres, dont quinze enfants. Le plus jeune n'avait que 18 mois. Une jeune fille de 17 ans, enceinte, a également été découverte dans cet espace «insalubre» organisé «comme un labyrinthe» de 700 mètres carrés, sur huit étages.
Les enfants ont été hospitalisés, a précisé le ministère russe local de l'Intérieur. Ils sont dans un état de santé «satisfaisant», assure Tatyana Moroz à l'agence AP, même s'il y a de forts soupçons de maltraitance. «Ils sont tous nourris, mais ils étaient sales. Nous les avons lavés et fait un bilan de santé complet», a-t-elle dit. Les enfants doivent être prochainement conduits dans un orphelinat.
Les adeptes de la secte, «les Fayzarahmanistes», vivaient dans ce bunker sans lumière, ni chauffage ni aération depuis une dizaine d'années. Ils vouent un culte à Faïzakhman Satarov, un homme de 85 ans qui s'est proclamé «prophète» en 1964, et qui a déclaré l'indépendance de son bunker pour en faire un «Etat islamique».
Faïzakhman Satarov, qui vivait dans une maison, à part de la communauté, interdisait à ses membres de quitter le bunker. Seuls quelques uns étaient autorisés à se rendre au marché local pour y travailler en tant que commerçants, expliquent les médias russes, sans plus de détails. Les autres adeptes ne pouvaient pas voir la lumière du jour. Tous vivaient dans des «petites cellules» de deux mètres sur trois.
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Les autorités russes ont annoncé jeudi avoir découvert le 1er août un bunker souterrain qui abritait les membres d'une secte islamique. Une maison en briques rouges de trois étages, équipée d'un minaret avec un croissant de lune d'étain, se dressait au-dessus de l'installation souterraine. Située à 800 kilomètres à l'est de Moscou dans la banlieue de Kazan, dans la République russe du Tatarstan, la secte comptait une soixantaine de membres, dont quinze enfants. Le plus jeune n'avait que 18 mois. Une jeune fille de 17 ans, enceinte, a également été découverte dans cet espace «insalubre» organisé «comme un labyrinthe» de 700 mètres carrés, sur huit étages.
Les enfants ont été hospitalisés, a précisé le ministère russe local de l'Intérieur. Ils sont dans un état de santé «satisfaisant», assure Tatyana Moroz à l'agence AP, même s'il y a de forts soupçons de maltraitance. «Ils sont tous nourris, mais ils étaient sales. Nous les avons lavés et fait un bilan de santé complet», a-t-elle dit. Les enfants doivent être prochainement conduits dans un orphelinat.
Les adeptes de la secte, «les Fayzarahmanistes», vivaient dans ce bunker sans lumière, ni chauffage ni aération depuis une dizaine d'années. Ils vouent un culte à Faïzakhman Satarov, un homme de 85 ans qui s'est proclamé «prophète» en 1964, et qui a déclaré l'indépendance de son bunker pour en faire un «Etat islamique».
Faïzakhman Satarov, qui vivait dans une maison, à part de la communauté, interdisait à ses membres de quitter le bunker. Seuls quelques uns étaient autorisés à se rendre au marché local pour y travailler en tant que commerçants, expliquent les médias russes, sans plus de détails. Les autres adeptes ne pouvaient pas voir la lumière du jour. Tous vivaient dans des «petites cellules» de deux mètres sur trois.
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