L'intensité du syndrome pseudogrippal lié à l'injection d'interféron-bêta des patients souffrant de sclérose en plaques est diminuée lorsque l'injection est réalisée le matin au lieu du soir
(Y. Nadjar, E. Coutelas, A. Créange (Créteil)
Environ 2 patients sur 3 souffrent d'un syndrome pseudogrippal après injection d'interféron bêta. Une étude menée auprès de 16 patients avait suggéré des symptômes moins nombreux et une fièvre moins élevée lorsque les injections étaient réalisées le matin.
Cette étude menée en ouvert avait pour objectif d'évaluer l'effet du changement du moment d'injection d'interféron bêta, du soir pour le matin, sur l'intensité du syndrome pseudogrippal. L'intensité du syndrome pseudogrippal a été évaluée par un questionnaire à l'aide d'une échelle numérique (score d'intensité compris entre 0 et 10). Après l'envoi d'un premier questionnaire, il a été proposé aux patients ayant répondu et chez lesquels les injections étaient réalisées le soir et associées à un syndrome pseudogrippal, de modifier le moment des injections et de les faire le matin. Un mois plus tard, un 2ème questionnaire a été adressé à ces patients afin d'évaluer l'évolution de l'intensité du syndrome pseudogrippal. Parmi les 103 patients ayant répondu au 1er questionnaire, la majorité des patients (93%) faisaient les injections le soir et 88% des patients souffraient d'un syndrome pseudogrippal. L'intensité moyenne du syndrome pseudogrippal était en moyenne de 3,92 et elle était plus élevée chez les patients en début de traitement que chez ceux traités depuis au moins deux ans. Lors du 2ème questionnaire, 50 patients ont modifié le moment de l'injection. La majorité des patients (58%) ont rapporté un effet bénéfique du changement du moment de l'injection en termes d'intensité du syndrome pseudogrippal et 68% ont annoncé leur souhait de poursuivre les injections le matin.
(Y. Nadjar, E. Coutelas, A. Créange (Créteil)
Environ 2 patients sur 3 souffrent d'un syndrome pseudogrippal après injection d'interféron bêta. Une étude menée auprès de 16 patients avait suggéré des symptômes moins nombreux et une fièvre moins élevée lorsque les injections étaient réalisées le matin.
Cette étude menée en ouvert avait pour objectif d'évaluer l'effet du changement du moment d'injection d'interféron bêta, du soir pour le matin, sur l'intensité du syndrome pseudogrippal. L'intensité du syndrome pseudogrippal a été évaluée par un questionnaire à l'aide d'une échelle numérique (score d'intensité compris entre 0 et 10). Après l'envoi d'un premier questionnaire, il a été proposé aux patients ayant répondu et chez lesquels les injections étaient réalisées le soir et associées à un syndrome pseudogrippal, de modifier le moment des injections et de les faire le matin. Un mois plus tard, un 2ème questionnaire a été adressé à ces patients afin d'évaluer l'évolution de l'intensité du syndrome pseudogrippal. Parmi les 103 patients ayant répondu au 1er questionnaire, la majorité des patients (93%) faisaient les injections le soir et 88% des patients souffraient d'un syndrome pseudogrippal. L'intensité moyenne du syndrome pseudogrippal était en moyenne de 3,92 et elle était plus élevée chez les patients en début de traitement que chez ceux traités depuis au moins deux ans. Lors du 2ème questionnaire, 50 patients ont modifié le moment de l'injection. La majorité des patients (58%) ont rapporté un effet bénéfique du changement du moment de l'injection en termes d'intensité du syndrome pseudogrippal et 68% ont annoncé leur souhait de poursuivre les injections le matin.