POLITIQUE - Ils prendront également une position commune en vue du G20...
La France et l'Allemagne ont critiqué durement l'Iran, le menaçant de nouvelles sanctions, au cours d'une rencontre lundi à Berlin. Dans une conférence de presse commune, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont renforcé leurs critiques contre le régime de Téhéran. Ils ont également prévenu l'Iran qu'il devait prendre au sérieux les menaces de sanctions renforcées s'il n'acceptait pas d'ici fin septembre de geler son programme d'enrichissement d'uranium. «Je voudrais dire combien nous sommes admiratifs du courage du peuple iranien. Je veux redire qu'il mérite mieux que les dirigeants actuels», a déclaré le président de la république.
Nicolas Sarkozy a salué le courage de «grands dignitaires du régime», qui ont dénoncé «les tortures qui ont été imposées à des opposants». Et il a estimé que les dirigeants occidentaux ne pouvaient en dire moins pour dénoncer ces pratiques que ces dignitaires iraniens. «Comment pourrions-nous fermer les yeux sur une réalité qui est dénoncée en Iran même, et avec quel courage, par de grands dignitaires du régime?», a-t-il dit. Ceux-ci «disent que des gens ont été violés, ont été torturés, ont été assassinés, ce n'est pas l'étranger qui le dit», a souligné Nicolas Sarkozy.
Emotion
Angela Merkel, employant un ton inhabituellement pathétique, a parlé «de l'émotion incroyable avec laquelle des Iraniennes vivant en Allemagne s'adressent à elle pour lui demander de s'occuper de ceux qui sont en prison».
Abordant la préparation du sommet du G20 des 24 et 25 septembre à Pittsburgh (Etats-Unis), les deux dirigeants ont annoncé qu'ils enverraient mardi une lettre à la présidence suédoise de l'UE pour proposer d'harmoniser les positions européennes au cours d'une réunion le 17 septembre. La chancelière a insisté pour que les décisions prises au dernier sommet du G20 à Londres soient appliquées «complètement».
Paris et Berlin veulent limiter les bonus des banquiers et obliger les banques à augmenter leurs fonds propres pour limiter les risques qu'elles peuvent prendre, selon Angela Merkel. «Aucune banque ne doit devenir tellement grosse qu'elle puisse faire chanter les gouvernements», a-t-elle insisté.
Initiative commune
Nicolas Sarkozy a ajouté qu'il appuyait les efforts de Berlin pour parvenir à une augmentation des fonds propres des banques.«C'est une initiative que la France soutient», a-t-il dit. A Pittsburgh, «nous serons tous jugés sur les faits et non sur les discours», a déclaré le président français. «Nous savons que l'ordre du jour (du sommet du G20) est en cours de préparation, mais il n'est pas sûr qu'il débouche sur les résultats nécessaires», a ajouté Angela Merkel.
«C'est pourquoi la France et l'Allemagne sont convenues de prendre une initiative commune... pour parvenir à une position européenne commune pour le sommet à Pittsburgh», a-t-elle ajouté.
20minutes.fr
La France et l'Allemagne ont critiqué durement l'Iran, le menaçant de nouvelles sanctions, au cours d'une rencontre lundi à Berlin. Dans une conférence de presse commune, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont renforcé leurs critiques contre le régime de Téhéran. Ils ont également prévenu l'Iran qu'il devait prendre au sérieux les menaces de sanctions renforcées s'il n'acceptait pas d'ici fin septembre de geler son programme d'enrichissement d'uranium. «Je voudrais dire combien nous sommes admiratifs du courage du peuple iranien. Je veux redire qu'il mérite mieux que les dirigeants actuels», a déclaré le président de la république.
Nicolas Sarkozy a salué le courage de «grands dignitaires du régime», qui ont dénoncé «les tortures qui ont été imposées à des opposants». Et il a estimé que les dirigeants occidentaux ne pouvaient en dire moins pour dénoncer ces pratiques que ces dignitaires iraniens. «Comment pourrions-nous fermer les yeux sur une réalité qui est dénoncée en Iran même, et avec quel courage, par de grands dignitaires du régime?», a-t-il dit. Ceux-ci «disent que des gens ont été violés, ont été torturés, ont été assassinés, ce n'est pas l'étranger qui le dit», a souligné Nicolas Sarkozy.
Emotion
Angela Merkel, employant un ton inhabituellement pathétique, a parlé «de l'émotion incroyable avec laquelle des Iraniennes vivant en Allemagne s'adressent à elle pour lui demander de s'occuper de ceux qui sont en prison».
Abordant la préparation du sommet du G20 des 24 et 25 septembre à Pittsburgh (Etats-Unis), les deux dirigeants ont annoncé qu'ils enverraient mardi une lettre à la présidence suédoise de l'UE pour proposer d'harmoniser les positions européennes au cours d'une réunion le 17 septembre. La chancelière a insisté pour que les décisions prises au dernier sommet du G20 à Londres soient appliquées «complètement».
Paris et Berlin veulent limiter les bonus des banquiers et obliger les banques à augmenter leurs fonds propres pour limiter les risques qu'elles peuvent prendre, selon Angela Merkel. «Aucune banque ne doit devenir tellement grosse qu'elle puisse faire chanter les gouvernements», a-t-elle insisté.
Initiative commune
Nicolas Sarkozy a ajouté qu'il appuyait les efforts de Berlin pour parvenir à une augmentation des fonds propres des banques.«C'est une initiative que la France soutient», a-t-il dit. A Pittsburgh, «nous serons tous jugés sur les faits et non sur les discours», a déclaré le président français. «Nous savons que l'ordre du jour (du sommet du G20) est en cours de préparation, mais il n'est pas sûr qu'il débouche sur les résultats nécessaires», a ajouté Angela Merkel.
«C'est pourquoi la France et l'Allemagne sont convenues de prendre une initiative commune... pour parvenir à une position européenne commune pour le sommet à Pittsburgh», a-t-elle ajouté.
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