Moins dun lit pour 10.000 habitants contre 4,36 au niveau international
Près de la moitié des Marocains souffrent de troubles psychiques
Un dossier prioritaire pour le département de tutelle Près de la moitié des Marocains souffrent de troubles psychiques, 26,5% sont victimes de dépressions et plus de 200.000 personnes sont atteintes de bipolarité. La situation de la santé mentale au Maroc est grave. Cela est dû notamment aux «évolutions rapides que connaît la société, aux conditions difficiles du travail, à la discrimination sur la base du sexe, à lexclusion sociale, ainsi quaux violations des droits de lhomme», a souligné Houssain Louardi, ministre de la Santé, dans une lettre lue en son nom par son chef de cabinet, Said El Fekkak, lors dune rencontre organisée par le groupe du PPS à la Chambre des représentants, mercredi dernier. Ces chiffres ne reflètent pas la réalité actuelle, dans la mesure où ils remontent à la dernière enquête du ministère de la Santé, en 2006, et ne prennent en considération que les personnes âgées de plus de 15 ans. Le rapport du Conseil national des droits de lhomme, publié le mois dernier, a tiré la sonnette dalarme sur la détérioration des conditions de prise en charge des patients mentaux (cf.www.leconomiste.com). Surtout que 70% des personnes atteintes, notamment des maladies bipolaires, doivent bénéficier dune période dinternement. Or, les établissements psychiatriques que compte le Maroc sont dans un état catastrophique, que ce soit au niveau des infrastructures et des équipements que du personnel spécialisé. Les chiffres du ministère de la Santé sont venus corroborer ceux figurant dans le rapport du CNDH. Ainsi, le Maroc se trouve très en retard par rapport aux évolutions qua connues ce domaine au niveau international.
Cest le cas notamment au niveau de la capacité daccueil des hôpitaux spécialisés, avec «une densité litière de 0,78 lit pour chaque 10.000 habitants, alors que la moyenne mondiale est de 4,36», a fait savoir Fatema Aswab, directrice de la santé mentale au département de tutelle. Idem pour la disponibilité du personnel soignant qui «se limite à 0,63 médecin pour chaque 10.000 habitants, alors que la moyenne mondiale est de 3,96», a-t-elle ajouté.
http://www.leconomiste.com/article/899742-sant-mentale-des-chiffres-alarmants
Près de la moitié des Marocains souffrent de troubles psychiques
Un dossier prioritaire pour le département de tutelle Près de la moitié des Marocains souffrent de troubles psychiques, 26,5% sont victimes de dépressions et plus de 200.000 personnes sont atteintes de bipolarité. La situation de la santé mentale au Maroc est grave. Cela est dû notamment aux «évolutions rapides que connaît la société, aux conditions difficiles du travail, à la discrimination sur la base du sexe, à lexclusion sociale, ainsi quaux violations des droits de lhomme», a souligné Houssain Louardi, ministre de la Santé, dans une lettre lue en son nom par son chef de cabinet, Said El Fekkak, lors dune rencontre organisée par le groupe du PPS à la Chambre des représentants, mercredi dernier. Ces chiffres ne reflètent pas la réalité actuelle, dans la mesure où ils remontent à la dernière enquête du ministère de la Santé, en 2006, et ne prennent en considération que les personnes âgées de plus de 15 ans. Le rapport du Conseil national des droits de lhomme, publié le mois dernier, a tiré la sonnette dalarme sur la détérioration des conditions de prise en charge des patients mentaux (cf.www.leconomiste.com). Surtout que 70% des personnes atteintes, notamment des maladies bipolaires, doivent bénéficier dune période dinternement. Or, les établissements psychiatriques que compte le Maroc sont dans un état catastrophique, que ce soit au niveau des infrastructures et des équipements que du personnel spécialisé. Les chiffres du ministère de la Santé sont venus corroborer ceux figurant dans le rapport du CNDH. Ainsi, le Maroc se trouve très en retard par rapport aux évolutions qua connues ce domaine au niveau international.
Cest le cas notamment au niveau de la capacité daccueil des hôpitaux spécialisés, avec «une densité litière de 0,78 lit pour chaque 10.000 habitants, alors que la moyenne mondiale est de 4,36», a fait savoir Fatema Aswab, directrice de la santé mentale au département de tutelle. Idem pour la disponibilité du personnel soignant qui «se limite à 0,63 médecin pour chaque 10.000 habitants, alors que la moyenne mondiale est de 3,96», a-t-elle ajouté.
http://www.leconomiste.com/article/899742-sant-mentale-des-chiffres-alarmants