Le Maroc mène actuellement une offensive diplomatique contre les violations du cessez-le-feu du Polisario dans les zones tampons.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le royaume dénonce de tels agissements.
Face à la volonté manifeste du Polisario de changer l'ordre établi dans les zones tampons depuis le 26 septembre 1991, le Maroc hausse le ton.
«Si l'ONU, le Secrétariat général et le Conseil de sécurité, ne sont pas prêts à mettre fin à ces provocations, s'ils n’interviennent pas pour que le statu quo et le statut juridique soient préservés, le Maroc assumera ses responsabilités», a martelé le ministre des Affaires étrangères lors d'un point de presse.
Un message que Nasser Bourita a réitéré lors de son passage au JT arabophone de 21heures d'Al Aoula.
Visiblement, le royaume ne se contentera plus d’un simple «avertissement» des Nations unies à l’adresse du Polisario, demandant à l'organisation internationale d' «assumer ses responsabilités».
En phase avec les propos du chef de la diplomatie, le ministre de l'Intérieur a averti que le «Maroc ne restera pas les bras croisés» et il «est prêt à tout, absolument à tout, pour préserver son intégrité territoriale».
Abdelouafi Laftit a pointé du doigt «la responsabilité de l'Algérie dans ce conflit artificiel, faisant savoir que chaque mois, des dizaines de jeunes issus des provinces du Sud sont formés à Alger pour commettre des actes de vandalisme et semer le trouble public», rapporte la MAP.
Que fait la MINURSO ?
Cette offensive marocaine s'est poursuivie à New York où le représentant permanent du royaume, Omar Hilale, a adressé une lettre au président du Conseil de sécurité durant ce mois d'avril, le péruvien Gustavo Meza-Cuadra.
«Cet acte illégal des autres parties menace gravement le processus politique onusien que le Secrétaire Général de l'ONU et son Envoyé Personnel oeuvrent inlassablement à relancer.
Avec leurs violations répétées, et maintenant élargies à plusieurs zones à l’Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, les autres parties condamnent sérieusement toute chance de relance du processus politique», écrit Hilale.
«L’inaction de la Communauté Internationale et sa passivité à l'égard de ces violations ont, malheureusement, été interprétées par les autres parties, comme un encouragement à persister dans leurs défis.»
Des incursions répétées
Les Nations unies devraient briser un silence qui dure depuis plus de deux décennies. Pour mémoire, le Maroc avait alerté l'ONU sur les violations du Polisario du statut des zones tampon à maintes reprises.
Déjà en septembre 1991, le roi Hassan II avait adressé une lettre à l’ancien SG de l’ONU, Javier Pérez De Cuéllar lui demandant de «prendre les mesures urgentes pour que les choses se retrouvent dans la situation qui se doit, notamment par le retrait hors du territoire (Tifarity, ndlr) de ces bandes armées». Une position que la diplomatie marocaine avait réitérée en 1992, 2005, 2006 et 2007.
Force est de constater que la diplomatie des messages à l'ONU n'a eu aucun impacte sur les projets du Polisario dans les zones tampons. Le mouvement séparatiste ne se contente plus désormais d'organiser quelques meeting politiques dans ces lieux mais entend s'y établir .
Suite et source
Yabiladi. com
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le royaume dénonce de tels agissements.
Face à la volonté manifeste du Polisario de changer l'ordre établi dans les zones tampons depuis le 26 septembre 1991, le Maroc hausse le ton.
«Si l'ONU, le Secrétariat général et le Conseil de sécurité, ne sont pas prêts à mettre fin à ces provocations, s'ils n’interviennent pas pour que le statu quo et le statut juridique soient préservés, le Maroc assumera ses responsabilités», a martelé le ministre des Affaires étrangères lors d'un point de presse.
Un message que Nasser Bourita a réitéré lors de son passage au JT arabophone de 21heures d'Al Aoula.
Visiblement, le royaume ne se contentera plus d’un simple «avertissement» des Nations unies à l’adresse du Polisario, demandant à l'organisation internationale d' «assumer ses responsabilités».
En phase avec les propos du chef de la diplomatie, le ministre de l'Intérieur a averti que le «Maroc ne restera pas les bras croisés» et il «est prêt à tout, absolument à tout, pour préserver son intégrité territoriale».
Abdelouafi Laftit a pointé du doigt «la responsabilité de l'Algérie dans ce conflit artificiel, faisant savoir que chaque mois, des dizaines de jeunes issus des provinces du Sud sont formés à Alger pour commettre des actes de vandalisme et semer le trouble public», rapporte la MAP.
Que fait la MINURSO ?
Cette offensive marocaine s'est poursuivie à New York où le représentant permanent du royaume, Omar Hilale, a adressé une lettre au président du Conseil de sécurité durant ce mois d'avril, le péruvien Gustavo Meza-Cuadra.
«Cet acte illégal des autres parties menace gravement le processus politique onusien que le Secrétaire Général de l'ONU et son Envoyé Personnel oeuvrent inlassablement à relancer.
Avec leurs violations répétées, et maintenant élargies à plusieurs zones à l’Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, les autres parties condamnent sérieusement toute chance de relance du processus politique», écrit Hilale.
«L’inaction de la Communauté Internationale et sa passivité à l'égard de ces violations ont, malheureusement, été interprétées par les autres parties, comme un encouragement à persister dans leurs défis.»
Des incursions répétées
Les Nations unies devraient briser un silence qui dure depuis plus de deux décennies. Pour mémoire, le Maroc avait alerté l'ONU sur les violations du Polisario du statut des zones tampon à maintes reprises.
Déjà en septembre 1991, le roi Hassan II avait adressé une lettre à l’ancien SG de l’ONU, Javier Pérez De Cuéllar lui demandant de «prendre les mesures urgentes pour que les choses se retrouvent dans la situation qui se doit, notamment par le retrait hors du territoire (Tifarity, ndlr) de ces bandes armées». Une position que la diplomatie marocaine avait réitérée en 1992, 2005, 2006 et 2007.
Force est de constater que la diplomatie des messages à l'ONU n'a eu aucun impacte sur les projets du Polisario dans les zones tampons. Le mouvement séparatiste ne se contente plus désormais d'organiser quelques meeting politiques dans ces lieux mais entend s'y établir .
Suite et source
Yabiladi. com