Strasbourg : L’assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), par la voix de sa Commission des questions politiques et des droits de l'homme a préconisé pour une solution au Sahara, la nécessité d'un esprit de compromis et de réalisme.
A Athènes avait été présenté et débattu, le 7 mai dernier un rapport sur le Sahara, rédigée par la rapporteure Liliane Maury Pasquier (Suisse, SOC). Il sera soumis à la prochaine session plénière de l'APCE du 23 au 27 juin prochain.
La Commission y souligne la nécessité de poursuivre les négociations sous les auspices du SG de l’ONU, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara, et appelle toutes les parties à faire preuve de réalisme et d'un esprit de compromis pour aller de l'avant dans les négociations.
La commission appelle également tous les pays membres du Conseil de l'Europe à redoubler et conjuguer leurs efforts dans la recherche d'une solution politique définitive afin de permettre l'instauration d'une sécurité et stabilité durables dans la région sahélo-saharienne.
Le rapport Pasquier sur le Sahara a établi un nombre de recommandations au Maroc et à l’Algérie pour une résolution définitive de ce conflit régional qui dure depuis bientôt 40 ans.
Au Maroc
La commission a préconisé une intensification des efforts et une poursuite du travail du CNDH pour consacrer d'avantage les valeurs et le respect des droits de l'homme au royaume par des garanties à la liberté d'expression, d'association et de manifestation, une amélioration de l'action des forces de l'ordre et une qualification de la justice.
Elle a recommandé aussi une meilleure coordination du Maroc avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR) et la mise en œuvre des recommandations issues des Procédures spéciales du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies.
De l'Algérie
La commission a exigé "le recensement, l'enregistrement et l'identification des populations des camps de Tindouf pour établir le nombre effectif des réfugiés dans ces camps.
Elle a exigé une ouverture inconditionnelle sur les Procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies pour qu'elles concernent toutes les parties de la région".
L’Algérie et le Polisario sont aussi appelé par la commission de l’APCE à cesser les violations des droits de libre expression, de réunion et d'association pour tous les résidents des camps, y compris en s'assurant qu'ils sont libres de prôner des options pour le Sahara autres que le séparatisme et à garantir aux résidents des camps le respect de leur liberté de circulation, y compris, si tel est leur souhait, de quitter les camps et s'installer sur le territoire du Sahara au Maroc.
Enfin, elle invite l’Algérie à coopérer avec l’ONU pour un règlement juste et définitif de ce conflit, à faire preuve de réalisme et d'une attitude constructive dans les négociations et intensifier le dialogue sur toute question concernant les droits de l'Homme dans les camps des réfugiés.
http://www.lemag.ma/Rapport-Pasquie...E-pour-le-Maroc-et-pour-l-Algerie_a83110.html
A Athènes avait été présenté et débattu, le 7 mai dernier un rapport sur le Sahara, rédigée par la rapporteure Liliane Maury Pasquier (Suisse, SOC). Il sera soumis à la prochaine session plénière de l'APCE du 23 au 27 juin prochain.
La Commission y souligne la nécessité de poursuivre les négociations sous les auspices du SG de l’ONU, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara, et appelle toutes les parties à faire preuve de réalisme et d'un esprit de compromis pour aller de l'avant dans les négociations.
La commission appelle également tous les pays membres du Conseil de l'Europe à redoubler et conjuguer leurs efforts dans la recherche d'une solution politique définitive afin de permettre l'instauration d'une sécurité et stabilité durables dans la région sahélo-saharienne.
Le rapport Pasquier sur le Sahara a établi un nombre de recommandations au Maroc et à l’Algérie pour une résolution définitive de ce conflit régional qui dure depuis bientôt 40 ans.
Au Maroc
La commission a préconisé une intensification des efforts et une poursuite du travail du CNDH pour consacrer d'avantage les valeurs et le respect des droits de l'homme au royaume par des garanties à la liberté d'expression, d'association et de manifestation, une amélioration de l'action des forces de l'ordre et une qualification de la justice.
Elle a recommandé aussi une meilleure coordination du Maroc avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR) et la mise en œuvre des recommandations issues des Procédures spéciales du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies.
De l'Algérie
La commission a exigé "le recensement, l'enregistrement et l'identification des populations des camps de Tindouf pour établir le nombre effectif des réfugiés dans ces camps.
Elle a exigé une ouverture inconditionnelle sur les Procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies pour qu'elles concernent toutes les parties de la région".
L’Algérie et le Polisario sont aussi appelé par la commission de l’APCE à cesser les violations des droits de libre expression, de réunion et d'association pour tous les résidents des camps, y compris en s'assurant qu'ils sont libres de prôner des options pour le Sahara autres que le séparatisme et à garantir aux résidents des camps le respect de leur liberté de circulation, y compris, si tel est leur souhait, de quitter les camps et s'installer sur le territoire du Sahara au Maroc.
Enfin, elle invite l’Algérie à coopérer avec l’ONU pour un règlement juste et définitif de ce conflit, à faire preuve de réalisme et d'une attitude constructive dans les négociations et intensifier le dialogue sur toute question concernant les droits de l'Homme dans les camps des réfugiés.
http://www.lemag.ma/Rapport-Pasquie...E-pour-le-Maroc-et-pour-l-Algerie_a83110.html