Sarkozy plaide pour un État palestinien «viable»

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Le chef de l'État, qui a reçu lundi Mahmoud Abbas à l'Élysée, a promis des «initiatives» pour débloquer le processus de paix.

Ce week-end, Bernard Kouchner se prononçait pour la «reconnaissance immédiate» d'un État palestinien, «avant même la négociation sur les frontières». Lundi, Nicolas Sarkozy n'a pas emboîté le pas de son ministre des Affaires étrangères, lequel s'exprimait manifestement sur un mode qui lui est propre, celui d'une «boîte à idées», estime un observateur.

Questionné sur cette proposition lundi, lors d'une conférence de presse ****jointe avec Mahmoud Abbas qu'il recevait à l'Élysée, le chef de l'État s'est prononcé en faveur d'«un État palestinien viable». En clair, un État qui ne soit pas simplement le fruit d'une proclamation mais dûment négocié avec les Israéliens. «Ce que nous voulons, c'est un État réel (…) pas simplement une idée», a-t-il déclaré. «Que voudrait dire un État où il n'y aurait pas de frontières, pas de continuité territoriale, pas de possibilité de fonctionner ?» s'est interrogé le président de la République, nuançant ainsi sérieusement les propos du chef de la diplomatie, qu'il a expliqués ensuite à sa manière.

«Dans la déclaration de Bernard Kouchner, il y avait de la prospective, en disant, si on n'arrive pas à cela, on peut marquer, le moment venu, en accord avec nos amis palestiniens, l'idée de cet État, donner un cran de plus», a-t-il dit. «Mais le point d'arrivée, a ajouté Nicolas Sarkozy, c'est un État palestinien dans les frontières de 1967, avec un échange de territoires comme cela a toujours été dit.»

Au côté du président de la République, Mahmoud Abbas a, lui aussi, affiché ses distances avec l'option d'une proclamation rapide d'un État, affirmant que le premier ministre Salam Fayyad ne l'avait pas demandée et que ce choix relevait des Palestiniens. «N'anticipons pas sur leurs discussions» avec les Israéliens, a conclu M. Sarkozy. Dans une tribune qu'ils cosignent dans Le Monde de lundi, Bernard Kouchner et son homologue espagnol Miguel An**gel Moratinos ne reprennent d'ailleurs pas non plus cette idée, insistant plutôt sur la nécessité pour l'Europe d'adopter un «calendrier de négociations» sur les questions du «statut final» (l'État palestinien, ses frontières, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés).


«Le risque d'une troisième intifada»

Le ballon d'essai lancé par Bernard Kouchner s'inscrit dans le contexte de négociations de paix résolument au point mort. En recyclant une idée déjà ancienne, le ministre des Affaires étrangères n'en a pas moins traduit une réelle impatience face à l'enlisement du processus de paix. Une exaspération que Nicolas Sarkozy a, pour le coup, reprise à son compte lundi, en décrivant une «situation d'autant plus incompréhensible et inacceptable que tout le monde connaît les termes d'un accord de paix définitif». Des termes que le chef de l'État a énumérés : «Jérusalem capitale de deux États, un État palestinien dans les frontières de 1967, un échange de territoires, une discussion sur les réfugiés.» Pour Nicolas Sarkozy, il y a «urgence à reprendre les discussions». Faute de quoi, a-t-il souligné, plane «le risque d'une troisième intifada».

Mahmoud Abbas, qui n'est plus en mesure politiquement de retourner sans gages solides à la table des négociations, n'a pas révélé ses intentions. Nicolas Sarkozy a tout fait pour le conforter, le qualifiant d'«homme de paix» et l'assurant d'un «soutien total». Il a indiqué qu'il prendrait avec lui, «le moment venu», des «initiatives», sans fournir plus de détail. Nicolas Sarkozy garde l'idée d'une conférence internationale. Mais l'impulsion des États-Unis reste nécessaire. Les discussions se déroulent «en toute transparence» avec les Américains, a assuré le chef de l'État. Dans l'impasse actuelle, c'est aussi à eux que s'adresse l'impatience exprimée, par chacun à sa façon, par le président de la République et son ministre des Affaires étrangères.
 
Quelle mouche l'a piqué?
wach mane h'mar matt? (mais quel âne est mort dit-on à Alger)

je pense que c'est suite à la pression internationale
bravo les palestiniens vs n'avez jamas cédé c'est trés bien
 
la messe est (presque) déja dite ,dans l'état actuelle de la colonisation un état palestinien viable ne pourrait jamais voir le jour
la ci-Jordanie est parsemé de colonies tres peuplés , de nombreuse routes bunkerisé les relies les unes aux autres , gaza a été sciemment confié aux islamistes , ect ect
 
la messe est (presque) déja dite ,dans l'état actuelle de la colonisation un état palestinien viable ne pourrait jamais voir le jour
la ci-Jordanie est parsemé de colonies tres peuplés , de nombreuse routes bunkerisé les relies les unes aux autres , gaza a été sciemment confié aux islamistes , ect ect

mais ily aune chose que vous oubliez
les mamans palestiniennes envoient chaque jour leurs enfants à l'école
elles, elles n'ont jamais perdu espoir en une vie meilleure
 
la seule solution qui pourrait faire avancer la cause serait que les pays du Golfe menacent
de réduire l'exportation de pétrole aux occidentaux !

avec la demande de la Chine et de l'Inde se serait une option !

bref, faire du chantage !

autrement seule la lutte armée sera la solution pour les palestiniens !
 
la seule solution qui pourrait faire avancer la cause serait que les pays du Golfe menacent
de réduire l'exportation de pétrole aux occidentaux !

avec la demande de la Chine et de l'Inde se serait une option !

bref, faire du chantage !

autrement seule la lutte armée sera la solution pour les palestiniens !

Sauf que les pays du golfe qui sont des dictatures dépendent de l'occident pour sa défense militaire, cf l'Arabie Saoudite qui a demandé aux USA d'installer des bases sur son territoire.

Quant à la lutte armée, pour affronter Tsahal, il faut disposer d'un arsenal moderne, seul le Hezbollah soutenu par l'Iran et un terrain accidenté au Sud liban en a les moyens.

L'Egypte et la Jordanie s'arrangent très bien de la situation car si un Etat palestinien viable venait à voir le jour, leurs peuples respectifs commenceraient à s'intéresser à la situation intérieure de leur pays ce qui seraient très dangereux pour les deux régimes en place.....
 
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