La réaction du président au dérapage raciste de son ministre de l'intérieur est à la hauteur du mépris manifesté à l'encontre des musulmans et du deux poids deux mesures affichés lors de circonstances antérieures : affaire de la fausse agression antisémite qui avait mobilié à outrance le gouvernement de l'époque, auto-agression au couteau d'un rabbin travestie en attaque antisémite...En clair, remplacez le mot "arabe" par "juif" et Sarkozy aurait eu cette fois tout le temps nécessaire de botter en touche son gênant ministre...