ahmed II
Sweet & Sour
Au Québec, les élections battent leur plein mais les questions concernant les sciences sont mis sous le boisseau, pour ainsi dire. L'agence Science-Presse fait raisonner le tambour et demande à ses lecteurs de poser des questions aux candidats concernant les enjeux scientifiques.
Je demanderais à chacun ce qu'ils attendent de la science et ce qu'ils entendent par ce vocable, science, sans langue de bois. Je lis et j'entends le bruit des armes que l'on fourbit pour rompre les lances dans un monde où il est de plus enplus difficile d'amasser les fonds qui cannibalisent la recherche et remplissent les poches des patrons. Ce matin, René Homier-Roy s'exclamait sur Radio-Canada: "la science!", pour mettre en exergue la nouvelle croyance dont il faut redorer le blason mis à mal par l'empreinte néfaste qu'elle a laissé sur son sillage du point de vue écologique, entre autres, comme si cette discipline était aussi vierge qu'une sainte nitouche du vice inhérent à n'importe quelle profession ou matière, aussi prestigieuse qu'elle soit.
"Louise Harbour insiste sur la nécessité de baser les décisions sur des données scientifiques et non idéologiques. Cela devrait aller de soi, serait-on porté à croire." C'est ce que je lis dans un interview de L'Itinéraire. Dans "Vitalité", c'est à Hubert Reeves que l'on pose la question dans une rubrique qui se veut, comble du malheur, "La voix de la sagesse": «Voyez-vous émerger une nouvelle conscience planétaire chez les scientifiques?» Il est intéressant de noter la prise de conscience chez les scientifiques qui semblent en rade sur les problèmes concernant directement les dangers dont les humains, les animaux et les plantes sur la planète sont victimes. Et Reeves de donner cette réponse pour le moins équivoque: «Ce sont les politiciens plutôt que les scientifiques qui exigeront de faire une telle analyse avant de procéder au développement d'un projet.» Ce qui me permet de conclure ainsi: ?!?
Je demanderais à chacun ce qu'ils attendent de la science et ce qu'ils entendent par ce vocable, science, sans langue de bois. Je lis et j'entends le bruit des armes que l'on fourbit pour rompre les lances dans un monde où il est de plus enplus difficile d'amasser les fonds qui cannibalisent la recherche et remplissent les poches des patrons. Ce matin, René Homier-Roy s'exclamait sur Radio-Canada: "la science!", pour mettre en exergue la nouvelle croyance dont il faut redorer le blason mis à mal par l'empreinte néfaste qu'elle a laissé sur son sillage du point de vue écologique, entre autres, comme si cette discipline était aussi vierge qu'une sainte nitouche du vice inhérent à n'importe quelle profession ou matière, aussi prestigieuse qu'elle soit.
"Louise Harbour insiste sur la nécessité de baser les décisions sur des données scientifiques et non idéologiques. Cela devrait aller de soi, serait-on porté à croire." C'est ce que je lis dans un interview de L'Itinéraire. Dans "Vitalité", c'est à Hubert Reeves que l'on pose la question dans une rubrique qui se veut, comble du malheur, "La voix de la sagesse": «Voyez-vous émerger une nouvelle conscience planétaire chez les scientifiques?» Il est intéressant de noter la prise de conscience chez les scientifiques qui semblent en rade sur les problèmes concernant directement les dangers dont les humains, les animaux et les plantes sur la planète sont victimes. Et Reeves de donner cette réponse pour le moins équivoque: «Ce sont les politiciens plutôt que les scientifiques qui exigeront de faire une telle analyse avant de procéder au développement d'un projet.» Ce qui me permet de conclure ainsi: ?!?