Sahara: Cohabitation. Les mots de la haine

Au Sahara, plusieurs mots peuvent désigner les habitants originaires du Nord du royaume. Il y a d’abord le plus courant, celui de “Ch’lihat” ou “les petites berbères”. Une appellation générique qui désigne toute personne non sahraouie. Le terme peut également être utilisé pour des Sahraouis dits de seconde zone, comme ceux originaires de Sidi Ifni ou de Guelmim. Plus dégradant encore, on retrouve le mot “hammal”, qui veut dire littéralement portefaix. Une manière d’insister sur le caractère opportuniste des Dakhilis, prêts à assumer les tâches les plus dégradantes pour pouvoir gagner leur vie. A Dakhla, les habitants de la ville ont, de leur côté, baptisé tout un quartier “Al Wakkala” (les mangeurs). Une manière parmi d’autres de désigner les habitants du camp Al Wahda et qui reçoivent, encore aujourd’hui, des subventions alimentaires de la part de l’Etat. En face, les Dakhilis ont également leurs mots, moins connus et plus génériques. A leurs yeux, les Sahraouis sont “mouskhine” (sales) ou “m’gamline” (pouilleux).



Sahara. La bombe à reta rdement

http://www.telquel-online.com/495/couverture_495.shtml
 
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Population. Mosaïque improbable

Les dakhilis.
Toute personne non sahraouie est considérée comme étant “dakhili” au Sahara. Dans le lot, on retrouve des militaires ou des membres des Forces auxiliaires qui ont fini par élire domicile sur place. Il y a également ces milliers de fonctionnaires qui font tourner les administrations locales (justice, intérieur, santé, etc.) et qui ont commencé à être affectés au Sahara au lendemain de la Marche verte. A côté de ceux-là, on retrouve plusieurs corps de métier (coiffeurs, mécaniciens, menuisiers, etc.) arrivés au Sud dès le début des années 1980, sans oublier les commerçants (propriétaires de cafés, vendeurs de tissus, épiciers, etc.). Même si cette catégorie est majoritaire dans certaines villes comme Laâyoune, elle reste largement sous-représentée au sein des conseils élus.


Les sahraouis de souche.
Ce sont les habitants du Sahara occidental. Ceux recensés par l’Espagne en 1974 et leurs descendants. A ne surtout pas confondre avec les Sahraouis qui ont rallié la région depuis Sidi Ifni, Guelmim ou la région de Oued Noun, en général après 1975. Les Sahraouis de souche se disent être les grandes victimes de la politique officielle au Sahara et donnent régulièrement de la voix depuis 2005.


Les habitants d’Al Wahda.
Ils sont plusieurs dizaines de milliers de Sahraouis vivant en dehors de la zone contestée à avoir été transportés au Sahara, en vue de leur inscription sur les listes d’identification de la Minurso à partir de 1991. A la base, ils n’en avaient que pour quelques semaines. Ils sont encore sur place. Pourquoi sont-ils restés ? “Personne ne nous a jamais demandé de partir”, nous répond-on. Et pourquoi partir quand l’Etat vous prend entièrement en charge et vous distribue régulièrement des rations alimentaires correctes…et des cartes de l’Entraide nationale pour les plus chanceux.


Les ralliés.
Ils sont près de 8000 combattants et dirigeants du Front Polisario à avoir répondu favorablement à l’appel lancé par Hassan II au milieu des années 1990. Une fois rentrés au pays, ces ralliés ont (presque tous) bénéficié d’habitations en dur. Les dirigeants du Front ont quant à eux hérité de postes officiels au sein de l’administration publique. Dernier exemple en date : celui d’Ahmeddou Ould Souilem, nommé ambassadeur à Madrid.
 
Au Sahara, plusieurs mots peuvent désigner les habitants originaires du Nord du royaume. Il y a d’abord le plus courant, celui de “Ch’lihat” ou “les petites berbères”. Une appellation générique qui désigne toute personne non sahraouie. Le terme peut également être utilisé pour des Sahraouis dits de seconde zone, comme ceux originaires de Sidi Ifni ou de Guelmim. Plus dégradant encore, on retrouve le mot “hammal”, qui veut dire littéralement portefaix. Une manière d’insister sur le caractère opportuniste des Dakhilis, prêts à assumer les tâches les plus dégradantes pour pouvoir gagner leur vie. A Dakhla, les habitants de la ville ont, de leur côté, baptisé tout un quartier “Al Wakkala” (les mangeurs). Une manière parmi d’autres de désigner les habitants du camp Al Wahda et qui reçoivent, encore aujourd’hui, des subventions alimentaires de la part de l’Etat. En face, les Dakhilis ont également leurs mots, moins connus et plus génériques. A leurs yeux, les Sahraouis sont “mouskhine” (sales) ou “m’gamline” (pouilleux).



