salam
La forme du cerveau et plus précisément celle de ses plis corticaux constitue-t-elle un marqueur de schizophrénie ? Cest la question que posent des chercheurs français de lINSERM. Ils révèlent en effet « un développement cérébral perturbé chez certains patients schizophrènes ». Explications.
Ce travail a été conduit par Arnaud Cachia et ses collègues de lunité INSERM 894/Université Paris-Descartes «Centre de psychiatrie et neurosciences» à lhôpital Sainte-Anne (Paris). Ils ont étudié le cerveau de 44 personnes pris en charge au sein de cet établissement à loccasion dun premier épisode psychotique.
«Ils navaient donc quasiment jamais suivi de traitement», précisent les auteurs.
Lobjectif des scientifiques était alors de vérifier si «lon retrouvait des similarités anatomiques du cerveau» entre les patients présentant des signes neurologiques et ceux qui nen navaient pas.
Ils ont pour cela utilisé une technologie innovante : lIRM anatomique. Ils ont ainsi obtenu une morphologie 3D des plissements du cortex.
« Chez les patients avec des signes neurologiques mineurs, nous avons observé des perturbations subtiles du plissement du cortex », explique Arnaud Cachia.
Ils possèdent en moyenne des plis légèrement moins marqués que les autres. « Nous en déduisons quil y aurait eu des perturbations lors des étapes clés du développement du cerveau ».
Les différences apparaissent peu marquées. Mais à terme, les scientifiques espèrent que cette découverte «permettra de mieux adapter les stratégies thérapeutiques en prenant en compte les particularités individuelles des patients. Une des prochaines étapes sera lidentification des gènes du neurodéveloppement qui sont impliqués», concluent-ils.
Rappelons que la schizophrénie est une maladie cérébrale « sévère et invalidante ». Elle frappe environ 1% de la population française. Cette maladie complexe impliquant de nombreux facteurs génétiques et environnementaux, débute généralement à ladolescence ou chez le jeune adulte.
libération
La forme du cerveau et plus précisément celle de ses plis corticaux constitue-t-elle un marqueur de schizophrénie ? Cest la question que posent des chercheurs français de lINSERM. Ils révèlent en effet « un développement cérébral perturbé chez certains patients schizophrènes ». Explications.
Ce travail a été conduit par Arnaud Cachia et ses collègues de lunité INSERM 894/Université Paris-Descartes «Centre de psychiatrie et neurosciences» à lhôpital Sainte-Anne (Paris). Ils ont étudié le cerveau de 44 personnes pris en charge au sein de cet établissement à loccasion dun premier épisode psychotique.
«Ils navaient donc quasiment jamais suivi de traitement», précisent les auteurs.
Lobjectif des scientifiques était alors de vérifier si «lon retrouvait des similarités anatomiques du cerveau» entre les patients présentant des signes neurologiques et ceux qui nen navaient pas.
Ils ont pour cela utilisé une technologie innovante : lIRM anatomique. Ils ont ainsi obtenu une morphologie 3D des plissements du cortex.
« Chez les patients avec des signes neurologiques mineurs, nous avons observé des perturbations subtiles du plissement du cortex », explique Arnaud Cachia.
Ils possèdent en moyenne des plis légèrement moins marqués que les autres. « Nous en déduisons quil y aurait eu des perturbations lors des étapes clés du développement du cerveau ».
Les différences apparaissent peu marquées. Mais à terme, les scientifiques espèrent que cette découverte «permettra de mieux adapter les stratégies thérapeutiques en prenant en compte les particularités individuelles des patients. Une des prochaines étapes sera lidentification des gènes du neurodéveloppement qui sont impliqués», concluent-ils.
Rappelons que la schizophrénie est une maladie cérébrale « sévère et invalidante ». Elle frappe environ 1% de la population française. Cette maladie complexe impliquant de nombreux facteurs génétiques et environnementaux, débute généralement à ladolescence ou chez le jeune adulte.
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