Le président français Nicolas Sarkozy a demandé à Israël "le gel total" de la colonisation en Cisjordanie, mercredi lors d'un entretien à l'Elysée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, selon un communiqué de la présidence française. "Le président de la République a appelé Israël à prendre, sans attendre, toutes les mesures possibles pour encourager la confiance" avec les Palestiniens, "à commencer par le gel total des activités de colonisation, ainsi que l'amélioration décisive des accès et mouvements pour les populations civiles palestiniennes".
De son côté, Netanyahou a affirmé à la presse, à l'issue de son entretien que les Israéliens "ne voulaient absolument pas remettre en cause les négociations et les pourparlers de paix" avec les Palestiniens. "Nous nous sommes engagés - et je le répète ici - à ne pas construire de nouvelles colonies et à ne pas essayer de grappiller plus de terres pour la construction de telles colonies. Mais les Israéliens qui vivent dans ces colonies ont besoin de vivre décemment. Ça, je l'ai expliqué à nos amis américains", a-t-il ajouté. Devant des journalistes, le Premier ministre israélien a par la suite tenté de minimiser l'appel de Nicolas Sarkozy à un arrêt de la colonisation. "Ce n'est pas nouveau, c'est un rappel d'une position qu'il a déjà prise dans le passé, c'est sa position".
"La France ne transigera jamais sur la sécurité d'Israël"
Selon la présidence française, Nicolas Sarkozy a "rappelé" que "la France ne transigera jamais sur la sécurité d'Israël" et "a de nouveau marqué clairement que la perspective d'un Iran nucléaire est inacceptable". "Le président de la République a aussi rappelé que la création d'un Etat palestinien indépendant, démocratique, moderne, viable, apaisé et pacifique, vivant en paix et en sécurité aux côtés d'Israël, constitue l'une des meilleures garanties de sécurité à long terme pour Israël", a-t-on ajouté de même source. Il "a salué la perspective d'un Etat palestinien, tracée par Netanyahou lors de son discours du 14 juin, à l'Université Bar Ilan de Tel-Aviv", discours qui marque, selon lui, "une avancée importante en direction de la seule solution possible, celle des deux Etats pour deux peuples".
Sarkozy a également indiqué que la France était "disposée à contribuer à une force internationale, notamment avec les Etats-Unis et ses partenaires de l'Union européenne" et qu'elle était "également prête à offrir des garanties de sécurité substantielles, auxquelles Netanyahou a fait appel dans son discours, afin d'aboutir à un accord de paix puis de le mettre en oeuvre". "La France est aussi disposée à favoriser une reprise des négociations sans délais et sans préconditions, en vue d'un accord sur l'ensemble des paramètres du statut final. La France demande un engagement rapide de la communauté internationale pour parrainer de telles négociations, ainsi que la mise en oeuvre d'un cadre régional de paix."
Le Premier ministre israélien a été reçu par le chef de l'Etat pendant plus d'une heure. Avant d'être reçu à Paris, il était allé à Rome pour y rencontrer son homologue Silvio Berlusconi. Il s'agit de son premier déplacement officiel en Europe depuis son accession au poste de chef du gouvernement de l'Etat hébreu, suite aux législatives de février dernier.
LE POINT
De son côté, Netanyahou a affirmé à la presse, à l'issue de son entretien que les Israéliens "ne voulaient absolument pas remettre en cause les négociations et les pourparlers de paix" avec les Palestiniens. "Nous nous sommes engagés - et je le répète ici - à ne pas construire de nouvelles colonies et à ne pas essayer de grappiller plus de terres pour la construction de telles colonies. Mais les Israéliens qui vivent dans ces colonies ont besoin de vivre décemment. Ça, je l'ai expliqué à nos amis américains", a-t-il ajouté. Devant des journalistes, le Premier ministre israélien a par la suite tenté de minimiser l'appel de Nicolas Sarkozy à un arrêt de la colonisation. "Ce n'est pas nouveau, c'est un rappel d'une position qu'il a déjà prise dans le passé, c'est sa position".
"La France ne transigera jamais sur la sécurité d'Israël"
Selon la présidence française, Nicolas Sarkozy a "rappelé" que "la France ne transigera jamais sur la sécurité d'Israël" et "a de nouveau marqué clairement que la perspective d'un Iran nucléaire est inacceptable". "Le président de la République a aussi rappelé que la création d'un Etat palestinien indépendant, démocratique, moderne, viable, apaisé et pacifique, vivant en paix et en sécurité aux côtés d'Israël, constitue l'une des meilleures garanties de sécurité à long terme pour Israël", a-t-on ajouté de même source. Il "a salué la perspective d'un Etat palestinien, tracée par Netanyahou lors de son discours du 14 juin, à l'Université Bar Ilan de Tel-Aviv", discours qui marque, selon lui, "une avancée importante en direction de la seule solution possible, celle des deux Etats pour deux peuples".
Sarkozy a également indiqué que la France était "disposée à contribuer à une force internationale, notamment avec les Etats-Unis et ses partenaires de l'Union européenne" et qu'elle était "également prête à offrir des garanties de sécurité substantielles, auxquelles Netanyahou a fait appel dans son discours, afin d'aboutir à un accord de paix puis de le mettre en oeuvre". "La France est aussi disposée à favoriser une reprise des négociations sans délais et sans préconditions, en vue d'un accord sur l'ensemble des paramètres du statut final. La France demande un engagement rapide de la communauté internationale pour parrainer de telles négociations, ainsi que la mise en oeuvre d'un cadre régional de paix."
Le Premier ministre israélien a été reçu par le chef de l'Etat pendant plus d'une heure. Avant d'être reçu à Paris, il était allé à Rome pour y rencontrer son homologue Silvio Berlusconi. Il s'agit de son premier déplacement officiel en Europe depuis son accession au poste de chef du gouvernement de l'Etat hébreu, suite aux législatives de février dernier.
LE POINT