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Sarkozy aurait conseillé à Nétanyahou de renvoyer Lieberman, selon des responsables israéliens
Nicolas Sarkozy, qui a reçu Benyamin Nétanyahou la semaine dernière à l'Elysée, lui aurait conseillé de renvoyer son controversé ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, selon de hauts responsables israéliens. A la suite de ces informations, le Premier ministre israélien a réaffirmé mardi son "entière confiance" au chef de la diplomatie de l'Etat hébreu. Lire la suite l'article
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Des sources gouvernementales israéliennes, qui ont requis l'anonymat, ont confirmé mardi les informations de la télévision israélienne qui rapportait que le président français s'en était pris durement à l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, chef du parti Israel Beitenou, lors de son entretien avec Benyamin Nétanyahou mercredi dernier à Paris.
"Si les choses attribuées au président français sont vraies, alors cette ingérence du président d'un pays démocratique respecté dans les affaires d'un autre pays démocratique est très grave et intolérable", a dénoncé le porte-parole du chef de la diplomatie israélienne Tzahi Moshe dans un communiqué.
Le cabinet de Benyamin Nétanyahou a de son côté fait savoir dans un communiqué publié après sa rencontre avec les ambassadeurs de l'Union européenne mardi, qu'"au regard de récentes informations, il était important pour lui de souligner qu'il avait une entière confiance dans le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman".
"Le Premier ministre a ajouté qu'il sait que le ministre des Affaires étrangères Lieberman est complètement engagé en faveur de la paix et la sécurité et qu'il est un membre important du gouvernement élu de l'Etat démocratique d'Israël", ajoute le communiqué qui ne confirme ni ne dément les informations de la télévision israélienne.
Le porte-parole de Benyamin Nétanyahou Nir Hefetz a déclaré sur la radio de l'armée israélienne que "le Premier ministre n'a pas l'impression d'avoir besoin de conseils sur son gouvernement de sources extérieures".
L'Elysée n'a pas souhaité commenter ces informations. Lors du point de presse au Quai d'Orsay, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères Romain Nadal a renvoyé les journalistes au communiqué publié après l'entretien entre MM. Sarkozy et Nétanyahou. "C'est ce compte rendu qui reflète le contenu de cet entretien", a-t-il expliqué, notant que le nom du chef de la diplomatie israélienne n'y était pas mentionné.
Selon l'une des sources officielles, Avigdor Lieberman a demandé à ses subordonnés de ne pas commenter davantage ces informations, afin d'éviter des tensions diplomatiques.
Selon ces sources, Nicolas Sarkozy aurait conseillé à Benyamin Nétanyahou de se "débarrasser de cet homme" et le remplacer par la modérée Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères. Le Premier ministre aurait répondu au dirigeant français qu'en privé, Avigdor Lieberman, "parle différemment" que dans ses discours politiques, mais Nicolas Sarkozy aurait rétorqué qu'en privé, le président du Front national Jean-Marie Le Pen est "un homme très gentil", ajoutait-on de mêmes sources.
La nomination de l'extrémiste Avigdor Lieberman à la tête de la diplomatie israélienne avait été mal reçue par la communauté internationale en raison de ses positions intransigeantes sur le processus de paix israélo-palestiniens et ses provocations verbales dénoncées comme racistes. AP
Nicolas Sarkozy, qui a reçu Benyamin Nétanyahou la semaine dernière à l'Elysée, lui aurait conseillé de renvoyer son controversé ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, selon de hauts responsables israéliens. A la suite de ces informations, le Premier ministre israélien a réaffirmé mardi son "entière confiance" au chef de la diplomatie de l'Etat hébreu. Lire la suite l'article
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"Si les choses attribuées au président français sont vraies, alors cette ingérence du président d'un pays démocratique respecté dans les affaires d'un autre pays démocratique est très grave et intolérable", a dénoncé le porte-parole du chef de la diplomatie israélienne Tzahi Moshe dans un communiqué.
Le cabinet de Benyamin Nétanyahou a de son côté fait savoir dans un communiqué publié après sa rencontre avec les ambassadeurs de l'Union européenne mardi, qu'"au regard de récentes informations, il était important pour lui de souligner qu'il avait une entière confiance dans le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman".
"Le Premier ministre a ajouté qu'il sait que le ministre des Affaires étrangères Lieberman est complètement engagé en faveur de la paix et la sécurité et qu'il est un membre important du gouvernement élu de l'Etat démocratique d'Israël", ajoute le communiqué qui ne confirme ni ne dément les informations de la télévision israélienne.
Le porte-parole de Benyamin Nétanyahou Nir Hefetz a déclaré sur la radio de l'armée israélienne que "le Premier ministre n'a pas l'impression d'avoir besoin de conseils sur son gouvernement de sources extérieures".
L'Elysée n'a pas souhaité commenter ces informations. Lors du point de presse au Quai d'Orsay, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères Romain Nadal a renvoyé les journalistes au communiqué publié après l'entretien entre MM. Sarkozy et Nétanyahou. "C'est ce compte rendu qui reflète le contenu de cet entretien", a-t-il expliqué, notant que le nom du chef de la diplomatie israélienne n'y était pas mentionné.
Selon l'une des sources officielles, Avigdor Lieberman a demandé à ses subordonnés de ne pas commenter davantage ces informations, afin d'éviter des tensions diplomatiques.
Selon ces sources, Nicolas Sarkozy aurait conseillé à Benyamin Nétanyahou de se "débarrasser de cet homme" et le remplacer par la modérée Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères. Le Premier ministre aurait répondu au dirigeant français qu'en privé, Avigdor Lieberman, "parle différemment" que dans ses discours politiques, mais Nicolas Sarkozy aurait rétorqué qu'en privé, le président du Front national Jean-Marie Le Pen est "un homme très gentil", ajoutait-on de mêmes sources.
La nomination de l'extrémiste Avigdor Lieberman à la tête de la diplomatie israélienne avait été mal reçue par la communauté internationale en raison de ses positions intransigeantes sur le processus de paix israélo-palestiniens et ses provocations verbales dénoncées comme racistes. AP