Des représentants de l’ONU sont au Sahara. A Laâyoune, les partisans du Polisario comptent saisir cette présence pour organiser une « grande marche » ce mercredi. Ils parient sur une intervention musclée des forces de l’ordre pour relancer leur demande d’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme dans la région.
Les arrivées dans la région de missions du HCR et du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme devraient passer à la vitesse supérieure en 2015. Ban Ki-moon a insisté sur ce point. Une délégation du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme est d'ailleurs arrivée hier soir à Laâyoune.
Sur son agenda de ce mardi, des entretiens avec l’antenne du Conseil national des droits de l'Homme au Sahara. Des réunions sont également programmées avec des membres de l’association CODESA, présidée par Aminatou Haidar. La mission terminera le 19 avril son déplacement dans la province par une escale à Dakhla.
Demain, une marche des pro-Polisario de l’intérieur
Les partisans du Polisario réunis au sein de la « Coordination Gdim Izik » comptent tirer le maximum de bénéfices politiques de la présence de représentants d’un organisme onusien. Ils annoncent une « grande marche » pour demain, mercredi. Une protestation qui devrait sillonner les quartiers de la ville connus pour abriter une forte communauté favorable aux thèses du Front.
Du côté des services de sûreté, l’heure est à une mobilisation particulière. « Des instructions ont été données aux forces de l’ordre afin d’éviter de tomber dans le piège de la provocation des groupes de jeunes pro-Polisario », confie une source locale à Yabiladi. « Une intervention musclée avec des blessés et des arrestations dans les rangs des manifestants et de surcroît sous les regards d’une délégation du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme tomberait à point nommé pour la machine de propagande du Polisario en quête de ce genre d’incidents pour rebondir. D’autant plus que le Conseil de sécurité examinera le jeudi 16 avril le dossier du Sahara occidental », ajoute notre source.
Le Maroc est appelé à préserver les points positifs qu’il a gagnés dans le rapport du secrétaire général de l’ONU en modérant sa réaction. La marche de demain est la dernière carte que joue le Polisario en vue d’amener le Conseil de sécurité à adhérer à sa demande d’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental.
Sahara : Face à face entre pro-Polisario et forces de l'ordre, avec une mission de l’ONU comme arbitre
Les arrivées dans la région de missions du HCR et du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme devraient passer à la vitesse supérieure en 2015. Ban Ki-moon a insisté sur ce point. Une délégation du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme est d'ailleurs arrivée hier soir à Laâyoune.
Sur son agenda de ce mardi, des entretiens avec l’antenne du Conseil national des droits de l'Homme au Sahara. Des réunions sont également programmées avec des membres de l’association CODESA, présidée par Aminatou Haidar. La mission terminera le 19 avril son déplacement dans la province par une escale à Dakhla.
Demain, une marche des pro-Polisario de l’intérieur
Les partisans du Polisario réunis au sein de la « Coordination Gdim Izik » comptent tirer le maximum de bénéfices politiques de la présence de représentants d’un organisme onusien. Ils annoncent une « grande marche » pour demain, mercredi. Une protestation qui devrait sillonner les quartiers de la ville connus pour abriter une forte communauté favorable aux thèses du Front.
Du côté des services de sûreté, l’heure est à une mobilisation particulière. « Des instructions ont été données aux forces de l’ordre afin d’éviter de tomber dans le piège de la provocation des groupes de jeunes pro-Polisario », confie une source locale à Yabiladi. « Une intervention musclée avec des blessés et des arrestations dans les rangs des manifestants et de surcroît sous les regards d’une délégation du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme tomberait à point nommé pour la machine de propagande du Polisario en quête de ce genre d’incidents pour rebondir. D’autant plus que le Conseil de sécurité examinera le jeudi 16 avril le dossier du Sahara occidental », ajoute notre source.
Le Maroc est appelé à préserver les points positifs qu’il a gagnés dans le rapport du secrétaire général de l’ONU en modérant sa réaction. La marche de demain est la dernière carte que joue le Polisario en vue d’amener le Conseil de sécurité à adhérer à sa demande d’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental.
Sahara : Face à face entre pro-Polisario et forces de l'ordre, avec une mission de l’ONU comme arbitre