Sahara : l'armée algérienne tir sur des sahraouis fuyant tindouf, 2 morts

ould khadija

fédalien
Contributeur
Deux morts et plusieurs blessés et disparus au cours d’une opération d’exode vers la Mauritanie.

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Le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (Forsatin) vient de rendre public un communiqué faisant état de la mort, sous les balles de l’armée algérienne, de deux Sahraouis, et ce au cours d’une opération qui s’est soldée également par de nombreux blessés.

Selon cette association, un groupe de Sahraouis souffrant des conditions d’isolement imposées par le pouvoir algérien aux habitants des camps, a décidé de se rendre vers la Mauritanie.

C’était compter sans les gardes frontières algériens qui, sans sommation, ont ouvert le feu sur ce groupe.

Deux jeunes gens ont péri sur le champ, trois autres ont réussi à rejoindre les camps, malgré leurs graves blessures tandis que plusieurs de leurs compagnons ont été portés disparus, ajoute le communiqué de Forsatin.

Le massacre a eu lieu, dimanche 5 janvier, à la frontière mauritano-algérienne, au lieu dit «Oudiane Tatrarit».

Les rescapés n’ont pu donner de précision quant au sort que les militaires algériens ont réservé aux autres membres du groupe.

Ils ne savent pas, non plus s’ils ont été abattus ou non. Cette opération qui entre dans la cadre d’une campagne anti-sahraouie menée par les autorités algériennes, a été vivement dénoncée par les habitants des camps.

Ce qui a mis en alerte les milices du Polisario en prévision d’éventuelles réactions violentes des familles des victimes que ces milices risquent de ne pas pouvoir contenir.

(...)


Suite et source
http://www.libe.ma/L-armee-algerienne-tire-a-bout-portant-sur-des-Sahraouis_a45710.html
 
Les familles de sahraouis tués par l'armée algérienne donnent conférence de presse à l'ONU :


Genève - La coordination des familles des deux jeunes sahraouis tués, le 5 janvier dernier, par l'armée algérienne, près de la frontière avec la Mauritanie, a tenu une conférence de presse vendredi au siège de l'ONU à Genève.


Les familles des deux victimes, Khatri Hammedha Khandoud et Mohamed Aliyenne Abbih, étaient représentées à cette conférence par Abdellah Salma et Yabba Sellami ainsi que par l'avocat Me Pierre Legros, ancien bâtonnier du barreau de Bruxelles et président-fondateur d'Avocats sans frontières, rapporte l'agence MAP.

"Face au silence des autorités algériennes, nous interpellons la communauté internationale, particulièrement le Haut-commissariat aux droits de l'Homme et le Conseil des droits de l'Homme sur la nécessité d'ouvrir une enquête impartiale sur ce meurtre et la poursuite de ses auteurs et ses commanditaires", a affirmé la coordination.
Elle a également appelé à ce que des pressions soient exercées sur le pouvoir algérien pour lever l'état de siège imposé aux populations sahraouies des camps de Tindouf.

Abdellah Salma, oncle de Hammedha Khandoud, a fait part de l'attachement des familles des victimes, mais aussi des tribus dont elles sont issues, à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire, qualifiant d'"insupportable la persistance de l'impunité pour des crimes aussi abominables".

Il a raconté comment un groupe de jeunes ont été pris sous le feu des militaires algériens dans la localité d'Oudiyat Toutrat, alors qu'ils se rendaient à bord d'un véhicule vers la Mauritanie en vue de s'approvisionner en aliments et effets vestimentaires qu'ils comptaient écouler à Tindouf.

En plus des deux victimes, un autre Sahraoui a été grièvement blessé, à savoir Moichan Salek Boujemaa, actuellement hospitalisé au Maroc.

Pour Salma, "les impacts des balles trouvés sur les véhicules et le nombre de balles ayant transpercé les corps des victimes montre sans ambages qu'il s'agit d'un meurtre prémédité".

"Il est clair que l'attaque visait à dissuader les jeunes sahraouis d'entreprendre des activités économiques susceptibles de les libérer de la mainmise de la direction du front polisario", a estimé de son côté Yabba Sellami, cousin de Mohamed Aliyenne Abbih.

Au lendemain de ce crime, les familles des victimes ont refusé de récupérer les dépouilles de leurs proches et exigé l'ouverture d'une enquête, y compris une autopsie par une partie indépendante, indique-t-on auprès de la coordination.

Résultat : les autorités algériennes, avec la bénédiction des dirigeants du polisario, ont mis les familles devant le fait accompli en enterrant discrètement les dépouilles des deux victimes, 45 jours après leur assassinat.

Ce drame, survenu à un moment où se sont accentuées les restrictions à la circulation des réfugiés, a suscité une vague de protestations dans les différents campements pour dénoncer l'embargo militaire, économique et médiatique imposé aux familles sahraouies.
L'avocat des familles des victimes n'a pas exclu la possibilité de saisir la justice pénale internationale "si les autorités algériennes en viennent à étouffer le pouvoir judiciaire".

"Il est important à ce stade de se tourner vers l'ONU", a déclaré Me Pierre Legros qui a qualifié l'organisation de "clé de voûte dans l'application du droit dans le monde contre les forces politiques".
Il a relevé que "si l'Etat algérien étouffe la procédure judiciaire, on pourrait l'assigner devant des juridictions nationales et internationales pour avoir manqué à son obligation régalienne d'organiser la justice de manière indépendante".
"Dans le concert des Nations, l'Algérie subirait ainsi une condamnation plus grave que celle qu'elle pourrait subir dans l'affaire de meurtre", a-t-il estimé.


Source : Le Mag 22/03
 
Dernière édition:
Nous devons tous inonder les réseaux sociaux et diffuser le plus largement possible cette information pour que la vérité éclate et que le rôle de l’état Algérien dans ce drame soit démasqué au grand jour.
 
Nous devons tous inonder les réseaux sociaux et diffuser le plus largement possible cette information pour que la vérité éclate et que le rôle de l’état Algérien dans ce drame soit démasqué au grand jour.
L'information est disponible depuis janvier 2014... :prudent:
Comme je l'ai déjà dit, les ONG préfèrent parler des coups de matraque que les indépendantistes de Laayoune prennent dans les cuisses :malade:
Aucun article, pas même une ligne dans les médias européens...
 
C'est la panique chez nos détracteurs qui perdent les pédales.... Sinon je dirais que c'est bon signe, quoique je compatis sincèrement avec les chouhadas sahraouis marocains qui se font massacrer dans le silence et l’indifférence de la communauté internationale !

J’espère que la jeunesse sahraouie embrigadée et endoctrinée par les mercenaires et leur mentor...se réveillerait et comprendrait enfin que le Maroc est leur pays, prêt à les accueillir et leur épargner un calvaire qui a trop duré
 
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