Ils ont ouvert une brèche dans le mur que le Maroc a fait construire le long des frontières mauritanienne et algérienne, qui inquiète la France.
Paris est très inquiet de voir progresser les islamistes armés au Sahara occidental - 266 000 kilomètres carrés dont 80% ont été annexés par le Maroc en 1975. Pour protéger sa conquête des infiltrations du Front Polisario, partisan de l'autodétermination, Rabat a fait construire un mur le long des frontières mauritanienne et algérienne. "Les djihadistes ont ouvert une brèche dans le mur, qui n'est plus fiable, au sud, à la frontière mauritanienne, explique un diplomate européen. Curieusement, ce passage est dans la continuité de la route des narcos colombiens qui transportent la cocaïne jusqu'au Maroc."
Il y a un an, les forces de sécurité marocaines ont capturé, après de violents combats, une quinzaine de salafistes venus du Mali près d'El-Ayoun, la capitale du Sahara annexé. La situation n'est guère plus enviable en Algérie, où est basé le Polisario. A Tindouf, là où se concentrent les réfugiés sahraouis et les militaires algériens, deux Espagnols ont été enlevés en octobre 2010 par une phalange du Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), autoproclamé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et composé à 95% d'intégristes algériens.
Nouvel Observateur
Paris est très inquiet de voir progresser les islamistes armés au Sahara occidental - 266 000 kilomètres carrés dont 80% ont été annexés par le Maroc en 1975. Pour protéger sa conquête des infiltrations du Front Polisario, partisan de l'autodétermination, Rabat a fait construire un mur le long des frontières mauritanienne et algérienne. "Les djihadistes ont ouvert une brèche dans le mur, qui n'est plus fiable, au sud, à la frontière mauritanienne, explique un diplomate européen. Curieusement, ce passage est dans la continuité de la route des narcos colombiens qui transportent la cocaïne jusqu'au Maroc."
Il y a un an, les forces de sécurité marocaines ont capturé, après de violents combats, une quinzaine de salafistes venus du Mali près d'El-Ayoun, la capitale du Sahara annexé. La situation n'est guère plus enviable en Algérie, où est basé le Polisario. A Tindouf, là où se concentrent les réfugiés sahraouis et les militaires algériens, deux Espagnols ont été enlevés en octobre 2010 par une phalange du Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), autoproclamé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et composé à 95% d'intégristes algériens.
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