Le directeur de l«Institution Al Yakada», un groupe scolaire privé à Salé se trouve à lorigine dun scandale.
Les parents délèves accusent le directeur de cet établissement scolaire davoir construit dans une cave sept salles de classe où sont scolarisés 210 élèves.
Plus que cela, ajoutent les parents, ces classes se trouvent à proximité du restaurant où des butanes de gaz mettent en péril la vie de leurs enfants.
«Ces nouvelles salles de classe, qui sont proches des butanes, sont équipées dune aération artificielle. Par ailleurs, les élèves qui y étudient subissent léclairage pendant huit heures et certains deux commencent à avoir des maux de tête. [/b]
Quant aux élèves, qui ont un problème respiratoire ou une allergie, ils commencent à souffrir», a souligné Abdeslam El Hani Ayachi, président de lAssociation des parents délèves de lInstitution «Al Yakada» qui soutient les parents des élèves scolarisés dans ces nouvelles classes.
Ces pères de famille ajoutent également être pris en otages.
«Le directeur de cet établissement scolaire nous dit que les parents qui ne sont pas contents nont quà prendre leurs enfants. Mais lorsque nous nous présentons pour lui demander de nous délivrer les certificats de départ pour les inscrire ailleurs, il refuse», a ajouté M. El Hani Ayachi.
Contacté, le directeur de l«Institution Al Yakada», Abdelouahed Chiadmi, a tout nié en bloc.
«Dans cette affaire, jai le soutien du service dhygiène et dune association de défense des droits de lenfant. Quant aux risques de la présence de butanes pour les enfants, jassure que cela est faux. Pour ce qui est des certificats de départ, jai délivré plus quune dizaine pour ceux qui ont souhaité quitter notre établissement», a répondu M. Chiadmi.
Entre les deux versions des deux principaux protagonistes, dautres acteurs sont concernés par cette affaire.
Selon les rapports de deux commissions (commune et préfecture), les nouvelles classes ont été construites en violation du cahier des charges.
Le rapport de la préfecture, lui, indique bien lexistence de butanes, à proximité de ces salles aménagées dans la cave.
Said Bellout, délégué de lÉducation nationale à Salé, lui, a également expliqué que ces nouvelles classes ont été construites sans lautorisation de lAcadémie de Salé.
( )
Abdelillah Cherkaoui, avocat des parents délèves concernés par cette affaire, a indiqué «que la commission de larrondissement Bab Lamrissa, composée notamment des services durbanisme, de santé, a envoyé un avertissement au directeur de lInstitution Al Yakada pour quil se conforme au cahier des charges, mais celle-ci na reçu aucune réponse de sa part».
Les deux parties concernées par cette affaire sexpliqueront prochainement devant la justice.
Le procès est prévu pour le 24 octobre.
Au-delà de cette affaire, des questions restent en suspens la plus importante étant :
«Existe-t-il un contrôle des écoles privées de la part de lÉtat ? »
Suite et source
http://www.lematin.ma/journal/Enseignement-prive_Des-eleves-scolarises-dans-une-cave/173147.html [/b]
Les parents délèves accusent le directeur de cet établissement scolaire davoir construit dans une cave sept salles de classe où sont scolarisés 210 élèves.
Plus que cela, ajoutent les parents, ces classes se trouvent à proximité du restaurant où des butanes de gaz mettent en péril la vie de leurs enfants.
«Ces nouvelles salles de classe, qui sont proches des butanes, sont équipées dune aération artificielle. Par ailleurs, les élèves qui y étudient subissent léclairage pendant huit heures et certains deux commencent à avoir des maux de tête. [/b]
Quant aux élèves, qui ont un problème respiratoire ou une allergie, ils commencent à souffrir», a souligné Abdeslam El Hani Ayachi, président de lAssociation des parents délèves de lInstitution «Al Yakada» qui soutient les parents des élèves scolarisés dans ces nouvelles classes.
Ces pères de famille ajoutent également être pris en otages.
«Le directeur de cet établissement scolaire nous dit que les parents qui ne sont pas contents nont quà prendre leurs enfants. Mais lorsque nous nous présentons pour lui demander de nous délivrer les certificats de départ pour les inscrire ailleurs, il refuse», a ajouté M. El Hani Ayachi.
Contacté, le directeur de l«Institution Al Yakada», Abdelouahed Chiadmi, a tout nié en bloc.
«Dans cette affaire, jai le soutien du service dhygiène et dune association de défense des droits de lenfant. Quant aux risques de la présence de butanes pour les enfants, jassure que cela est faux. Pour ce qui est des certificats de départ, jai délivré plus quune dizaine pour ceux qui ont souhaité quitter notre établissement», a répondu M. Chiadmi.
Entre les deux versions des deux principaux protagonistes, dautres acteurs sont concernés par cette affaire.
Selon les rapports de deux commissions (commune et préfecture), les nouvelles classes ont été construites en violation du cahier des charges.
Le rapport de la préfecture, lui, indique bien lexistence de butanes, à proximité de ces salles aménagées dans la cave.
Said Bellout, délégué de lÉducation nationale à Salé, lui, a également expliqué que ces nouvelles classes ont été construites sans lautorisation de lAcadémie de Salé.
( )
Abdelillah Cherkaoui, avocat des parents délèves concernés par cette affaire, a indiqué «que la commission de larrondissement Bab Lamrissa, composée notamment des services durbanisme, de santé, a envoyé un avertissement au directeur de lInstitution Al Yakada pour quil se conforme au cahier des charges, mais celle-ci na reçu aucune réponse de sa part».
Les deux parties concernées par cette affaire sexpliqueront prochainement devant la justice.
Le procès est prévu pour le 24 octobre.
Au-delà de cette affaire, des questions restent en suspens la plus importante étant :
«Existe-t-il un contrôle des écoles privées de la part de lÉtat ? »
Suite et source
http://www.lematin.ma/journal/Enseignement-prive_Des-eleves-scolarises-dans-une-cave/173147.html [/b]