RÉACTION - Les cadres de Pôle emploi proches de la retraite peuvent partir plus tôt et toucher le chômage sans chercher de travail. Des petits arrangements dénoncés par les syndicats.
Le directeur général de Pôle Jean Bassère emploi va devoir s'expliquer directement avec son ministre de tutelle, François Rebsamen. Celui-ci se serait étranglé hier en apprenant la nouvelle dans Le Monde : Pôle emploi permettrait à ses hauts-dirigeants de signer une rupture conventionnelle pour leur permettre d'attendre la retraite en touchant des indemnités, sans avoir à chercher du travail.
Des pratiques dénoncées par le syndicat SNU-Pôle emploi qui les juge "intolérables". "Quand il s'agit d'un cadre dirigeant en rupture conventionnelle, on lui permet d'aller tranquillement jusqu'à la retraite en l'inscrivant sur une recherche d'emploi de directeur d'agence ou de directeur territorial. Ils sont sûrs qu'il n'y a pas d'offre et qu'ils peuvent donc tranquillement dérouler leur droit au chômage", critique Jean-Charles Steiger du SNU-Pôle emploi.
Les salaires de ces hauts-dirigeants se chiffrent entre 5.000 et 8.000 euros par mois. Ils peuvent percevoir une indemnité chômage de 4.000 à 5.000 euros par mois. "Ça pose un vrai souci, d'autant qu'aujourd'hui on nous demande de faire la chasse aux chômeurs. Si on a ces pratiques en interne, on doit les connaître et les condamner. Le service public doit être exemplaire", fustige Jean-Charles Steiger.
audio dans le lien
http://www.rtl.fr/actu/societe-fait...-le-chomage-de-luxe-des-dirigeants-7774266044
Le directeur général de Pôle Jean Bassère emploi va devoir s'expliquer directement avec son ministre de tutelle, François Rebsamen. Celui-ci se serait étranglé hier en apprenant la nouvelle dans Le Monde : Pôle emploi permettrait à ses hauts-dirigeants de signer une rupture conventionnelle pour leur permettre d'attendre la retraite en touchant des indemnités, sans avoir à chercher du travail.
Des pratiques dénoncées par le syndicat SNU-Pôle emploi qui les juge "intolérables". "Quand il s'agit d'un cadre dirigeant en rupture conventionnelle, on lui permet d'aller tranquillement jusqu'à la retraite en l'inscrivant sur une recherche d'emploi de directeur d'agence ou de directeur territorial. Ils sont sûrs qu'il n'y a pas d'offre et qu'ils peuvent donc tranquillement dérouler leur droit au chômage", critique Jean-Charles Steiger du SNU-Pôle emploi.
Les salaires de ces hauts-dirigeants se chiffrent entre 5.000 et 8.000 euros par mois. Ils peuvent percevoir une indemnité chômage de 4.000 à 5.000 euros par mois. "Ça pose un vrai souci, d'autant qu'aujourd'hui on nous demande de faire la chasse aux chômeurs. Si on a ces pratiques en interne, on doit les connaître et les condamner. Le service public doit être exemplaire", fustige Jean-Charles Steiger.
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