NEW YORK (Nations unies) - Le Front Polisario a rejeté lundi les accusations marocaines selon lesquelles il a violé le cessez-le-feu négocié par l'ONU au Sahara occidental, en se livrant à "des provocations dans la zone interdite".
Le Maroc avait protesté vendredi contre l'entrée la veille "dans la zone interdite près de Mahbès" de "quelque 1.400 personnes, dont des étrangers" (..) "en violation flagrante des accords militaires conclus sous les auspices des Nations unies", dans un communiqué de son ministère de l'Intérieur.
Il avait indiqué avoir saisi le Conseil de sécurité de l'ONU.
La localité de Mahbès est située à l'est du mur de défense (nord/sud) que le Maroc avait contruit au Sahara occidental dans les années 1980 pour mettre fin aux attaques du Polisario.
"Contrairement aux allégations" de Rabat, ce qui s'est passé vendredi n'était qu'"une manifestation pacifique" de centaines de "civils sahraouis et étrangers qui n'étaient ni armés ni munis de détecteurs de mines et n'ont pas tiré un coup de feu", a affirmé le représentant du Polisario à l'ONU, dans une lettre au Conseil de sécurité.
"Plusieurs jeunes Sahraouis ont été blessés par l'explosion de mines anti-personnel posées par le Maroc sur le territoire et l'un d'eux a perdu un pied", a déclaré Ahmed Boukhari, qui a accusé Rabat d'avoir "délibérément déformé (l'incident) afin de le présenter comme une violation du cessez-le-feu."
Ancienne colonie espagnole au sous-sol riche en phosphates, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.
Le Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame en revanche un référendum d'autodétermination dans lequel l'indépendance serait l'une des options.
Le nouvel émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, doit remettre en principe cette semaine son premier rapport, après avoir effectué une tournée d'information dans la région en février, dans le cadre d'efforts pour relancer les pourparlers directs entre Rabat et le Polisario.
Ces pourparlers, qui se tiennent sous l'égide de l'ONU dans une banlieue de New York, n'ont pas permis jusqu'à présent de rapprocher les points de vue.
(©AFP / 14 avril 2009 00h14)
Le Maroc avait protesté vendredi contre l'entrée la veille "dans la zone interdite près de Mahbès" de "quelque 1.400 personnes, dont des étrangers" (..) "en violation flagrante des accords militaires conclus sous les auspices des Nations unies", dans un communiqué de son ministère de l'Intérieur.
Il avait indiqué avoir saisi le Conseil de sécurité de l'ONU.
La localité de Mahbès est située à l'est du mur de défense (nord/sud) que le Maroc avait contruit au Sahara occidental dans les années 1980 pour mettre fin aux attaques du Polisario.
"Contrairement aux allégations" de Rabat, ce qui s'est passé vendredi n'était qu'"une manifestation pacifique" de centaines de "civils sahraouis et étrangers qui n'étaient ni armés ni munis de détecteurs de mines et n'ont pas tiré un coup de feu", a affirmé le représentant du Polisario à l'ONU, dans une lettre au Conseil de sécurité.
"Plusieurs jeunes Sahraouis ont été blessés par l'explosion de mines anti-personnel posées par le Maroc sur le territoire et l'un d'eux a perdu un pied", a déclaré Ahmed Boukhari, qui a accusé Rabat d'avoir "délibérément déformé (l'incident) afin de le présenter comme une violation du cessez-le-feu."
Ancienne colonie espagnole au sous-sol riche en phosphates, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.
Le Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame en revanche un référendum d'autodétermination dans lequel l'indépendance serait l'une des options.
Le nouvel émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, doit remettre en principe cette semaine son premier rapport, après avoir effectué une tournée d'information dans la région en février, dans le cadre d'efforts pour relancer les pourparlers directs entre Rabat et le Polisario.
Ces pourparlers, qui se tiennent sous l'égide de l'ONU dans une banlieue de New York, n'ont pas permis jusqu'à présent de rapprocher les points de vue.
(©AFP / 14 avril 2009 00h14)