Sahara. La bombe à reta rdement

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les chliha c'est leur cousin, ils sont drôle les sahraouis a penser qu'ils sont de pure sang arabe la blague, depuis le temps ils sont largement amzighizé par leur voisin CHLIHA comme il les appelle :D hooo les boules moi même je fais pas la différence s'ils n'ouvrent pas la bouche

Des marocains ayant des ancêtres yéménites (surement plus qu'eux d'ailleur) entre autres y en a dans différentes région du Maroc faut qu'ils revoient l'Histoire

Par contre ce qui est dit sur les dakhili (bien qu'il doit y avoir des exceptions, est partagé par de nombreux marocains) mais il y a un MAIS je trouve que dans le dakhil y a pas mal de SAHRAOUIS et franchement je peux pas les différencier des dakhilis :D ils sont quand même nombreux dans ces coins du Maroc alors bon ils sont bien gentils

Sinon c'est shab guelmim et compagnie qui vont être content de savoir qu'ils sont des saharaouis de seconde zone j'en connais deux pro polizbel à qui ça va plaire de savoir ça

Dans le nord ils seraient servit on en a pas mal en réserve aussi mais motus et bouche cousu.
 
Ces gens-là coutent cher à l'ensemble des Marocains pour rien. C'est honteux qu'on attribue des avantages à une catégorie de la population problématique, sachant que la galère est le quotidien des autres.

Aussi je ne comprends pas pourquoi on leur construit des bâtiments, des routes, à ces bédouins, à quoi ça leur sert, aussi on les approvisionne en légumes alors qu'avant la dite colonisation marocaine comme ils l'appellent eux-mêmes, ils ne savaient même pas c'est quoi un haricot.

C'est fou que le Maroc se plie en 4 pour acheter les Sahraouis, les moins légitimes de tous les Marocains, descendants de colons en partie, reniant leur part d'amazighité, et qui se permettent d'appeler l'ensemble des Marocains "ch'lihat" prouvant bien le caractère colonialiste et exogène de la considération qu'a cette peuplade envers elle-même.

Le plus grand problème du Maghreb est posé par ceux qui revendiquent le plus une prétendue arabité.
Ce n'est pas dans un mur de séparation qu'il fallait investir, mais dans une rampe de propulsion géante qui permet d'éjecter des gens pour qu'ils attérissent au milieu de l'Arabie.Vous inquiêtez pas, le sable ça amortit.

Mais bon, même si je les aime pas, je comprend qu'ils pètent un cable: pris en tenaille entre Dakhilis conquérants et forces makhzéniennes depuis 37 ans, leurs frères et soeurs dans un camp de réfugiés...
 
Ces gens-là coutent cher à l'ensemble des Marocains pour rien. C'est honteux qu'on attribue des avantages à une catégorie de la population problématique, sachant que la galère est le quotidien des autres.

Aussi je ne comprends pas pourquoi on leur construit des bâtiments, des routes, à ces bédouins, à quoi ça leur sert, aussi on les approvisionne en légumes alors qu'avant la dite colonisation marocaine comme ils l'appellent eux-mêmes, ils ne savaient même pas c'est quoi un haricot.

C'est fou que le Maroc se plie en 4 pour acheter les Sahraouis, les moins légitimes de tous les Marocains, descendants de colons en partie, reniant leur part d'amazighité, et qui se permettent d'appeler l'ensemble des Marocains "ch'lihat" prouvant bien le caractère colonialiste et exogène de la considération qu'a cette peuplade envers elle-même.

Le plus grand problème du Maghreb est posé par ceux qui revendiquent le plus une prétendue arabité.
Ce n'est pas dans un mur de séparation qu'il fallait investir, mais dans une rampe de propulsion géante qui permet d'éjecter des gens pour qu'ils attérissent au milieu de l'Arabie.Vous inquiêtez pas, le sable ça amortit.

Mais bon, même si je les aime pas, je comprend qu'ils pètent un cable: pris en tenaille entre Dakhilis conquérants et forces makhzéniennes depuis 37 ans, leurs frères et soeurs dans un camp de réfugiés...

Allah y 3tek sahha mon frère :cool: y en a qui manquent pas d'air
 
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