Saad Eddine Othmani: "les pays arabes décideront au Caire comment réagir au sujet de

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Casablanca d'antan
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Saad Eddine Othmani: "les pays arabes décideront au Caire comment réagir au sujet de la Syrie

Les ministres des affaires étrangères arabes se réuniront le 22 janvier au Caire pour examiner le rapport de la mission des observateurs en Syrie qui déterminera la suite de l'action de la Ligue arabe, a déclaré mardi le ministre marocain des Affaires étrangères Saad Eddine Othmani.

"Il y aura une réunion des ministres des affaires étrangères arabes le 22 au Caire au cours de laquelle le coordinateur de la délégation des observateurs arabes en Syrie présentera un rapport détaillé. Tous les pays arabes réunis décideront de la suite de la mission et de la forme qu'elle prendra", a-t-il précisé lors d'un entretien.

Cette rencontre des ministres des affaires étrangères arabes doit être précédée, la veille au Caire, par une réunion du comité ministériel de la Ligue arabe, qui examinera l'idée d'envoi de soldats arabes en Syrie pour tenter de contenir la violence.

"Personne ne veut que le peuple syrien continue à payer de ses morts et en termes de dégâts (...), mais ce n'est pas facile", a poursuivi le nouveau chef de la diplomatie marocaine.

"On va voir comment le coordinateur va présenter les choses. Chaque pays arabe, y compris le Maroc, qui compte deux observateurs, va avoir un rapport de ses représentants", selon M. Othmani.

L'idée de l'envoi de soldats arabes en Syrie pour tenter de contenir la violence pourrait être examinée par la réunion du comité ministériel de la Ligue arabe le 21 janvier au Caire, a indiqué mardi le chef de l'organisation panarabe, Nabil al-Arabi.

L'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, s'est dit favorable à cette idée pour faire cesser les violences, qui ont fait selon l'ONU plus de 5.000 morts en dix mois, mais la proposition a été rejetée par Damas.

Quelque 160 observateurs arabes sont présents en Syrie depuis le 26 décembre pour surveiller l'application d'un plan de sortie de crise dans ce pays.

Mais plusieurs ont été blessés par des tirs et deux d'entre eux ont quitté leurs fonctions en signe de protestation.

Au Fait
 
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