FPP75
VIB
Excédé par le style oral du Président, un député PS a interpellé le ministre de l'Education. Sur Le Post, il explique ce qu'il pense de la réponse du ministre (voir sa réaction plus bas).
Ce n'est un secret pour personne : Nicolas Sarkozy fait régulièrement des fautes de français... à l'écrit (ici ou là) et surtout à l'oral.
La plus connue est évidemment le "casse-toi pauv' ***" mais il y en a d'autres... En mars 2010, une chercheuse au CNRS est déjà revenue sur les nombreuses fautes de français qui émaillent les discours de Nicolas Sarkozy.
Ainsi, le 17 mars 2009, lors d'un discours devant des ouvriers d'Alstom, dans le Doubs, Nicolas Sarkozy avait fait des fautes de syntaxe: "Si y en a que ça les démange d'augmenter les impôts", avait-il dit. "On se demande c'est à quoi ça leur a servi?", déclarait-il le même jour en parlant des études des élites.
(Source : Mediapart)
"Sarkozy est aussi fâché avec les négations" : "J'écoute, mais je tiens pas compte !" (Provins, le 20 janvier.) A du mal avec les accords: "On commence par les infirmières parce qu'ils sont les plus nombreux" (Rambouillet, le 13 mars.) Ou mange les mots: "Ch'ais pas", "ch'uis", "m'enfin", "y a"...
1. "J'en ai eu assez de ses fautes de français !"
Excédé par le style oral de Nicolas Sarkozy, le député PS de l'Eure François Loncle a décidé d'interpeller le ministre de l'Éducation nationale dès le 16 février 2010, via une question écrite.
"J'en ai eu assez des fautes de français de Nicolas Sarkozy ! De vocabulaire, de syntaxe... son incapacité à faire les bons accords et son habitude à parler de manière vulgaire", explique l'élu PS au Post.
Les ministres sont obligés de répondre aux députés qui utilisent cette procédure dans les deux mois. Et la réponse doit être publiée au Journal officiel. La question a été diffusée au JO :
"M. François Loncle indique à M. le ministre de l'éducation nationale que l'actuel Président de la République française semble éprouver maintes difficultés à pratiquer la langue française. Il multiplie les fautes de langage, ignorant trop souvent la grammaire, malmenant le vocabulaire et la syntaxe, omettant les accords. Lorsqu'il s'exprime en public, le Président de la République croit judicieux de maltraiter, volontairement ou involontairement, la langue française et il s'aventure parfois à employer des termes et formulations vulgaires. Afin de remédier sans délai à ces atteintes à la culture de notre pays et à sa réputation dans le monde, il lui demande de bien vouloir prendre toutes les dispositions nécessaires pour permettre au Président de la République de s'exprimer au niveau de dignité et de correction qu'exige sa fonction."
"En gros, à la fin, j'ai demandé à Chatel de donner des cours du soir à Sarkozy", s'amuse François Loncle.
Ce n'est un secret pour personne : Nicolas Sarkozy fait régulièrement des fautes de français... à l'écrit (ici ou là) et surtout à l'oral.
La plus connue est évidemment le "casse-toi pauv' ***" mais il y en a d'autres... En mars 2010, une chercheuse au CNRS est déjà revenue sur les nombreuses fautes de français qui émaillent les discours de Nicolas Sarkozy.
Ainsi, le 17 mars 2009, lors d'un discours devant des ouvriers d'Alstom, dans le Doubs, Nicolas Sarkozy avait fait des fautes de syntaxe: "Si y en a que ça les démange d'augmenter les impôts", avait-il dit. "On se demande c'est à quoi ça leur a servi?", déclarait-il le même jour en parlant des études des élites.
(Source : Mediapart)
"Sarkozy est aussi fâché avec les négations" : "J'écoute, mais je tiens pas compte !" (Provins, le 20 janvier.) A du mal avec les accords: "On commence par les infirmières parce qu'ils sont les plus nombreux" (Rambouillet, le 13 mars.) Ou mange les mots: "Ch'ais pas", "ch'uis", "m'enfin", "y a"...
1. "J'en ai eu assez de ses fautes de français !"
Excédé par le style oral de Nicolas Sarkozy, le député PS de l'Eure François Loncle a décidé d'interpeller le ministre de l'Éducation nationale dès le 16 février 2010, via une question écrite.
"J'en ai eu assez des fautes de français de Nicolas Sarkozy ! De vocabulaire, de syntaxe... son incapacité à faire les bons accords et son habitude à parler de manière vulgaire", explique l'élu PS au Post.
Les ministres sont obligés de répondre aux députés qui utilisent cette procédure dans les deux mois. Et la réponse doit être publiée au Journal officiel. La question a été diffusée au JO :
"M. François Loncle indique à M. le ministre de l'éducation nationale que l'actuel Président de la République française semble éprouver maintes difficultés à pratiquer la langue française. Il multiplie les fautes de langage, ignorant trop souvent la grammaire, malmenant le vocabulaire et la syntaxe, omettant les accords. Lorsqu'il s'exprime en public, le Président de la République croit judicieux de maltraiter, volontairement ou involontairement, la langue française et il s'aventure parfois à employer des termes et formulations vulgaires. Afin de remédier sans délai à ces atteintes à la culture de notre pays et à sa réputation dans le monde, il lui demande de bien vouloir prendre toutes les dispositions nécessaires pour permettre au Président de la République de s'exprimer au niveau de dignité et de correction qu'exige sa fonction."
"En gros, à la fin, j'ai demandé à Chatel de donner des cours du soir à Sarkozy", s'amuse François Loncle.